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La nécessité d'assurer la sauvegarde de la vie humaine le long des côtes françaises est apparue depuis très longtemps, mais jusqu'en 1865 elle n'avait intéressé que des hommes de bonne volonté, agissant en ordre dispersé et n'ayant pu rassembler que des moyens très modestes.
A cette époque il n'existaient le long des côtes françaises que 7 canots de sauvetage appartenant à 7 sociétés différentes dont la doyenne, fondée en 1824, la Société humaine et des naufrages de Boulogne.
Dès 1854, un peintre de Marine, Théodore Gudin, qui avait perdu un frère dans un naufrage, alors que le moindre engin eût pu le sauver, avait suggéré la création d'une société unique qui absorberait les sociétés existantes et mettrait en place le long des côtes de France autant de stations que nécessaire pour assurer la sauvegarde des vies humaines.
Station historique
Elle est l'une des plus anciennes nations de sauvetage du littoral de la mer de la Manche et du Nord. Dès 1865, année de création de la SOCIETE CENTRALE DES NAUFRAGES, il fut décidé d'y plaœr un canot de 10 mètres à 10 avirons. Les Ponts et Chaussées lui construisirent un abri qui fut achevé en 1867.
Jusqu'à la guerre de 1914, plusieurs canots à avirons se succédèrent : Ce fut d'abord "l'amiral JACQUINOT" puis le "SAINT JOSEPH et SAINT THOMAS", le "SAINT FARON 1" puis le "SAINT FARON 2" et enfin l' "amiral ROZE".
L'abri initial fut remplacé par un autre en 1875 et une cale de lancement fut aménagée début du XX siècle | ||||||||||||
Après la guerre de 1914/1918, la station est complètement transformée afin d'y installer un canot à moteur. On construisit alors un nouvel abri sur la jetée Sud. Le canot était mis à l'eau par une grue à bras et la manoeuvre demandait environ 1/4 d'heure. Cette grue fut motorisée en 1931.
Le premier canot à moteur fut affecté à la station en 1921. Il s'appelait "LOUIS ALBERT FONTAINE" et resta en service jusqu'en 1944.
Après le II° Guerre mondiale
La station fut complètement détruite à la fin de la deuxième guerre mondiale. En 1948, les HOSPITALIERS SAUVETEURS Bretons édifièrent un nouveau bâtiment qui subsiste encore aujourd'hui et qui servit d'abri au nouveau canot de l'époque le "COMMANDANT YVON". | ||||||||||||
Le comandant Yvon, CPA collection LPM 1950
En 1967, intervint la fusion des deux associations de sauvetage. les HOSPITALIERS SAUVETEURS BRETONS (H.S.B.) d'une part et la SOCIETE CENTRALE DES SAUVETEURS NAUFRAGES d'autre part, qui donna naissance à la SOCIETE NATIONALE DE SAUVETAGE EN MER (S.N.S.M).Granville fit évidemment partir de la nouvelle structure. | ||||||||||||
C'est en 1970 que le "LEON BERTHAUT" canot en bois de 14 mètres 50, équipé de deux moteurs diesel fut affecté à la station après quelques années de service au HAVRE ; la marraine de ce canot était la fille de M. COTY, ancien Président de la République.
Le "LEON BERTHAUT" resta en service jusqu'en 1992, après plus de trente ans de bons et loyaux services Il est retourné au HAVRE afin d'intégrer le musée de la mer.
L'époque actuelle | ||||||||||||
C'est enfin en mars 1992 que les Granvillais purent accueillir l'actuel canot tout temps "NOTRE DAME DU CAP LIHOU". Ce canot de la nouvelle génération d'une longueur de 17 mètres 60 est équipé de deux moteurs diesel de 360 CV chacun qui le propulsent à une vitesse de croisière de 18 nœuds . Il a déjà participé à plus de 400 interventions de sauvetage. | ||||||||||||
Notre Dame du Cap Lihou | ||||||||||||