Henry Gerbault fréquente l'atelier d'Henri Gervex et celui du sculpteur Paul Dubois à l'École des beaux-arts de Paris, puis il entame une carrière de dessinateur humoristique, après s'être essayé sans succès à la peinture. Il est repéré par des journaux satiriques et bientôt publié par La Vie parisienne, Fantasio, Le Rire, Gil Blas, L'Assiette au beurre, L'Art et la Mode et La Vie moderne, Le Monde illustré, Lecture pour tous, et quelquefois pour L’Illustration, notamment pour les textes d'Étienne Grosclaude Ses sujets favoris sont les femmes parisiennes de la Belle Époque, les grincheux, les soldats, les belles-mères, le tout teinté d'ironie légère, de malice et non sans un certain érotisme. Il publia de nombreux albums – dont des bandes dessinées – des affiches, et connut le succès de son vivant. En 1919, son épouse étant malade, c'est sur les conseils de son médecin qu'il se retire à Roscoff, louant aux époux Séjat, propriétaires de l'hôtel des Bains de Mer, une maison situé 14 rue Courbet où il aménage, au premier étage, son atelier. Ce couple sans enfant, s'occupera de ceux du village. Il participe volontiers à la vie locale : c'est lui qui soumet, en 1927, l'idée à la municipalité de réaliser des chars pour la Fête des Fleurs, sur le thème des Contes de Perrault. Il meurt en 1930 et repose avec sa femme au cimetière de Roscoff. |
| Aux innocents les mains pleines Un bon tirens vaut mieux que deux tu l'auras Jamais grand nez n'a déparé beau visage Qui à bu boira Qui n’entend qu’une cloche Qui aime bien, chatie bien Il n' y a pas de sot métiers Rien ne sert de courir, il faut partir a point On a souvent besoin d'un plus petit Des goûts et des couleurs, il ne faut Aux grands maux les grands remédes Chose défendue, chose désirée Qui dort dîne Qui se ressemble s'assemble Un peu d'aide fait grand bien Abondance de bien ne nuit pas Plus fait douceur que violence Attendez moi sous l'orme |