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CPA collection LPM 1900 | ||||||||||
Torchons et draps, moucheux de pouquette Dans ma vie, j'en ai t'y lavé J'en ai t'y lavé de la liquette J'en ai t'y lavé du bonnet !
Henri Ermice
La brouette : Il fallait faire trois voyages ou plus dans la journée (parfois plusieurs kilomètres pour aller au lavoir du pays) pour pouvoir emmener les corbeilles de linge sale, le coffre, le battoir, parfois la planche à laver, et naturellement le savon et la brosse.
Le coffre : on l’appelle aussi le cabasson, ou boîte à laver, souvent aussi le carrosse (ou parfois caisse, auget…). Renforcé avec des chiffons ou de la paille, et calé au bord de la pierre à laver, il permettait à la lavandière de se mettre à genoux.
Le battoir à linge : on l’appelle plus communément le tapoir, en patois La lavandière mettait le linge en boule et « tapait » dessus avec une grande énergie : elles tapoueillaient ! | | |||||||||
La planche à laver : on l’utilisait lorsqu’on lavait à la rivière ou à la fontaine : elle remplaçait la pierre à laver du lavoir.
Le chevalet : fabriqué en bois, il permettait de suspendre provisoirement le linge et de le faire égoutter.
Le savon : ce savon, qui va naturellement servir à décoller la crasse et à détacher le linge sale, n’est pas n’importe lequel : le gros savon de Marseille, conditionné en forme de gros cube. Jadis, on pouvait également utiliser la saponaire, appelée aussi herbe à foulon (dans certaines régions, les foulons piétinaient – foulaient au pied - la laine dans des bassins), dont les racines ont particularité de faire de la mousse. On l’utilisait en décoction froide. La saponaire est une plante à fleurs violacées qui pousse au printemps au bord de l’eau.
La brosse : c’est bien sûr la brosse à chiendent, faite pour qu’aucune tache ne lui résiste. | ||||||||||