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Fait unique dans l’histoire de la guerre, le 23 janvier 1795, une cavalerie française commandée par le général Jean-Guillaume de Winter, captura une flotte de 14 navires hollandais à Helder, aux Pays-Bas, avant que ceux-ci s’enfuient pour l’Angleterre, c’est l’un des faits les plus remarquables des guerres de révolutions françaises, de plus sans subir aucune perte. Comment diable, des hommes à cheval, ont -ils put s’emparer de navires ? Tout simplement, car la mer fut gelé et les bateaux prit au piège dans la glace, l’opportunité fut trop belle et le butin à la hauteur de cet exploit, puisqu’il y avait sur ces navires en tout et pour tout 850 cannons. | ||||||||||
Jean-Guillaume de Winter 1761-1812 Il naît le 23 mars 1761 à Kampen et devient officier de marine.
De Winter se lie au parti patriote qui s'oppose violemment à la politique du stathouder Guillaume V d'Orange-Nassau, mais l'aide prussienne permet au stathouder de se défaire des patriotes en 1787, entraînant leur exode massif. Approuvant la Révolution française, Jean-Guillaume de Winter se réfugie alors en France.
En 1795, il rentre dans les provinces néerlandaises dans l'armée de Pichegru avec le grade de général de brigade ; il s'illustre lors de la capture de la flotte hollandaise au Helder, lorsque Pichegru l'envoie à pied avec des troupes sur la mer gelée prendre possession de 15 vaisseaux de guerre hollandais immobilisés par la glace - l'hiver 1794-95 est notablement rude Il devient en 1798 ministre plénipotentiaire de la République batave à Paris. | Jean-Guillaume de Winter 1761-1812 | |||||||||
Louis Bonaparte, devenu roi de Hollande, le fait maréchal, comte (en Hollande), et commandant en chef de ses armées de terre et de mer
Napoléon le nomme successivement grand officier de la Légion d'honneur, inspecteur général des côtes de la mer du Nord, commandant en chef de des forces navales réunies au Texel, et enfin comte d'Empire.
Il tombe malade en 1812 et doit transmettre le commandement en chef à l'amiral Ver-Huell.
Jean-Guillaume de Winter, comte de Huessen, meurt le 2 juin 1812 à Paris. Il est inhumé au Panthéon de Paris, mais son cœur est conservé dans un vase, dans l'église de Bovenkerk, dans sa ville natale de Kampen. Bien qu'il y fut honoré, son attitude lui a valu d'être considéré comme un traître aux Pays-Bas | ||||||||||
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