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"Malheur à celui qui débarque
Groix, située à 3 milles nautiques du continent, est la deuxième île de Bretagne par la superficie. Longue de 8 kilomètres et large de 3 (au maximum), elle se compose essentiellement d'un plateau de micaschiste, haut de 40 à 50 mètres, entaillé par de nombreux vallons ou bordé de falaises abruptes creusées de grottes.
À Groix, les rochers ont gardé la mémoire des déformations de la planète : schistes bleus et plages rouges racontent la nuit des temps. C'est un grand musée géologique en plein air. |
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Le phare de Pen-Men est une maison-phare situé sur l'île de Groix, Morbihan au sud-est de la pointe de Pen-Men.
Il fut construit en 1836 et mis en service en 1839.
Ce phare est le plus puissant du Morbihan avec une portée de 29 milles soit environ 54 km. Il est automatisé mais gardienné. |
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La volonté de baliser cette île de nuit est ancienne. Elle date de la création du port et de la ville de Lorient qui s'abrite derrière Groix. Un premier projet, suivi d'effet, est proposé par le ministre de la Marine Thévenard, pendant l'été 1791. Lors de son court passage aux affaires, il réussit tout de même à ordonner et obtenir la construction de deux phares à Penmarc'h et à Groix.
Les deux chantiers commencent en 1794 après bien des difficultés. Toutefois, ces deux réalisations connaissent un sort funeste puisque la première n'est qu'amorcée et s'achève par manque de crédits, tandis que la seconde s'effondre avant son achèvement.
Dix ans plus tard, l'ingénieur des Ponts et chaussées Rance propose à son tour un projet qui ne fut jamais réalisé.
- 16 juin 1829 : Décision demandant la construction d'un phare à 200 mètres des ruines. Projet réclamé à nouveau en 1834. Premiers dessins le 12 mars 1835 : tour ronde à base carrée. Modification pour obtenir une tour carrée sur un soubassement carré.
- 1835-1839 : construction du phare. Coût de la construction : 119 784,90 Francs. - 1847 : Réfection de la toiture. Installation d'un aqueduc pour assécher et dévier l'eau des infiltrations de pluie.
- 1896-1897 : installation d'une usine à gaz d'huile en remplacement de l'huile minérale utilisée depuis 1875. L'usine est installée à l'Ouest du phare dans de nouveaux locaux comportant un gazomètre, un accumulateur, un réservoir à eau sur pylône
- 1897 : réparation sur la toiture de l'usine à gaz emportée par la tempête.
- 15 mai 1897: Changement de l'optique par la réutilisation de certaines parties de l'appareil du phare de Cordouan. Mise en place de la cuve à mercure. Utilisation du gaz d'huile comprimé. Portée 14 milles. Décision du 29 janvier 1925 : construction des bâtiments pour les gardiens et pour la sirène de brume. Fin des travaux : 16 décembre 1927. Entreprise Jules Maury. 01 janvier 1927 : sirène de brume : un son 3 secondes toutes les 30 secondes
- 16 juillet 1933: le phare est peint en noir à la partie supérieure sur une hauteur de 6,50 m.
- 1949 : Electrification du phare et construction de la salle technique actuelle. (en régie).
- 1949 : mise en place du radiophare.
- 1956 : Raccordement au réseau de distribution publique |
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Description architecturale :
Description technique :
Autres optiques : 15 mai 1897 : feu 4 éclats toutes les 25 secondes. Optique de 0,92 m. de focale de 4 panneaux au 1/8. (actuelle). Feu au gaz d'huile.
Huile végétale : 1839. Gaz d'huile : 1897. Vapeur pétrole : 1903.
Electrification : 1949. DGPS : 27-4-1998.
Equipement actuel :
Lanterne noire de Ø 4,20 m à vitrage cylindrique de 3 niveaux. Optique tournante BBT à 4 éclats groupés de focale 0,92 m à 4 panneaux au 1/8, montée sur une cuve à mercure BBT à 4 colonnes de couleur blanche. Lampe halo 1000W. Portée 30 milles. Feu blanc 4 éclats groupés 25 secondes. Bâtiment de l'ancienne corne de brume à 200 m. |
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