HEBDOMADAIRE sauf Juillet & Août             N° 117 du 06-04-2012
                                                                                         Parution tous les vendredi

 

 

 

 

 
     
 

British Regiments Ticonderoga
1758-1777 

Dessin de Cattley - 2eme série

 
     
 

 

 

 
 

 

 

Fort Ticonderoga

Fort Ticonderoga, appelé Fort Carillon de 1755 à 1759, est un important fort construit par les Français au XVIIIe siècle à l'extrémité sud du lac Champlain en Nouvelle-France, dans l'État actuel de New York, aux États-Unis. Il a été bâti par le marquis Michel Chartier de Lotbinière de 1755 à 1757, pendant la guerre de Sept Ans. Le nom « Ticonderoga » provient de l'iroquois « tekontaró:ken », signifiant « à la jonction de deux cours d'eau ».

Le fort contrôle un point de portage sur la rivière La Chute, longue de 6 km entre le lac George et le lac Champlain, sur laquelle se succèdent plusieurs rapides. Il s'agissait d'un point de portage important stratégique sur les routes commerciales entre le bassin de l'Hudson, contrôlé par les Britanniques, et le bassin du Saint-Laurent, contrôlé par les Français. Surnommé « la clef du continent », il a été le théâtre de plusieurs batailles entre Français et Britanniques puis entre Britanniques et Américains, pendant la guerre d'indépendance des États-Unis.

La bataille de Fort Carillon, en 1758, voit 4 000 Français repousser victorieusement l'assaut de 16 000 soldats britanniques. En 1759, Les Britanniques chassent une garnison française symbolique, en occupant une hauteur menaçant le fort. En mai 1775, pendant la guerre d'indépendance des États-Unis, la milice des Green Mountain Boys et quelques autres groupes s'emparent du fort au cours d'une attaque surprise conduite par Ethan Allen et Benedict Arnold. Les canons capturés sont transportés à Boston, où leur déploiement permet la prise de la ville par les patriotes en mars 1776. Les Américains tiennent le fort jusqu'en juin 1777, lorsque le général britannique John Burgoyne occupe à nouveau les hauteurs entourant le fort, contraignant l'Armée continentale à évacuer Ticonderoga et ses défenses. La seule attaque directe du fort a eu lieu en octobre 1777, lorsque John Brown, à la tête de 500 Américains, tente de s'en emparer, face à cent défenseurs.

Peu après, les Britanniques abandonnent Fort Ticonderoga après l'échec de la campagne de Saratoga et il cesse d'avoir une utilité militaire après 1781 et la fin de la guerre. Il tombe peu à peu en ruines, ses matériaux de construction, comme la pierre, le bois ou le métal, étant réutilisés par les habitants de la région. Il devient une attraction touristique au cours du XIXe siècle et ses propriétaires le restaurent au début du XXe siècle. Il abrite désormais un musée et un centre de recherches, gérés par une fondation.

 
 
 

 

 

 
 
 
     
     
 
Battalion Serjeant 24th Regiment British Ticonderoga
 
     
     
 
 
  Private 60th Foot Royal Americans British Ticonderoga  
     
 
 
 

Grenadier 21st Regiment (Royal North British Fuziliers)

British Regiments Ticonderoga

 
     
 
 
  Battalion Soldier 24th Regiment British Ticonderoga  
     
 
 
  Battalion Soldier 34th Regiment British Ticonderoga  
     
 
 
  Officer 20th Regiment British Ticonderoga  
     
 
 
  Battalion Soldier 62nd Regiment British Ticonderoga  
     
 
 
  Private Of The Light Company
46th British Regiments Ticonderoga
 
     
 
 
  Private Royal Highland Regiment The 42nd

(The Black Watch) British Regiments Ticonderoga

 
     
 
 
 

Private Royal Highland Regiment The 42nd

(The Black Watch) British Regiments Ticonderoga