LIGNE PARIS A GRANVILLE
  DE L'AIGLE A ARGENTAN -01
         
 

Gare d’Argentan, coté intérieur. Collection CPA LPM 1900

 
         
 

Gares deservie :

 

00- L'Aigle

01- Rai–Aube

02- Sainte-Gauburge

03- Le Merlerault

04- Nonant-le-Pin

05- Surdon

06- Argentan

 

 

 
     
 

Rai-Aube - Saint-Hilaire-Beaufai - Sainte-Gauburge

 
     
 

Profil

 
 

 
     
  RAI -AUBE  
     
 

Gare de Rai - Aube, coté intérieur. Collection CPA LPM 1900

 

Aube

 

Du latin : bois ou peupleraie...Peut-être le site marécageux était-il occupé par un bois de peupliers ?

 

Rai-Aube

 
     
 

Établie à 215 m d'altitude, la halte de Rai - Aube est située au point kilométrique (PK) 146,632 de la ligne de Saint-Cyr à Surdon, entre les gares ouvertes de L'Aigle et de Sainte-Gauburge. Autrefois avant Sainte-Gauburge se trouvait la gare de Saint-Hilaire - Beaufai.

 

Elle est mise en service le 5 août 1867 avec l'ouverture de la voie entre la gare de L'Aigle et la gare de Surdon. Le bâtiment voyageurs existe toujours mais il est désaffecté.

 

Située près de l'Aigle en pays d'Ouche, la commune d'Aube compte 1623 Albins et Albines. Son histoire est tout entière liée à la métallurgie. Il apparaît que dès l'antiquité on y travaillait le fer car le minerai était d'une exploitation aisée dans les nombreuses mines de la région (les Ferrières ...); cette vocation  ne fit que s'affirmer au fil des âges pour atteindre son apogée au XVIIIème siècle où le cuivre supplanta le fer. Aujourd'hui encore  la métallurgie du laiton reste  l'apanage de la vallée de la Risle (Usine Tréfimètaux et Euro métal) .On ne s'étonnera donc pas que l'essentiel des lieux touristiques soit lié à cette industrie. La Grosse Forge, la fenderie, les logements ouvriers...On visitera avec profit le musée de la Grosse Forge où, dans les ateliers  reconstitués, ont été restituées les principales activités du passé. Aube s'enorgueillit aussi de posséder sur son territoire le château des Nouettes, résidence de la comtesse de Ségur; son musée, dans l'ancien presbytère, retrace aujourd'hui la vie et l'oeuvre de l'écrivain. Une promenade récemment aménagée permet aux visiteurs de faire le tour du bief de retenue qui alimente la grande roue à aubes de la forge. Le promeneur achèvera sa visite par l'église du XVème siècle au clocher octogonal. Elle abrite une vierge à l'enfant du XVIIIème siècle et des vitraux modernes

 
     
 

Gare de Rai - Aube, coté cour 2010

 
     
 

Le château des Nouettes

 

Le château des Nouettes est situé à Aube, dans le département de l'Orne et la région de Basse-Normandie. Il fut la résidence de la comtesse de Ségur, née Rostopchine, de 1821 à 1872, où elle écrivit ses célèbres récits.

 

D'une superficie de 72 hectares, le domaine comprend, une maison d'habitation avec cour et jardin de maître. Il y a aussi les maisonnettes du concierge et du jardinier, ainsi qu'une ferme, des prairies et des bois. Le parc est planté d'arbres vénérables.

 

Depuis 1930, propriété du département de l'Orne, le château des Nouettes abrite aujourd'hui un Institut médico-éducatif.

 
     
   

Le château des Nouettes. Collection CPA LPM 1900

 
     
     
     
   
  LIGNE PARIS A GRANVILLE
  DE L'AIGLE A ARGENTAN -02
         
 

Gares deservie :

 

00- L'Aigle

01- Rai–Aube

02- Sainte-Gauburge

03- Le Merlerault

04- Nonant-le-Pin

05- Surdon

06- Argentan
 

 
     
  SAINTE-GAUBURGE
 
     
 
 
 
 

Sainte-Gauburge

 

La gare de Sainte-Gauburge est une halte ferroviaire française de la ligne de Saint-Cyr à Surdon, située sur le territoire de la commune de Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe, dans le département de l'Orne, en région Basse-Normandie.

 

C'est une halte de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie par les trains des réseaux TER Haute-Normandie et TER Basse-Normandie.

 

Situation ferroviaire

 

Ancienne gare de bifurcation, la halte de Sainte-Gauburge est située au point kilométrique (PK) 156,455 de la ligne de Saint-Cyr à Surdon, entre les gares ouvertes de Rai - Aube et du Merlerault. Autrefois, avant ces deux précédentes gares se trouvaient les gares de Saint-Hilaire - Beaufai et Planches.

 

Elle était également l'origine de la ligne de Sainte-Gauburge à Mesnil-Mauger, aujourd'hui réaménagée en voie verte et le terminus, au PK 35,053 de l'ancienne ligne de Sainte-Gauburge à Mortagne-au-Perche aujourd'hui déclassée.

 

Son altitude est de 237 m.

 

La gare est ouverte le 5 août 1867 avec le prolongement de la ligne de Saint-Cyr à Surdon jusqu'à Surdon, ligne étendue par étapes jusqu'à Granville en 1867 et 1870[1]. Au début des années 1880, la gare de Sainte-Gauburge est reliée :

    à la gare de Mézidon, via Gacé et Mesnil-Mauger, par la ligne Sainte-Gauburge - Mesnil-Mauger à partir du 1880–1881 ;

    à la gare de Bernay, via La Trinité-de-Réville, par la ligne Échauffour - Bernay à partir du 22 décembre 1881 ;

    à la gare de Mortagne par la ligne Mortagne-au-Perche - Sainte-Gauburge à partir de 29 décembre 1881.

 

Elle était autrefois à quatre voies : deux voies pour la ligne Paris–Granville, une voie spéciale pour Mortagne et une autre voie spéciale pour Mesnil-Mauger[2]. Seules les deux voies principales sont encore en service. Aujourd'hui seule la ligne Paris - Granville est encore en service. Le bâtiment voyageurs existe toujours mais il est désaffecté.

 

La gare de Sainte-Gauburge apparait dans le film Ripoux contre ripoux, de Claude Zidi (1989).

 

Les lieux sont cités en 1113.

 

La présence d'un moulin, dit « moulin de Feugeroux » est rapportée en 1809. Sa production est alors de presque 1,25 quintaux de farine. Acquis vers 1869 par un nommé Pierre Bigot, il est transformé en tréfilerie par ce dernier. La « tréfilerie Bigot » cessera son activité en 1910.

 

En 1864, Sainte-Colombe est réunie à Sainte-Gauburge qui prend le nom de Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe. Cette même année, l'église paroissiale de Sainte-Gauburge est détruite. Une nouvelle église est édifiée cinq ans plus tard.

 

Treize ans plus tard, en 1877, la gare de la ville est construite sur la ligne Paris-Granville.

 
     
 

Gare de Sainte Gauburge. Collection CPA LPM 1900

 
     
 

L'église de Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe a été construite afin de remplacer les deux anciens sanctuaires, préalablement détruits. La première pierre du nouvel édifice est posée en 1869. En 1875, la nouvelle église est consacrée.

 

D'un point de vue architectural, la nouvelle église est basée sur un plan en croix latine. À une nef unique de quatre travées succède une abside, l'ensemble possédant des voûtes lambrissées en plein cintre. Unique exception, la croisée du transept, garnie d'une fausse voûte en ogives. À l'intérieur de l'église se trouvent un tableau de saint Ignace (XVIIe siècle) et un Christ en bois du XVIIIe siècle.

 

Un clocher-porche néo-roman, coiffé d'une flèche polygonale en ardoise, précède la nef.

 

L'église fait partie de la paroisse de Saint Godegrand, dans le diocèse de Séez.

Un oratoire est visible au bord de la route départementale 926 avant la sortie de Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe.

 

Le prieuré de Sainte-Gauburge est un édifice des XIIIe, XVe et XVIIIe siècles.

 
     
 

 Gare de Sainte Gauburge coté cour Collection CPA LPM 1900

 
     
 

Gare de Sainte Gauburge.coté intérieur Collection CPA LPM 1900

 
     
 

Gare de Sainte Gauburge coté cour Collection CPA LPM 1900

 
     
 

Gare de Sainte Gauburge.coté intérieur Collection CPA LPM 1900

 
     
 

Le prieuré de Sainte Gauburge

 

Les prieurés de Dame-Marie et de Sainte-Gauburge sont voisins et ont été fondés durant le premier quart du 11è siècle, le 1er en 1023 et le 2è en 1006. Le prieuré de Sainte Gauburge fut fondé par les seigneurs de Bellême et confié à l'abbaye St Florentin de Bonneval avant d'être mis entre les mains  de celle des Saints-Pères de Chartres. Ensuite le Prieuré fut confié à l'abbaye royale de Saint Denis jusqu'à la révolution. En 1791, les bâtiments conventuels sont vendus et transformés en  ferme.

 

En effet, les prieurés étaient des petites maisons campagnardes administrées, sous la dépendance assez lointaine de l'abbé, par les prieurs. Au Moyen Age, les abbayes administrent leurs domaines depuis les prieurés en y déléguant des moines. Cependant, au 14è siècle, l’église tente de supprimer la dispersion des moines, ce qui a entraîné la disparition d'un grand nombre de prieurés, les domaines restent, mais les prieurés ne sont plus que de vastes exploitations agricoles. Ils deviennent  de simples sources de revenus.

 
     
 

L’église  du prieuré de Sainte Gauburge Collection CPA LPM 1900

 
     
   
  LIGNE PARIS A GRANVILLE
  DE L'AIGLE A ARGENTAN -03
         
 

Gares deservie :

 

00- L'Aigle

01- Rai–Aube

02- Sainte-Gauburge

03- Le Merlerault

04- Nonant-le-Pin

05- Surdon

06- Argentan

 

 
     
  LE MERLERAULT
 
     
 

La gare du Merlerault est une halte ferroviaire française de la ligne de Saint-Cyr à Surdon, située sur le territoire de la commune du Merlerault, dans le département de l'Orne, en région Basse-Normandie.

 

C'est une halte de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie par les trains des réseaux TER Haute-Normandie et TER Basse-Normandie.

 

Situation ferroviaire

 

Établie à 225 m d'altitude, la halte du Merlerault est située au point kilométrique (PK) 167,619 de la ligne de Saint-Cyr à Surdon, entre les gares ouvertes de Sainte-Gauburge et de Nonant-le-Pin. Autrefois avant Sainte-Gauburge se trouvait la gare de Planches.

 

Elle est mise en service le 5 août 1867 avec l'ouverture de la voie entre la gare de L'Aigle et la gare de Surdon. Le bâtiment voyageurs existe toujours mais il est désaffecté

 

Au XIe siècle, Richard Sainte-Scolasse, compagnon d'arme de Richard II de Normandie (dit Richard « l'Irascible » ou Richard le « Bon », duc de Normandie de 996 à 1026) fit don du domaine du Merle à l'un de ses soldats.

 

Le nom de Merlerault viendrait du seigneur de ce domaine, « Raoult » « du Merle », d'où la seigneurie du Merle-Raoult.

 

Le Merlerault fut souvent détruit pendant la guerre de Cent Ans (en 1346 par un incendie, en 1359 occupé par les Anglais, repris en 1364, mais en piteux état après de violents combats contre Ferrando d'Ayens, chevalier anglais qui était alors commandant du Merlerault).

 
     
 

Gare du Merlerault coté cour Collection CPA LPM 1900

 
     
 

Gare du Merlerault coté intérieur Collection CPA LPM 1900

 
     
 

Le château fort, construit pour la famille du Merle au XIe siècle, est incendié par le duc de Lancastre en 1356. Il sera repris en 1364, mais en piteux état après de violents combats contre Ferrando d'Ayens, chevalier anglais qui était alors commandant du Merlerault.

 

Les seigneuries du Merlerault, d'Aunou et la baronnie de Gacé furent données en 1423 au chevalier anglais Guillaume Glasdal, bailli d'Alençon.

 

Le chateau sera détruit à nouveau en 1436 par les Anglais et remplacé alors par un manoir, détruit lui-même avant 1811... Le village du Merlerault est rebâti alors à 2 kilomètres au N-E, à son emplacement actuel.

 

Thomas Rempston, chevalier anglais, devient seigneur du Merlerault en 1445.

Charles VII, roi de France, chasse les Anglais en 1450.

 

Au Moyen Âge, les Montgoméry y possèdent un haras.

 

Au XVe siècle, le bourg est rebâti à deux kilomètres au nord-est de l'ancien village.

 

Sully et Henri IV y créent le Haras du Roi.

 
     
 

Gare du Merlerault coté cour Collection CPA LPM 1900

 
     
     
 

Gare du Merlerault coté intérieur Collection CPA LPM 1900

 
     
 

En 1665, Louis XIV à l'initiative de Colbert, crée le Haras du Pin, premier dépôt d'étalons de son histoire.

 

En 1715, le Haras national du Pin est construit pour rassembler en Normandie les haras du roi. Il remplace les haras royaux du Merlerault et de Montfort-l'Amaury.

 

Au XVIIe siècle, le Merlerault devient un des dix-huit relais de poste de la route royale d'Alençon à Rouen (déplacé à Nonant-le-Pin en 1784 à l'achèvement de la nouvelle route 138).

 

En 1822, Le Merlerault (1 264 habitants en 1821) absorbe Mont-Marcey (133 habitants) à l'ouest de son territoire.

 
     
 

Gare du Merlerault coté intérieur Collection CPA LPM 1900

 
     
 

Gare du Merlerault coté intérieur Collection CPA LPM 1900

 
     
 

Le 7 août 1830, Charles X, fuyant à la suite des Trois Glorieuses Rambouillet pour Cherbourg où un paquebot à destination de l'Amérique l'attend (il choisira finalement l'Écosse puis la Bohême), est rejoint au Merlerault par le colonel Caradoc, émissaire britannique de Louis-Philippe, qui lui remet la proposition de confier au nouveau pouvoir l'héritier du trône, le duc de Bordeaux, ce que sa mère, la duchesse du Berry et son grand-père refusent.

 

1831 : pose de la première pierre des halles

 

 

1868 : ouverture de la gare du Merlerault sur la ligne Paris-Granville

 

Le 18 septembre 1944, la place de la mairie est détruite par l'explosion de trois camions américains remplis de munitions. Elle est reconstruite mieux qu'à l'identique.

 
     
 

Grande rue Collection CPA LPM 1900

 
   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  LIGNE PARIS A GRANVILLE
  DE L'AIGLE A ARGENTAN -04
         
 

Gares deservie :

 

00- L'Aigle

01- Rai–Aube

02- Sainte-Gauburge

03- Le Merlerault

04- Nonant-le-Pin

05- Surdon

06- Argentan

 

 
     
  NONANT-LE-PIN
 
     
 

La gare de Nonant-le-Pin est une halte ferroviaire française de la ligne de Saint-Cyr à Surdon, située sur le territoire de la commune de Nonant-le-Pin, dans le département de l'Orne, en région Basse-Normandie.

 

C'est une halte de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie par les trains des réseaux TER Haute-Normandie et TER Basse-Normandie.

 

Situation ferroviaire

 

Établie à 200 m d'altitude, la halte de Nonant-le-Pin est située au point kilométrique (PK) 172,387 de la ligne de Saint-Cyr à Surdon, entre les gares du Merlerault et de Surdon.

 

Elle est mise en service le 5 août 1867 avec l'ouverture de la voie entre la gare de L'Aigle et la gare de Surdon. Le bâtiment voyageurs existe toujours mais il est désaffecté.

 

 

En 1891, Nonant devient Nonant-le-Pin.

 

Le nom du village est attesté sous la forme actuelle dès le XIe siècle.

 

Dans son recueil Voyages au coin du feu édité en 1896, Charles du Hays récite ce sizain sur une origine mythique de Nonant :

 

« Nonant, vieux mot latin, quatre-vingt-dix veut dire.

Oui, mais qui vous dira le pourquoi, le parrain ?

Ne serait-ce César, qui le voulut écrire ?

A Lutèce il joignait la mer, par un chemin;

Nonante mille ici trouvant, se prit à dire :

Toi, tu seras Nonant, c'est ton nom, c'est certain ! »

 

Le latin de Gaule n'a cependant jamais adopté le système de numérotation décimale latine, notamment en Normandie, où seule la numérotation vigésimale héritée des gaulois, prévaut.

 

En réalité, le toponyme de Nonant représente l'évolution phonétique régulière d'un archétype celtique Novionemeton, composé des éléments noviios, neuf, nouveau et nemeton, sanctuaire et que l'on retrouve dans Nanterre (Nemptu doro VIe siècle, d'un Nemetoduru(m)) et Nampont (d'un Nemeto-pons)

 

En réalité, le toponyme de Nonant représente l'évolution phonétique régulière d'un archétype celtique Novionemeton, composé des éléments noviios, neuf, nouveau et nemeton, sanctuaire et que l'on retrouve dans Nanterre (Nemptu doro VIe siècle,

d'un Nemetoduru(m)) et Nampont (d'un Nemeto-pons)

 
     
 

Gare de Nonant le Pin coté intérieur Collection CPA LPM 1900

 
     
 

Gare de Nonant le Pin coté intérieur Collection CPA LPM 1900

 
     
   
     
     
     
   
  LIGNE PARIS A GRANVILLE
  DE L'AIGLE A ARGENTAN -05
         
 

Gares deservie :

 

00- L'Aigle

01- Rai–Aube

02- Sainte-Gauburge

03- Le Merlerault

04- Nonant-le-Pin

05- Surdon

06- Argentan

 

 
     
  SURDON
 
     
 

La gare de Surdon est une gare ferroviaire française des lignes du Mans à Mézidon et de Saint-Cyr à Surdon, située sur le territoire de la commune du Château-d'Almenêches, au lieu-dit Surdon Gare, dans le département de l'Orne, en région Basse-Normandie.

 

C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie par les trains des réseaux Intercités Normandie, TER Pays de la Loire, TER Haute-Normandie et TER Basse-Normandie.

 

Établie à 173 mètres d'altitude, la gare de Surdon est située au point kilométrique (PK) 84,3472 de la ligne du Mans à Mézidon, entre les gares ouvertes de Sées et d'Argentan. Elle est séparée de cette dernière par la gare aujourd'hui fermée d'Almenêches.

 

Gare de bifurcation, elle est également le terminus, au PK 181,833, de la ligne de Saint-Cyr à Surdon. La dernière gare avant Surdon est la gare de Nonant-le-Pin.

 

Elle est mise en service le 5 août 1867 avec l'ouverture de la voie entre la gare de L'Aigle et la gare de Surdon. La gare actuelle date de 1999.

 

Surdon est une ancienne commune de l'Orne qui a été réuni à Chailloué en 1821.

 

Il s'agit aujourd'hui d'un hameau (également appelé Vieux Surdon) situé à l'ouest du territoire de Chailloué. La gare de Surdon, située sur le territoire du Château-d'Almenêches, lui doit son nom. La gare a, par la suite, été à l'origine de la cité de Surdon qui est, quant à elle, sur le territoire de Macé.

 

Si nous prenons une carte routière, Surdon n’apparaît pas, mais si nous prenons une carte des chemins de fer (SNCF) Surdon apparaît. Pourquoi cette anomalie ? Surdon n’est pas une commune. L’agglomération est à cheval sur la commune de Macé et du Château d’Almenèches, et elle-même ne comprend (en 1954) guère que 300 habitants.

 

 
     
 

Gare de Surdon ,commune de Challoué coté intérieur Collection CPA LPM 1900

 
     
 

Gare de Surdon, commune de Challoué coté cour Collection CPA LPM 1900

 
     
     
 

 Gare de Surdon, et les ateliers

 
     
 

L’atelier de Surdon

Texte : Gérard Lefèvre 

 

Situé à 15 km d’Argentan (Orne) l’atelier – magasin de Surdon existe depuis 1898. Il fut entièrement détruit en 1944. Le premier mitraillage eut lieu en Octobre 1943 (le chef de gare fut tué). Le deuxième mitraillage survint le 24 Avril 1944 (le réservoir d’eau de la cité fut perforé ainsi que plusieurs maisons.

 

Premier bombardement le 2 Juin à 19h35, le chantier a peu souffert les bombes sont tombées sur la bifurcation et sur l’hôtel de la gare.

 

Le 6 Juin à la libération, les bombardements et les mitraillages ne cessèrent pas. En tout il y eut 23 bombardements et 115 bombes tombèrent sur le chantier. Les installations furent presque entièrement détruites. Il faudra 2 ans pour reconstruire le chantier (1946 – 1948).

Il s’étend sur 28 ha (6 ha en 1900) irrigués par près de 8 km de voies ferrées.

 

Pourquoi avoir choisi Surdon ?

 

La Normandie est boisée comme chacun le sait, et les forêts de l’Orne en particulier (Ecouves – Andaines – Bellême, etc.) fournissent de grandes quantités de bois de traverses. Au cœur de la Normandie, bien desservie par le rail, Surdon paraissait un endroit bien choisi.

 

Le chantier, deuxième de France par son importance occupe une superficie de 28 ha. Dans les années 1950, 120 à 150 ouvriers travaillaient au chantier ainsi que des ouvriers d’une entreprise privée.

En 1984 il y avait 78 cheminots et 45 manutentionnaires d’entreprise privée.

 

Vue aérienne du chantier de Surdon

 

Organisation du chantier

 

L’établissement a pour mission de livrer aux services chargés de l’entretien des voies les traverses et bois d’appareils dont ils ont besoin.

 

En 1984 sa production représente environ ½ des besoins annuels de la SNCF. Les traverses proviennent des nombreuses scieries réparties sur l’ensemble du territoire. (en 1951, la SNCF avait enregistré une consommation record de traverses en bois avec 5,4 millions d’unités, traitées dans ses centres et dans le privé). En 1984 il traite 300 000 traverses neuves et 180 000 traverses de remploi.

 

Rôle du chantier :

 

Mise en Camarteaux. Assurer une bonne dessiccation des bois qu’il reçoit, par un stockage approprié, sur un sol sain dépourvu de végétation

  • Le Frettage. Consolider les bois détériorés par les fentes provoquées par la dessiccation

  • Sabotage et Perçage. Exécuter les entailles et les trous destinés à recevoir les rails et les tire-fonds

    • Régénérer les traverses de remploi.Imprégner les bois à l’aide d’un antiseptique efficace afin de les protéger contre toute altération d’origine biologique

 
     
 

Chantier Atelier de Surdon 1908

 
     
   
 

Gare de Surdon ,commune de Challoué coté intérieur Collection CPA LPM 1900

 
     
   
  LIGNE PARIS A GRANVILLE
  DE L'AIGLE A ARGENTAN -06
         
 

Gares deservie :

 

00- L'Aigle

01- Rai–Aube

02- Sainte-Gauburge

03- Le Merlerault

04- Nonant-le-Pin

05- Surdon

06- Argentan

   
     
  ARGENTAN
 
     
   
     
 

La gare d'Argentan est une gare ferroviaire française des lignes du Mans à Mézidon et d'Argentan à Granville, située sur le territoire de la commune d'Argentan, dans le département de l'Orne, en région Basse-Normandie.

 

C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie par les trains des réseaux Intercités Normandie et TER Basse-Normandie.

 

Établie à 159 mètres d'altitude, la gare d'Argentan est située au point kilométrique (PK) 99,031 de la ligne du Mans à Mézidon, entre les gares ouvertes de Surdon (s'intercale la gare fermée d'Almenêches ) et de Coulibœuf. Elle est également séparée de cette dernière par les gares aujourd'hui fermées de Montabard, Vignats et Fresné-la-Mère.

 

Gare de bifurcation, elle est aussi l'origine (au PK 0,000) de la ligne d'Argentan à Granville. La première gare après Argentan est la gare d'Écouché.

Histoire

 

La gare d'Argentan accueille son premier train pour l'ouverture du tronçon Le Mans-Alençon, le 15 mars 1856.

 

Le 1er février 1858, le tronçon Alençon-Argentan de la ligne du Mans à Mézidon est ouvert.

 

L'ouverture du tronçon Argentan-Mézidon a lieu un an plus tard, jour pour jour, le 1er février 1859. Avec l'achèvement de la ligne du Mans à Mézidon, et sa jonction avec la ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg, la liaison Caen - Argentan - Alençon - Le Mans est désormais terminée.

 

Le 2 juillet 1866, le tronçon Argentan-Flers de la ligne Paris-Granville est ouvert. Le 5 août 1867, la section Paris-Argentan est terminée. Argentan est donc reliée directement à la Paris par le train.

 

Suite aux bombardements alliés de juin 1944, la gare est détruite et inutilisable ; des gravas envahissent les voies.

 

En 2008, la gare est modernisée.

 
     
   
  Gare Argentan côté interieur  
     
   
  Gare Argentan côté Extérieur  
     
 

Histoire de la SNCF dans l 'OUEST à ARGENTAN

argentan.vapeur.free.fr/histoire.html

 

La Gare d 'Argentan

 

    La Compagnie des chemins de fer de l 'ouest est formée en 1855 juqu'en 1908 .

 

    l 'Arrivée des Chemin de Fer se fait à ARGENTAN en 1858. Le premier train arrive à cette gare le 1er Février 1858.

 

Argentan le dépot vers 1900 Cpa collection LPM 1900

 

Naissance d'une Gare

 

    La gare d 'ARGENTAN a été construite au milieu du XIXeme Siécle .

    La gare est le carrefour entre la ligne Paris - Granville et la ligne transversale Caen-Tours .

    Le 1er février 1858 ,Le premier train arrive en gare d 'Argentan à cette date . Il permet avec ce premier tronçon de rejoindre Paris en 10 Heures .En 1860 , on rejoint Paris en 6 Heures.

    En 1858 , la Gare d'Argentan posséde son dépôt de 3 locomotives . Au fil des ans lors de l'ouverture de la ligne compléte Paris-Granville , en 1870 , on en compte déjà 13 . ce dépôt s'agrandit et en posséde son maximum 90 en 1935.

 

    Une gare de triage et de marchandises , la gare d 'Argentan est devenu un trés important noeud ferroviaire avec ces 2 lignes transversales de Paris à Granville et de Caen à Tours.

 

    Pour accéder à la gare, construite au milieu du XIXème Siècle ,on aménagea la rue de la forêt normande que l'on borda d'arbres et le long de laquelle se trouvait le bureau de l'octroi.

 

    Au début du XXeme Siècle , afin de relier le Centre ville à la gare , Monsieur Colomb directeur des Eaux et Forêts inaugure l 'avenue de la Forêt Normande le 6 Août 1939 .en hommage à Edourd Herriot alors ministre de l 'instruction publique et baptisée ainsi en rapport avec l 'une de ces oeuvres "Dans la Forêt Normande " et qui avait rendu des services à la ville.

 

    Cette avenue était constituée par un trés grand viaduc disparu aujourd'hui .

 

    En centre ville , la direction de la SNCF met en place un bureau de vente de billets .

 

    Pour permettre de se restaurer pendant les correspondances de trains , le " Buffet de la gare " est ouvert en 1869.

 

    Au début des années 1940 , La gare est le plus gros employeur de la ville et compte plusieurs centaines de cheminots .

    

Rue Forêt Normande en vue de la gare

 

En 1907 , Les équipes de gare étaient composées de:

 

    - 1 Chef de Gare ; 2 Sous-chef de Gare

    - 1 liquidateur - 1 surveillant chef - 2 surveillant

    - 1 responsable de la petite vitesse - 2 éléves comptables - 2 caissiers

    - 2 facteurs chefs - 4 facteurs enregistrants - 4 facteurs

    - 2 lampistes - 2 employés au matériel

    - 1 chef de quai - 1 chef de manoeuvre - 4 chefs d 'équipe - 3 sous chef d 'équipe

    - 30 hommes d 'équipe ; 2 laveurs - 11 aiguilleurs

 

    Au service Trains:

 

    - 9 Conducteurs 1ére Classe ;

    - 7 conducteurs 2eme classe ;

    - 14 conducteurs 3éme classe ;

    - 26 conducteurs 4éme classe ;

     - 25 gardes freins

 

    EXPRESS de PARIS

 

L' Arrivée de l' Express de PARIS en Gare d 'Argentan .

 

    En 1840 , est construite à PARIS la gare de l'embarcadére de la barrière du Maine".

 

    Cette gare devient vite trop petite et une 2éme gare fut construite dans l'axe de cette gare en 1852 le long du boulevard du Montparnasse. C'est cette gare qui accueille les trains de banlieues et de Granville .

La guerre

 

    Argentan était devenue un important centre ferroviaire lorsque la guerre éclata. Situé au centre de l 'ORNE , la ville a subi de très importants bombardements et a terriblement souffert. objectif indispensable pour fermer la poche de Falaise.

 

    Le 15 et 16 Août 1944, les américains tentent de s'emparer de la gare . Les combats autour de la gare contre une unité de DCA allemande sont particulièrement meurtriers et les les américains sont repoussés par les panzers allemands qui leur infligent de sérieuses pertes. Cet échec sera le martyr de la ville .

 

    Des A-20s et des B-26s avec escorte de chasseurs frappent les ponts de chemin de fer, les aiguillages et la gare de triage pour retarder et compliquer la retraite allemande .

 

    L'artillerie alliée pilonnera la ville sans relâche jusqu 'au 20 Août . Lorsque les fantassins américains du 317eme régiment entrent dans Argentan le 20 Août 1944 , ils découvrent une ville complétement détruite , les allemands ayant quitté la ville la veille .

 
     
   
     
   
     
 

La Reconstruction

 

    Un mois avant la fin de la guerre , fut inaugurée en Août 1944 l 'avenue de la forêt Normande inaugurée en Août 1944 qui permettait du centre ville de rejoindre la gare.

 

    A la libération , le réseau ferré français est au trois quart détruit :

 

    * 3024 km de voies principales sont inutilisables.

    * 3203 ouvrages d 'art ont été détruits.

    * 77 grands dépôts ont été touchés et détruits.

    * 144 locomotives à vapeur sont hors d'usage.

    * 25 gares de triage sur 40 ont été touchées .

 

    La gare d 'ARGENTAN est inutilisable et des gravas remplissent les voies .

 

Reconstruction du réseau .

 

    Malgré ce lourd bilan , les cheminots entreprennent la reconstruction :

 

    - Remise en état des voies.

    - Reconstruction de ponts, d 'ouvrage d 'art.

    - Remise en service des installations.

    - Réparation des locomotives .

    

    Ainsi dès 1947 , on possédait un nouveau réseau et une circulation des trains était de nouveau possible et le tout établi dans un temps record .

 

Le Renouveau.

 

    Aucun immeuble d 'Argentan n 'avait été épargné et résisté au déluge de feu .

 

    Après un rétablissement rapide de la circulation dans les principales rues d' Argentan , tout était à reconstruire .

 

    Dés le 23 Août 1944 , on entreprit la reconstruction des immeubles et maisons.

 

    Les cheminots se mirent à l'ouvrage pour déblayer , pour reconstruire le réseau ferré et des habitations pour loger tout le personnel SNCF.

 

La Gare d' Argentan aujourd' hui.

 

    La gare d 'Argentan a été complétement rénovée en 2006. Le but étant d'offrir une meilleur qualité de servive et améliorer le confort des usagers sachant que plus de 1000 personnes transitent chaque jour par la gare.

 

Ses nouvelles missions.

 

    Cette rénovation apporte une réelle amélioration des services et de l’accueil. Elle comprend le réaménagement complet du hall voyageurs, afin d’y apporter plus de transparence et de clarté améliorant ainsi le confort d’usage de tous les voyageurs, la mise en valeur des espaces de vente, des zones d’attente plus confortables dans le hall et sur les quais et surtout une mise en valeur globale de la gare avec un ravalement complet de la façade.

 

    La qualité de l’accueil et l’accessibilité des Personnes à Mobilité Réduite ont été fortement améliorées avec l’installation de guichets adaptés et l’installation de portes automatiques pour accéder aux quais et au parvis.

 

    Le coût global des travaux a été de 1.3 millions d 'euros répartis entre le Conseil Général , la SNCF et la ville d'Argentan.