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Fontenay-Le-Fleury 1904, collection CPA LPM 1900 | ||||||||
La ligne Saint-Cyr - Surdon La ligne Saint-Cyr - Surdon, longue de 160 kilomètres, est concédée le 7 avril 1855. Elle crée une nouvelle liaison, entre les chemins de fer de Rennes et Cherbourg, desservant le sud agricole de la Normandie, resté à l'écart des dessertes ferroviaires. La ligne traverse une région relativement vallonnée, formée de plateaux calcaires entaillés par des rivières. La traversée de ses vallées successives confère à la ligne un profil en dent de scie. En 1860, les travaux sont lancés en plusieurs points ; ils sont ralentis en 1862 par l'étude de la traversée difficile de la ville de L'Aigle, étalée dans la vallée de la Risle. La ligne atteint Dreux en juin 1864, puis L'Aigle en octobre 1866 et enfin Surdon en août 1867. Une seconde ligne d'Argentan à Granville par Flers et Vire, concédée par le même décret du 7 avril 1855, complète la précédente. Elle est achevée en juillet 1870. Afin d'assurer ce nouveau trafic, une seconde voie est posée entre Argentan et Surdon, sur la transversale Le Mans - Mézidon qui relie les deux tronçons.
Au départ de Saint-Cyr, le tracé est établi sur d'importants remblais de 146 000 et 216 000 mètres cubes, sur une longueur de six kilomètres, puis se rapproche de la vallée de la Mauldre. Il traverse plus loin la vallée de la Vesgre par un remblai de 224 000 m3 et de quinze mètres de hauteur. Peu avant Dreux, la ligne franchit la vallée de l'Eure par un viaduc en maçonnerie de dix-sept mètres de haut, formé de cinq arches de quinze mètres d'ouverture, prolongé par un remblai de quatorze à quinze mètres de haut et constitué de 278 000 m3 de terre. Le premier tronçon de Saint-Cyr à Dreux (59 kilomètres) est mis en service le 15 juin 1864. Quatre services quotidiens assurent la liaison avec Paris en deux heures quarante minutes. | ||||||||
01- Fontenay-le-Fleury 02- Villepreux–Les Clayes 03- Plaisir–Les Clayes 04- Plaisir–Grignon 05- Villiers–Neauphle–Pontchartrain 06- Montfort–l'Amaury-Méré 07- Garancières–La Queue 08- Orgerus–Béhoust 09- Tacoignières–Richebourg 10- Houdan 11- Marchezais–Broué 12- Dreux | @Henry Salomé 2006 Fontenay-Le-Fleury | |||||||
Fontenay-le-Fleury
Le nom de « Fontenay » dérive du latin, fons, fontis, la source ou la fontaine. Au XVIIe siècle, une partie de la commune de Fontenay-le-Fleury fut englobée dans le « grand parc » constitué par Louis XIV pour disposer de réserves de domaine de chasse. 1860 : arrivée du chemin de fer lors de la construction, par étapes, de l'actuelle ligne Paris - Granville. Une halte-gare ne sera pourtant édifiée qu'en 1932. En 1939, Sacha Guitry, installé dans le village depuis 1937, épousa Geneviève de Séréville en l'église Saint-Germain de Fontenay-le-Fleury.
Gally
Gally était un hameau de la commune de Fontenay le Fleury. En 1590, la seigneurie avait des propriétaires pauvres qui, à leur mort, en firent don à l'abbaye Sainte-Geneviève de Paris. En 1673, Louis XIV l'acheta de l'abbaye, et le fit enclore dans son parc de Versailles.
La gare
La gare est mise en service le 15 juin 1864 avec l'ouverture de la voie entre la gare de Saint-Cyr et la gare de Dreux.
La gare est entièrement rénovée en 1972 à l'occasion de l'électrification de la ligne et en raison du fort accroissement de la population qui a démarré dans les années 1950.
Un double bâtiment fut ajouté offrant une surface cinq fois supérieure à l'ancienne gare. Un souterrain fut également mis en place pour remplacer une passerelle qui reliait la commune de Fontenay-le-Fleury au plateau de Bois-d'Arcy. Cette dernière dut être retirée pour laisser passer les lignes électriques.
La halte-gare, datant de 1932, a été conservée bien que n'ayant plus aucun rôle dans le fonctionnement du service. La municipalité étudie actuellement les possibilités de revaloriser et de réinvestir ce bâtiment.
En 2010, la gare a été rénovée au niveau des quais (structure) et un nouveau bâtiment voyageurs a vu le jour. | ||||||||
Gare de Fontenay-Le-Fleury, collection CPA LPM 1900 | ||||||||
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La gare de Villepreux les Clayes coté intérieur, collection CPA LPM 1900 | ||||||||
01- Fontenay-le-Fleury 02- Villepreux–Les Clayes 03- Plaisir–Les Clayes 04- Plaisir–Grignon 05- Villiers–Neauphle–Pontchartrain 06- Montfort–l'Amaury-Méré 07- Garancières–La Queue 08- Orgerus–Béhoust 09- Tacoignières–Richebourg 10- Houdan 11- Marchezais–Broué 12- Dreux | Gare de Villepreux-Les Clayes ℍenry Salomé | |||||||
Villepreux
L’origine de Villepreux est très ancienne. Parmi les nombreuses étymologies du nom même de « Villepreux », retenons celle, gallo-romaine, de villa pirorum, surnom d’une « villa » ou grande ferme entourée de poiriers.
Dans un livre édité en 1993 par les éditions Léon Puthon, tiré à 2500 exemplaires, et intitulé Villepreux - un siècle d'images, on trouve une autre étymologie, peut -être moins flatteuse, mais associant fortement Villepreux à la notion de « ferme » : villa porcorum (domaine des porcs). Citons aussi, toujours tiré de la même source, villaperour - villaperor, villapereur (des lépreux). Villepreux en effet aurait été au XIIe siècle une ville de lépreux avec une maladrerie, située près du domaine dit de Grand'Maisons, au lieu-dit Saint-Vincent.époque comme l’atteste la découverte d’un cimetière mérovingien en haut de la pépinière de l’école d’horticulture Le Nôtre, à la fin du XIXe siècle (aujourd’hui Centre de formation professionnelle).
Les seigneurs de Villepreux - Du XIe siècle à 1789, Villepreux compte 34 seigneurs qui se succèdent sans pour autant se ressembler. Beaucoup d'entre eux relient l'histoire de la ville à la "grande Histoire" - Les sires du Puiset furent aussi comte de Jaffa, actuellement en Israël, et seigneurs de Bira (al Bîra alias Bîrejik), sur l’Euphrate. - Constance de Courtenay, dame de Villepreux (+1231) était petite-fille de Louis VI le gros et sœur de Pierre II, empereur de Constantinople. - Le frère du cardinal Balue, celui que l’imagerie populaire représente emprisonné par Louis XI dans une cage suspendue, fut seigneur de Villepreux. - Saint-Vincent de Paul vécut longtemps à Villepreux étant précepteur des Gondi et qu’il y fit venir Louise de Marillac. - Les Francini, comtes de Villepreux, sont les créateurs des jeux d’eau du château de Versailles. - Georges Nagelmackers (1845-1905) créateur de la Compagnie internationale des wagons-lits (1876), de l’Orient Express, du Transsibérien, du mythique Pera Palas d’Istamboul (1892), où Agatha Christie écrivit Le Crime de l’Orient express, mourut à Villepreux. | ||||||||
Villepreux, collection CPA LPM 1900 | ||||||||
Clayes
« Clayes » viendrait d'un nom d'origine normande ou celte, cloi, clôture ou claie. La ville s'appela d'abord « Cleta » puis « Escleux » en 1431, « Clayette » en 1550 et enfin « Claix » ou « Clayes » en 1680. La commune a ajouté « sous-Bois » à son nom le 27 juillet 1931.
- Préhistoire : Les bifaces polis, haches taillées et bracelets en bronze découverts et aujourd'hui conservés au musée d'archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye témoignent de l'occupation du site dès la préhistoire. - Moyen-Âge : les terres des Clayes appartiennent à Simon de Cloyes qui y a fait construire un château, en 1118, à l'ouest de l'église construite vers 1100. En 1875, des fouilles pour la construction du mur de clôture du cimetière, révèlent une caveoubliée ayant appartenu à ce château. - 1357 : invasion de Charles le Mauvais. Ses troupes campent trois mois dans les villages des Clayes, de Villepreux et de Trappes, pillent les paroisses. Une bataille entre les troupes royales et celles du roi de Navarre a lieu à l'est du village. Le vallon est longtemps désigné comme "Près Bataille". - 1360 : Pierre Potel, écuyer du roi, fait construire un hôtel seigneurial dont l'aile sud, seul vestige depuis 1792, abrite aujourd'hui la bibliothèque municipale. Cet hôtel fut édifié sur l'emplacement d'une maison de campagne appartenant aux religieuses de Notre Dame des Anges de Saint Cyr de l'Ordre des Bénédictines et qui fut brûlée pendant l'occupation de Charles le Mauvais. L'hôtel seigneurial formait un carré entouré d'une double enceinte, une muraille et des fossés qui subsistent jusqu'en 1866 où ils furent comblés par M. Martignon. - 1368 : Les terres des Clayes passent à Jean de Meslindon, allié à la famille de Villeneuve jusqu'en 1517. Il appartient ensuite à 4 propriétaires successifs : Lambert Maigret, contrôleur général, André Leroy, notaire et secrétaire de François 1er, Gaillard Spifaine, contrôleur général des finances et Guillaume Poyet, second président du Parlement de Paris. - 1546 : Anne de Pisseleu, favorite de François Ier, obtient de son amant les terres. des Clayes - 1556 : Diane de Poitiers, favorite de Henri II devient la nouvelle propriétaire. Le domaine passe par héritage à sa fille Françoise de Brézé qui le vend à François Coignet, notaire et secrétaire du seigneur de Pontchartrain. De nombreux propriétaires se succéderont notamment le comte d'Albon. - 1600: Sur le plateau au sud de la commune se trouvent des rigoles du XVIIe siècle ayant servi à alimenter Versailles en eau. - Révolution française : Le 20 novembre 1791, le curé Le Duc est relevé de ses fonctions de Maire et remplacé par Nicolas Barré, procureur de la commune. En octobre 1793, l'une des deux cloches de l'église est envoyée à la fonderie de canons. Le 11 frimaire 1793, le culte catholique cesse et les ornements et vases en argent de l'église sont offerts pour "le soutien de la République". Ventose an II, "les linges, ornements et fers" de l'église sont transportés au magasin du district de Versailles. Le 9 germinal an II, Martin Gascoin, le premier instituteur des Clayes est nommé. - 1799 : un poste télégraphique est installé sur la Butte du Moulin faisant partie de la ligne Paris - Brest mise en place par Claude Chappe. La ligne est fermée et le poste abattu en 1852. - 1800 - 1815 : les Delaborne font construire un château face à l'ancien hôtel seigneurial | ||||||||
Façade sur le parc du château, collection CPA LPM 1900 | ||||||||
La gare de Villepreux les Clayes
Située sur le territoire de la commune des Clayes-sous-Bois, à proximité de Villepreux
1854 : création de la gare de Villepreux - Les Clayes.
1910 : Le vendredi 18 juin 1910, une collision entre l'express 477 de la ligne Paris-Granville et l'omnibus arrêté en gare de Villepreux fait 16 morts. Seuls quelques wagons ne sont pas détruits par la collision ou la proie des flammes.
2009 : La gare fait l'objet d'une rénovation à partir du 6 novembre 2009 pour une durée prévue de 9 mois afin notamment de faciliter l'accès aux handicapés. | ||||||||
La gare de Villepreux les Clayes coté intérieur, collection CPA LPM 1900 | ||||||||
La gare de Villepreux les Clayes coté intérieur, collection CPA LPM 1900 | ||||||||
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Route de la gare de Plaisir Grignon, collection CPA LPM 1900
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01- Fontenay-le-Fleury 02- Villepreux–Les Clayes 03- Plaisir–Les Clayes 04- Plaisir–Grignon 05- Villiers–Neauphle–Pontchartrain 06- Montfort–l'Amaury-Méré 07- Garancières–La Queue 08- Orgerus–Béhoust 09- Tacoignières–Richebourg 10- Houdan 11- Marchezais–Broué 12- Dreux | Gare de Plaisir–Les Clayes - Floppy36 | |||||||
La gare est mise en service le 15 juin 1864 avec l'ouverture de la voie entre la gare de Saint-Cyr et la gare de Dreux. Le bâtiment voyageurs a été rénové en 2011.
Plaisir L'origine du nom de la commune viendrait du fait que Gaston d'Orléans, Monsieur le frère du Roi Louis XIV, venait y prendre ses plaisirs Il pourrait dériver du latin placicium, il plaît, ou bien de plescicium, place forte.
Les terrains deviennent la propriété de l'abbaye de Saint-Denis en 768. La construction du prieuré daterait du VIIIe siècle et l'église Saint-Pierre du milieu du XIIIe siècle.
Plaisir est rattachée à la baronnie de Neauphle-le-Château à l'époque féodale.
Le territoire entre dans le domaine royal par le mariage de François Ier avec Claude de France. En 1537, il disposa du fief de Neauphle-le-Château-Plaisir en faveur de sa maîtresse, Anne de Pisseleu. Le dernier seigneur de Plaisir fut Louis Hercule Timoléon de Cossé-Brissac, commandant de la garde de Louis XVI.
À la fin du XVIIIe siècle, la population compte environ un millier d'habitants sur sept hameaux : la Bretéchelle, la Boissière, le Buisson, la Chaîne, le Village, les Petits-Prés et les Gâtines. Le centre du village de Plaisir se situe à la conjonction de deux ruisseaux, le ru Maldroit et le ru Sainte-Apolline.
En 1862, le chemin de fer apparaît à Plaisir ainsi qu'un dépôt de mendicité à la ferme des « Petits-Prés » qui appartenait au comte de Pontchartrain. L'asile fonctionnait de manière autonome, les nonnes y jouaient un rôle prépondérant. « Elles occupaient des fonctions administratives et d'infirmerie, étaient en charge de la lingerie, des cuisines et des tâches ménagères ». Celui-ci se transformera rapidement en asile départemental pour toute la Seine-et-Oise, puis en hôpital gérontologique et médico-social. La ville accueille un deuxième hôpital psychiatrique, Charcot.
En 1900, le petit village agricole de Plaisir dépasse à peine le millier d'habitants, soit autant qu'au XVIIIe siècle. Sa population double dans la première moitié du XXe siècle grâce aux capacités d'accueil des asiles psychiatriques.
À partir des années 1960, Plaisir subit une explosion de l'urbanisation. Celle-ci est attribuée à la création de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines et au premier Schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme de la région parisienne (SDAURP) de 1965. Pour Plaisir, le SDAURP se concrétise par la création de la zone opérationnelle d'habitat (ZOH, qui deviendra une ZAC) de Plaisir-Les Clayes (1966) qui prévoit l'implantation de 7 500 logements, des activités industrielles dans les quartiers des Ébisoires et Vicomtes et commerciales dont l'embryon de l'actuel centre commercial régional « Grand Plaisir ». À partir de 1965, les promoteurs privés achètent des terrains pour les lotir. La population de Plaisir est alors multipliée par sept en 15 ans | ||||||||
Les Petits Prés, collection CPA LPM 1900 | ||||||||
Pont de chemin de fer à proximité de la gare de Plaisir-Grignon.Collection CPA LPM 1900 | ||||||||
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Gare de Plaisir Grignon, collection CPA LPM 1900 | ||||||||
01- Fontenay-le-Fleury 02- Villepreux–Les Clayes 03- Plaisir–Les Clayes 04- Plaisir–Grignon 05- Villiers–Neauphle–Pontchartrain 06- Montfort–l'Amaury-Méré 07- Garancières–La Queue 08- Orgerus–Béhoust 09- Tacoignières–Richebourg 10- Houdan 11- Marchezais–Broué 12- Dreux | Gare de Plaisir–Grignon - | |||||||
La gare de Plaisir-Grignon
Elle est mise en service le 15 juin 1864 avec l'ouverture de la voie entre la gare de Saint-Cyr et la gare de Dreux.
Gare de bifurcation, elle est située au point kilométrique[2] (PK) 32,218 de la ligne de Saint-Cyr à Surdon, entre les gares de Plaisir - Les Clayes et de Villiers - Neauphle - Pontchartrain.
Elle est l'origine de la ligne de Plaisir - Grignon à Épône - Mézières. La première gare après Plaisir - Grignon est la gare de Beynes.Son d'altitude est de 106 m. | ||||||||
Gare de Plaisir Grignon, collection CPA LPM 1900 | ||||||||
Le château de Grignon
Le château de Grignon est un château du XVIIe siècle situé dans la commune de Thiverval-Grignon, dans le département des Yvelines. Il est actuellement le siège d'une école nationale supérieure agronomique rattachée à l'Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement (AgroParisTech).
Histoire pré-révolutionnaire
Le château de Grignon fut édifié en 1636 par Nicolas de Bellièvre, marquis de Grignon et seigneur de Neauphle, fils de Pomponne de Bellièvre (1529 - 1607), président à mortier du Parlement de Paris puis chancelier de France jusqu'à sa mort, qui avait acheté le domaine à Diane de Poitiers au XVIe siècle.
Architecture et jardins
Situé au cœur d'un parc de 300 hectares clos par un long mur, le château construit en U dans le style Louis XIII (parement de briques et de pierres) est entouré de nombreux autres bâtiments composés d'anciens communs et d'installations plus récentes à vocation scientifique datant du XIXe siècle, puis du XXe siècle.
Histoire post-révolutionnaire
A la Révolution française, après la dernière marquise de Grignon, Madame de Brassac, le domaine devient la propriété de Monsieur Auguie dont la fille épouse le maréchal Ney en 1802. Le mariage est célébré à Thiverval dans la maison du maire (appelé par la suite le Château de Thiverval).
Le futur Maréchal Bessières d'Istries lui ayant acheté le château, le parc les terres et les fermes de Grignon en 1809, sa veuve les met en vente en 1826. L'adjudication a lieu en faveur de Charles X qui en fait l'Institution royale agronomique de Grignon. Cette école d'agriculture de Grignon changera plusieurs fois d'appellation : elle devient l'École impériale d'agriculture en 1852, l'École nationale d'agriculture en 1870, l'École nationale supérieure d'agronomie de Grignon en 1960 puis l'Institut national agronomique Paris-Grignon en 1971. C'est aujourd'hui AgroParisTech, ce qui en fait la plus ancienne des écoles d'agriculture et d'agronomie françaises.
Les élèves y passent la première année de leur scolarité à l'école, et sont logés dans des résidences voisines du château. Des laboratoires de recherche sont également installés sur le site (laboratoires du centre INRA de Versailles-Grignon ou laboratoires associés comme le CETIOM) ainsi que des administrations de l'INRA. | ||||||||
Le château de Grignon.Collection CPA LPM 1900 | ||||||||
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La gare de Villiers - Neauphle - Pontchartrain, collection CPA LPM 1900 | ||||||||
01- Fontenay-le-Fleury 02- Villepreux–Les Clayes 03- Plaisir–Les Clayes 04- Plaisir–Grignon 05- Villiers–Neauphle–Pontchartrain 06- Montfort–l'Amaury-Méré 07- Garancières–La Queue 08- Orgerus–Béhoust 09- Tacoignières–Richebourg 10- Houdan 11- Marchezais–Broué 12- Dreux | | |||||||
Gare de Villiers - Neauphle - Pontchartrain
La gare fut construite pour servir de gare d'attache à la locomotive destinée au transport de remblais. Le succès de cette ligne fut immédiat à tel point que, au XIXe siècle, le trafic des voyageurs de la gare était supérieur à celle de Montfort-l'Amaury - Méré. La gare avait l'avantage de desservir Paris grâce au train express de Granville dès 3 h 30 du matin. | ||||||||
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La gare de Villiers - Neauphle - Pontchartrain, coté intérieur CPA LPM 1900 | ||||||||
Neauphle le Château
Neauphle est un archétype toponymique commun au nord-ouest de la France. Il apparait sous différentes formes recensées par Albert Dauzat et Charles Rostaing à l'article Neaufles-Saint-Martin : Neauphle (île-de-France), Neaufles (Eure), Neauphe (Basse-Normandie), Niafles (Mayenne)..
Il s'agit d'un composé d'origine germanique, basé sur niuwe, nēowe, nouveau et *alach (gotique ahls, vieux haut allemand a'ah, moyen haut allemand ala), temple. Il se réfère probablement à des lieux de culte de la religion germanique primitive,les francs étant restés païens lors de leur installation au nord de la Gaule. La localisation de ce type toponymique au nord de la France uniquement, conforte cette hypothèse. Le site est occupé pendant la Préhistoire.
Le château fort fut détruit par les Anglais lors de la guerre de Cent Ans.
En 1478, la baronnie de Neauphle-le-Château est rattachée au comté de Montfort-l'Amaury - les deux fiefs appartenant au duc de Bretagne -, mais Olivier le Daim, qui a reçu le comté de Meulan dont relève la baronnie s'y oppose et le rattachement n'est entériné qu'en 1483, après la mort d'Olivier le Daim.
Réunie à la couronne au XVIe siècle, Neauphle-le-Château passe ensuite entre les mains de divers seigneurs jusqu'à la Révolution. En 1798 : le clocher de l'église est réquisitionné pour l'installation d'un télégraphe Chappe, relais entre le poste des Clayes-sous-Bois et celui de La Queue-lez-Yvelines ; le télégraphe sert jusqu'en 1851.
En 1827, Jean-Baptiste Lapostolle fonde la distillerie Grand Marnier.
Le 8 octobre 1978, l’ayatollah Khomeini expulsé d’Irak se réfugie en France, et s’installe en exil à Neauphle-le-Château, d'où il rentre en Iran le 1er février 1979. Téhéran a ainsi une rue Neauphle-le-Château où se trouve l'ambassade de France. La propriété où il résidait, à l'angle de la route de Chevreuse et de la sente des Jardins, a longtemps été clôturée et interdite d'accès et l'habitation est aujourd'hui détruite. Le gouvernement iranien a fait une demande afin de transformer en musée l'ancienne résidence de l'ayatollah Khomeini. | ||||||||
La gare de Villiers - Neauphle - Pontchartrain, coté intérieur CPA LPM 1900 | ||||||||
Villiers-Saint-Frédéric.
Le village est habité depuis 3 000 ans avant Jésus-Christ. Ce n'est qu'en 1783, en reconnaissance envers le Comte de Maurepas, Monseigneur Frédéric Phélypeaux, que l'on remplaça son ancien nom, un peu trivial de Villiers-Cul-de-Sacq, par Villiers-Saint-Frédéric.
Jouars-Pontchartrain
Le territoire de Jouars-Pontchartrain est habité depuis la plus haute antiquité. Des vestiges datant du néolithique ont été trouvés à l'occasion du chantier de la déviation de la RN 12.
Le site de la ferme d'Ithe, situé au bord de la Mauldre et à l'ouest du hameau de Jouars, mais sur le territoire communal du Tremblay-sur-Mauldre, correspond à une ancienne agglomération gallo-romaine du nom de Diodurum ou Divo durum. Par la suite, l'agglomération se développa plus haut le long de la route venant de Neauphle-le-Château, avant de décliner durablement à partir du VIe siècle.
Le développement du bourg de Pontchartrain est lié à la déviation au XVIIe siècle de la route de Paris à Dreux qui passait auparavant par Neauphle-le-Château. Cette déviation fut décidée par le comte de Maurepas, alors propriétaire du château et avait pour but de faciliter le trafic en évitant la montée dangereuse vers la butte de Neauphle. Par la suite, le bourg prospéra en fonction de la circulation sur cette route importante du royaume. | ||||||||
La gare de Villiers - Neauphle - Pontchartrain, coté intérieur CPA LPM 1900 | ||||||||
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La gare de Montfort-l’Amaury - Méré, coté intérieur CPA LPM 1900 | ||||||||
01- Fontenay-le-Fleury 02- Villepreux–Les Clayes 03- Plaisir–Les Clayes 04- Plaisir–Grignon 05- Villiers–Neauphle–Pontchartrain 06- Montfort–l'Amaury-Méré 07- Garancières–La Queue 08- Orgerus–Béhoust 09- Tacoignières–Richebourg 10- Houdan 11- Marchezais–Broué 12- Dreux | Photo par Parisdreux | |||||||
Montfort-l'Amaury — Méré
La gare est mise en service le 15 juin 1864 avec l'ouverture de la voie entre la gare de Saint-Cyr et la gare de Dreux .Établie à 94 m d'altitude, la gare de Montfort-l'Amaury - Méré est située au point kilométrique (PK) 44,324 de la ligne de Saint-Cyr à Surdon, entre les gares de Villiers - Neauphle - Pontchartrain et de Garancières - La Queue. | ||||||||
La gare de Montfort-l’Amaury - Méré, coté cour CPA LPM 1900 | ||||||||
Montfort-l’Amaury
Montfort-l’Amaury a pris le nom d’Amaury Ier, le premier comte de Montfort.
C’est le roi Robert II (972-1031) qui fit construire le château-fort en 996 sur la butte de Montfort.
Montfort-l’Amaury fut le fief de la famille des Montfort depuis le début du XIe siècle avec Guillaume de Hainaut. C’est son fils, Amaury Ier (1028-1053), qui fit construire les remparts dont on peut voir encore des vestiges.
La seigneurie de Montfort-l’Amaury est érigée en comté au profit du fils de Simon IV (1165-1218).
Au cours de la guerre de Cent Ans (1337-1453), le château fort sera détruit par les Anglais.
Le comté de Montfort fut lié au duché de Bretagne à la suite du mariage de Yolande de Montfort avec Arthur II de Bretagne en 1292. Il reviendra à la couronne de France en 1547 lors de la réunion définitive du duché de Bretagne à la France par l’accession au trône de France de son dernier duc Henri II après qu’Anne de Bretagne (1477-1514) eut épousé successivement les rois de France Charles VIII et Louis XII et que sa fille Claude de France (1499-1524) eut épousé François Ier.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795. | ||||||||
La gare de Montfort-l’Amaury - Méré, coté cour CPA LPM 1900 | ||||||||
Méré
Autrefois dénommé Merey, ce village est le plus ancien du canton, il est antérieur à Montfort-l'Amaury. Sa création remonterait à l'époque mérovingienne vers le VIII e siècle., il est antérieur à Montfort-l'Amaury. Sa création remonterait à l'époque mérovingienne vers le VIII e siècle.
Sous Pépin le Bref, c'était la ville principale du Conté de Madri.
En 774, sous Charlemagne, elle reçut le titre de Ville Royale. La paroisse était alors rattachée au Doyenné de Mantes.
A la fin du X ème siècle, des moines bretons fuyant les normands fondent l'Abbaye de Saint Magloire, dont Méré devient l'une des paroisses en 980.
Sur le plan civil, Méré est alors le chef-lieu d'une prévôté rattachée à la Châtellenie Royale de Saint-Léger, qui comprend en plus les actuelles communes de Galluis, Grosrouvre, Mareil-le-Guyon et Bazoches-sur-Guyonne.
En 1204, cette châtellenie passe sous l'autorité des Comtes de Montfort, mais Méré garde son statut de chef-lieu de prévôté et ses privilèges de Ville Royale.
La naissance de Versailles a provoqué le déclin de Méré ainsi que celui de Montfort-l'Amaury.
En 1861, l'arrivée du chemin de fer et la création de la gare entraînent un regain d'activités de la commune : une zone industrielle se développe tout autour.
Pendant la guerre de 1870, les prussiens occupent la commune, par contre, elle ne souffre pas des deux guerres mondiales Fondateur d’une théorie économique innovante qui s’est développée au XVIII éme siècle sous le nom de "Physiocratie", chirurgien et médecin de Madame de Pompadour, François Quesnay (1694-1774) a vu le jour dans notre commune à Méré. Fils d’un laboureur, il y est né en 1694 et y vécut une enfance modeste. Il y demeura jusqu’à l’âge de 17 ans avant de devenir apprenti graveur à Paris puis chirurgien. Il connut alors une ascension sociale fulgurante qui le mena du cercle des encyclopédistes à la cour de Versailles où il fut anobli par Louis XV.
Désiré Léopold Bellan (1857-1936) est né à Méré, le 20 septembre 1857.
Raoul Breton (1896-1959) rassemble autour de lui et de son piano à Paris ou dans sa résidence secondaire, à Méré, dans la maison du Colombier, les plus grands auteurs et interprètes de l’Hexagone.
L'écrivain Colette a résidé à Méré de 1936 à 1940 dans sa résidence "le Parc", dont une des fenêtres (un oeil de boeuf) a été l'objet d'un de ses poèmes.
Le principal monument historique de Méré est son église "Saint-Denis-de-Méré" : église en pierre du XIII e et XV e siècle, avec un clocher-tour carré de deux étages percé de hautes baies géminées et surmonté d'une flèche octogonale couverte d'ardoise. | ||||||||
La gare de Montfort-l’Amaury - Méré, coté cour CPA LPM 1900 | ||||||||
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La gare de Garancieres – La Queue, coté cour CPA LPM 1900 | ||||||||
01- Fontenay-le-Fleury 02- Villepreux–Les Clayes 03- Plaisir–Les Clayes 04- Plaisir–Grignon 05- Villiers–Neauphle–Pontchartrain 06- Montfort–l'Amaury-Méré 07- Garancières–La Queue 08- Orgerus–Béhoust 09- Tacoignières–Richebourg 10- Houdan 11- Marchezais–Broué 12- Dreux | Photo par Parisdreux | |||||||
Garancières — La Queue
Elle est mise en service le 15 juin 1864 avec l'ouverture de la voie entre la gare de Saint-Cyr et la gare de Dreux. La trains sont assurés en traction électrique depuis le 12 septembre 1984 (électrification de Plaisir - Grignon à Dreux). | ||||||||
La gare de Garencieres – La Queue, coté intérieur CPA LPM 1900 | ||||||||
GARANCIERES
D’après le mémoire de maîtrise -1993/1994 Stéphane Frère (Colombes). Extrait
Garancières: du germanique Waren, war, défense, d’où garen, garan. Peut-être aussi d’un anthroponyme Warinharius, ancien propriétaire des lieux ? Plus probablement issu de la garance, rubiacée exploitée pour ses racines donnant une teinture rouge (Charles Estienne, « maison rustique » livre II, ch.67, 1564, cite Garancières près Montfort comme couvert de garance indigène et d’autres lieux de culture en Drouais, Evrecin et Beauce). Le mot de garance vient du latin verantia, deverus, vrai, qualifiant la beauté du rouge extrait, ayant donné warantiapuis waranceras. On trouve aussi warance, guarance, waranciaau XIII°, warance et warenchiaau XV°. La correspondance du duc d’Aiguillon (1780-1783) mentionne l’existence de teinturerie à Garancières.
La fabrication de pierre à chaux est attestée en 1755 à propos d’une parcelle appartenant à Jacques Pichard : « 8 perches de terre assise au lieu-dit ruelle Brocquet ... tenant d’un bout à Philippe Chiquet ou les carrières àchaux... ». | ||||||||
A l’est du bourg, environ à 1800 mètres, existait autrefois une maladrerie. La plus ancienne mention existante en est donnée dans le dénombrement du comté de Montfort effectué en1479 par le seigneur du Breuil pour le duc de Bretagne. On pense que le curé de Garancières en était l’administrateur. La coutume de Montfort (1556) mentionne « les maîtres administrateurs de la maladrerie de Garancières » et montre leurs signatures (A.D.Y. 2F24). Pierre d’Ecorchevel, seigneur du Breuil en fait, en 1556, une description destinée à la Reine : « 33 arpents et 50 perches, maisons, masures, cour, jardin, colombier à pied, granges, étables et chapelle fondée de Marie-Madeleine, assis près leditlieu du Breuil tenant d’un côté au chemin qui mène de Garancières à Autouillet, d’autre côté aux hoirs de Jean Grenet, d’un bout au chemin qui mène de Elleville à Montfort, d’autre bout à la vigne d’icelle maladrerie ». Il semble qu’elle ait cessé toute activité déjà au milieu du XVII°. Le patrimoine foncier reste assez important pour être attribué successivement à :
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La Queue
Cauda (La Queue) s’est implanté au VII ème ou au VIII ème siècle sur une voie romaine qui fut longtemps la route de Paris à Dreux vers la Bretagne. Cette voie romaine s'identifiait avec avec « le Chemin du Roy » (ou de quarante sous).
C’est au XVII ème siècle qu’apparaît la route qui deviendra la R.N. 12 (avant sa déviation). Cauda relevait de l’Abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Radulfus de Cauda (Raoul de La Queue) est sans doute en 1106 le Seigneur à l’origine de la dynastie qui va dominer notre commune jusqu’au XVIII ème siècle. En 1260 apparaît un premier « Chevalier de La Queue », Simon.
Au siècle suivant la Seigneurie de La Queue devient l’une des branches de la famille de Maintenon. On trouve trace d’un Guillaume de Maintenon dit « de la Queue ».
Au XV ème siècle cette branche Maintenon de La Queue se soude à celle des de Prez.
Dès lors les de Prez, seigneurs de La Queue, auront une existence mouvementée qui amènera l’un d’eux, Bernard, à épouser une enfant naturelle de Louis XIV, Louise de Maison-Blanche. Elle était la fille d’une femme de chambre de la favorite du Roi, Madame de Montespan. Née le 17 juin 1676, Louise de Maison-Blanche est décédée le 12 septembre 1718. Son acte de décès figure dans les archives de La Queue lez Yvelines. Il mentionne explicitement son identité, « Louise de Bourbon de Maison-Blanche, fille naturelle de Louis XIV ».
Mariée en 1696 avec Bernard de Prez, baron de La Queue, Louise aura onzeenfants dont plusieurs filles qui seront admises à la Maison Royale de Saint-Louis, fondée à Saint-Cyr par Madame de Maintenon.
Après la Révolution de 1789 un acte du 27 juillet 1792 précise que « Elisabeth Héloïse, fille mineure de Guillaume-Jacques Deprez (en un seul mot) cultivateur, a épousé Frédéric Buttaud.
Le 8 septembre 1796, sa sœur épousait Jacques Toussaint Claye, notaire à La Queue. Sa descendance n’a cessé d’habiter notre village. Ainsi les familles Le Sieur, Muret, Ennement, Bortoli ont-elles des parentés lointaines avec les Seigneurs de La Queue.
Le premier registre des délibérations du Conseil Municipal de la commune de « Gaslluis-La Queue » a été ouvert le dimanche 21 février 1790.
Le 9 mars 1847, le Conseil Municipal décide la construction d’une église à La Queue.
Le 15 mars 1883, un décret décide que la commune de Gaslluis-La Queue formera à l’avenir deux municipalités distinctes et deux communes : Galluis et La Queue., et c’est le 3 février 1884 que pour le première fois la commune prend officiellement son nom de La Queue-lez-Yvelines. Elle a près de 900 habitants.
La Queue lez Yvelines était une ville-étape essentiellement composée d’auberges et de relais de poste
En 1971 la déviation du village est ouverte et la commune retrouve son calme. La population actuelle est légèrement supérieure à 2000 habitants. | ||||||||
La gare de Garencieres – La Queue, café de la gare CPA LPM 1900 | ||||||||
La gare de Garencieres – La Queue, coté intérieur CPA LPM 1900 | ||||||||
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La gare d'Orgéus-Béhoust CPA LPM 1900 | ||||||||
01- Fontenay-le-Fleury 02- Villepreux–Les Clayes 03- Plaisir–Les Clayes 04- Plaisir–Grignon 05- Villiers–Neauphle–Pontchartrain 06- Montfort–l'Amaury-Méré 07- Garancières–La Queue 08- Orgerus–Béhoust 09- Tacoignières–Richebourg 10- Houdan 11- Marchezais–Broué 12- Dreux | Photo par Parisdreux | |||||||
Orgerus - Béhoust
La gare est mise en service le 15 juin 1864 avec l'ouverture de la voie entre la gare de Saint-Cyr et la gare de Dreux. | ||||||||
La gare d’Orgérus - Behoust, coté intérieur CPA LPM 1900 | ||||||||
Histoire d’Orgerus et de ses environs 2009 par Jean-Luc Dambrine
ORGERUS s’appelait autrefois BÉCONCELLES. Le hameau du Moutier, dans lequel se trouve encore aujourd’hui l’église, était le chef lieu de la Paroisse.
Au IXème siècle, BISCONCELLA (BÉCONCELLES) était le centre de nombreuses possessions de l’Abbaye de St Germain des Prés, à Garancières, Auteuil, Flexanville, Maule, Osmoy, Orvilliers etc... A Béconcelles même une agglomération de 26 feux était serve de l’Abbaye qui possédait un bois, huit hectares de terre et une église assez solidement construite.
En 1064, ces biens et cette église étaient devenus la propriété de Geoffroy des Gomets qui les céda quelques temps après au Prieuré St Georges de Bazainville qu’il venait de fonder. Il réserva toutefois l’usufruit des droits qu’il prélevait sur cette paroisse en faveur de son frère Ours de Gomets. Cependant, après la mort de celui-ci, ces revenus passèrent à l’archidiacre Guillaume, puis à Simon de Neauphle, qui en fit l’abandon définitif devant St Yves, évêque de Chartres le 13 mai 1098.
En 1206, Hugues de Camilly, fils de Nivart se dit "Dominus Besconcellarum".
En 1230, Aubert d’Andrezel, était vassal du Comte de Montfort, pour cette seigneurie et avait lui-même pour vassaux Laurent de Béconcelles et Hubert et Guillaume des Orgerus. C’est vers cette époque que l’on entend pour la première fois parler d’Orgerus ou Orgerens à l’origine. C’était une dépendance du Château d’Orgerus qui appartenait alors ainsi que l’on a vu ci-dessus à Hubert & Guillaume.
A la mort de Jean de Montfort en 1248, une soeur de Marguerite et de Laure de Montfort avait reçu en dot, à son mariage avec Simon de Clermont qui fut plus tard connétable, le Moutier des Orgerus qui comprenait alors, outre la seigneurie, une agglomération de plus de 30 feux. | ||||||||
Château du Moutier à Orgerus CPA collection LPM 1900 | ||||||||
En 1282, le Comte de Dreux à qui appartient Béconcelles meurt. La veuve Béatrix entre en jouissance des biens avec la garde noble de ses enfants mineurs et en 1286, elle rend compte de sa tutelle à son fils aîné Jean Comte de Dreux, mais elle jouit de la propriété jusqu’en 1315, époque de sa mort, c’est-à-dire pendant 33 ans. A partir de ce moment le nom de BECONCELLES disparaît et celui d’ORGERUS reste seul. On voit encore aujourd’hui l’emplacement sur lequel était construit le château de Béconcelles, à droite du chemin vicinal ordinaire, allant d’Orgerus à Bazainville et un peu plus au dessus du Moutier. A peu de distance le long d’un chemin dit chemin de la croix, une croix provenant d’un ancien cimetière a été rapportée et scellée à cet endroit. C’est cette croix connue encore aujourd’hui sous le nom de Croix St Denis. Elle provient probablement de l’ancienne seigneurie de Béconcelles qui avait paraît-il à peu de distance de là son église et son cimetière. L’église actuelle quoique anciennement construite à cet endroit, ne l’a été que lors de la démolition de l’autre à Béconcelles, et entre les deux seigneuries pour mettre fin à un différend survenu entre les deux seigneurs qui voulaient l’avoir chacun dans son château.
Pour continuer la lignée des propriétaires du Château d’Orgerus, qui existe seul maintenant, on retrouve en 1284 une autre Béatrix des Orgerus, porte sur son sceau une branche de fleurs avec cette légende : "Demoiselle Béatrix des Orgerens". Au XVème siècle cette seigneurie est aux La Fontaine.
En 1556, Antoine de Cannion, Chevalier, possède la chatellerie d’Orgerus comprenant outre cette paroisse, Flexanville et Béhoust.
En 1739, elle appartient à Monsieur de Cuisy et en 1745 au Président Maisons.
En 1839, près de cent ans après, on retrouve cette propriété au nom du Sieur Pajot de Juvigny, Baron d’Orgerus, en 1869, c’est Monsieur le Marquis de Crillon qui est propriétaire du domaine.
Enfin, depuis 1872, c’est Monsieur le Duc de Polignac qui jouit du dit immeuble. Mais des 247 hectares qu’il contenait à l’origine, il n’y a plus aujourd’hui que 152 hectares, de surplus, soit plus de 100 hectares ont été vendu à Monsieur le Marquis de la Roche Dragon, passé en 1840 à Monsieur Roché-Liquot, en 1871 à Monsieur Foriel de Bisschop, enfin en 1884 à Monsieur Poirier de Béhoust. Mais cette partie vendue n’était pas attenante à la propriété. | ||||||||
Le château de Béhoust, coté intérieur CPA LPM 1900 | ||||||||
BEHOUST Texte issu du site de la mairie
La première notification de Béhoust apparaît en 1230, Huet d’Orgerus est le vassal du Compte de Montfort pour Béhoust.
Du 15ème siècle au 19ème siècle l’histoire de Béhoust se confond avec celle du château et de ses différents propriétaires.
En 1803 les communs du château sont restaurés dans le style des écuries de Versailles, les propriétaires se succèdent jusqu'à la fin du 19ème siècle
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Le château de Béhoust, CPA LPM 1900 | ||||||||
La gare d’Orgérus - Behoust, coté intérieur CPA LPM 1900 | ||||||||
Béhoust, le pont de la Masse CPA LPM 1900 | ||||||||
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La gare de Tacoignières -Richebourg, coté cour CPA LPM 1900 | ||||||||
01- Fontenay-le-Fleury 02- Villepreux–Les Clayes 03- Plaisir–Les Clayes 04- Plaisir–Grignon 05- Villiers–Neauphle–Pontchartrain 06- Montfort–l'Amaury-Méré 07- Garancières–La Queue 08- Orgerus–Béhoust 09- Tacoignières–Richebourg 10- Houdan 11- Marchezais–Broué 12- Dreux | Photo par Parisdreux | |||||||
Tacoignières — Richebourg
La gare est mise en service le 15 juin 1864. Établie à 137 m d'altitude, la gare de Tacoignières - Richebourg est située au point kilométrique (PK) 55,624 de la ligne de Saint-Cyr à Surdon, entre les gares d'Orgerus - Béhoust et de Houdan | ||||||||
La gare de Tacoignières -Richebourg, coté intérieur CPA LPM 1900 | ||||||||
Richebourg Le nom de « Richebourg » est interprété par certains comme dérivé d'un nom germanique, Reichburg (lieu fort) riche étant pris dans le sens de fort, puissant. Toutefois, l'ancienne écriture: Rickburg et Riquebourg trouvée sur des cartes anciennes rapprocheraient du vocable "Ricke" (chevrette) Le lieu d'élevage des chèvres.
Site habité dès l'époque préhistorique. Un enclos a été repéré par prospection aérienne dans des champs cultivés
Une villa gallo-romaine y a également été découverte. Elle a fait l'objet de plusieurs sondages menés par le Club d'Histoire et d'Archéologie de Richebourg (1987-1993) puis d'une campagne de fouille pluri-annuelle menée par le service archéologique des Yvelines (1994-1998).
La seigneurie est la propriété des Seigneurs de Richebourg jusqu'au XVe siècle, puis passe dans les mains de diverses familles.
La commune s'appelait Saulx-et-Richebourg jusqu'en 1800. Deux voies antiques (romaines?) traversent son territoire. Le château
Richebourg fut au Moyen Age, un fief important qui assuma un rôle défensif, comme en atteste la motte féodale toute proche du château actuel.
Bientôt un château féodal, puis un magnifique donjon de pierre (1522) le remplacèrent.
Le château actuel, bâti autour de ce donjon date des XVIe, XVIIe ,XVIIIe siècle et présente de très beaux appareillages de briques roses dans les frises bordant les toitures et dans les hautes cheminées renaissance.
Acquis par la Fondation Mallet en 1976, ce château abrite un centre médical et ne se visite pas. | ||||||||
Le château de Richebourg coté extérieur CPA LPM 1900 | ||||||||
Le château de Richebourg coté extérieur, photos/biron-philippe 2010 | ||||||||
La gare de Tacoignières -Richebourg, hotel de l'ouest CPA LPM 1900 | ||||||||
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La gare d’Houdan, coté cour CPA LPM 1900 | ||||||||
01- Fontenay-le-Fleury 02- Villepreux–Les Clayes 03- Plaisir–Les Clayes 04- Plaisir–Grignon 05- Villiers–Neauphle–Pontchartrain 06- Montfort–l'Amaury-Méré 07- Garancières–La Queue 08- Orgerus–Béhoust 09- Tacoignières–Richebourg 10- Houdan 11- Marchezais–Broué 12- Dreux | Photo par Parisdreux | |||||||
La gare est mise en service le 15 juin 1864. Établie à 105 m d'altitude, la gare de Houdan est située au point kilométrique (PK) 62,049 de la ligne de Saint-Cyr à Surdon, entre les gares de Tacoignières - Richebourg et de Marchezais - Broué. | ||||||||
Houdan
Écrit autrefois Hosdench, le nom "Houdan" correspond à un archétype germanique probablement franc, fréquent dans le nord de la France (Hesdin, Hodeng, Hodent, Houdain..) de Husiding "maison sur une hauteur".
Comté sous l'Ancien Régime, Houdan appartint à la famille des seigneurs de Montfort depuis le Xe siècle, puis fut rattachée au duché de Bretagne par mariage. La ville fut par la suite disputée par les Anglais et entra dans le domaine royal à la suite du mariage de Louis XII et d'Anne de Bretagne. Elle fut cédée par Louis XIV à la famille de Luynes en échange de terres proches du parc de Versailles et resta la propriété des Luynes jusqu'à la Révolution.
Donjon de Houdan Construit au début du XIIe siècle par Amaury III de Montfort, c'est un des derniers vestiges des anciennes fortifications de la ville. C'est une tour massive, isolée à l'ouest du bourg. Elle est utilisée actuellement comme réservoir d'eau. Ce n'est pas à proprement parler un donjon car elle ne fait pas partie d'un château fort. Cette tour ne fut jamais prise au cours de l'histoire. | ||||||||
Le donjon de Houdan est constitué d'une tour apparemment cylindrique de 16 m de diamètre et de 25 m de hauteur, flanquée de quatre tourelles de même hauteur et de 4,80 m de diamètre. Les murs ont une épaisseur moyenne de trois mètres.
La tour comprend trois niveaux : un rez-de-chaussée et deux étages. Les planchers intérieurs et la toiture ont disparu.
La porte d'accès se situait à 6 m du niveau du sol et donnait accès à un entresol.
1120-1137 : construction du donjon
1840 : classement comme monument historique
1880 : installation d'un réservoir de 200 000 litres dans le donjon, qui est ainsi transformé en château d'eau.
1903 : acquisition du donjon par la ville de Houdan (legs du dernier propriétaire privé, le docteur Aulet). | @Phillippe_28 2010 | |||||||
Le donjon de Houdan,collection CPA LPM 1900 | ||||||||
Café de la gare d’Houdan, CPA LPM 1900 | ||||||||
La gare d’Houdan, coté interieur CPA LPM 1900 | ||||||||
La gare d’Houdan, coté interieur @Parisdreux 2010 | ||||||||
LIGNE PARIS A GRANVILLE De Saint-Cyr à Dreux 11 | ||||
MARCHEZAIS - BROUE | ||||
Marchezais — Broué
La gare est mise en service le 15 juin 1864. Établie à 139 m d'altitude, la halte de Marchezais - Broué est située au point kilométrique (PK) 69,388 de la ligne de Saint-Cyr à Surdon, entre les gares de Houdan et de Dreux. La gare de Marchezais - Broué, coté interieur CPA LPM 1900 aujourd'hui disparue Marchezais
Marchezais s'appelait en 1250 « Marchères ». Son nom vient de Marchesium qui au moyen-âge désignait un lieu marécageux. L’écusson de la commune représente les roseaux, les silos et le blé, expression de la plaine céréalière. Marchezais est un village groupé autour de son église dont la voûte peinte a été refaite en 1998, elle était un point de sauvegarde pour les différents voyageurs. Comme dans de nombreux villages français, l'église est entourée du cimetière où dans un angle discret se trouve le "monument aux morts". En soit cela n'a rien de bien extraordinaire, en revanche on peut lire sur la plaque commémorative que certains Marcherois sont tombés pour la France pendant la guerre de 1914-1919 ! Faute du graveur ou circonstance de l'histoire qui voudrait que la grande guerre eut été plus longue à Marchezais qu'ailleurs ? A l'origine village purement agricole avec 5 fermes et de nombreux ouvriers agricoles aujourd'hui Marchezais est essentiellement peuplée de citadins venus s'installer à la campagne pendant les dernières vingt années, cependant l'activité agricole y demeure intense tant à raison des terres cultivées qu'à raison des industries de stockage et de transformation céréalières qui sont présentes sur site.
Broué
La commune fut constituée en 1790 en exécution des décrets de l'Assemblée Nationale des 15 janvier, 16 et 26 février 1790 qui ordonnaient la division de la France en 83 départements. Le département d'Eure et Loir fut divisé en 6 districts, 40 cantons et 462 paroisses.
La paroisse de Broué, qui avant 1790, dépendait du baillage royal de Dreux, fut comprise avec 15 autres communes dans le Canton de Bû. La gare de Marchezais - Broué, coté interieur CPA LPM 1900
La particularité du village est d'être bâti sur une taupinière de sable d'environ 3 km de circonférence d'une hauteur de 12 m au-dessus de la plaine environnante.
L'origine de Broué vient de Broilius, lieu destiné au pâturage.
Brolium, Broletum furent dégénérés au XII ème siècle. On retrouve Broetum vers 1 110, Broedatum vers 1 115, Brodéocum en 1 184, Broé en 1 250, puis Broeium, Brouetum dont notre idiome français a fait Brouez, puis Broué.
Il est probable que les premiers habitants sont venus de la forêt de Dreux.
Il devait s'agir de bûcherons ou charbonniers qui construiront leurs huttes sur le versant Sud de la butte, dominant ainsi la plaine.
Toute la partie Ouest de Broué était boisée. Le défrichement de ces bois aurait amené un tel dessèchement que le ruisseau , qui a sa source dans les collines près de Fontaine, n'a plus aujourd'hui qu'un faible débit et se tarit même l'été, alors qu'autrefois, cette source aurait eu assez d'eau pour faire tourner un moulin.
Le fait que des agriculteurs éleveurs s'installent à cet endroit est surprenant, car il faut creuser des puits de 30 m pour trouver l'eau potable, alors qu'à Marolles ou Bécheret, on trouve l'eau avant 10 m.
Des fouilles faites par M.Lainé mirent en évidence la présence d'une villa gallo-romaine, au lieu-dit "la Vieux Ville". Il y retrouva des losanges en mosaïque de marbre noir, certainement le dallage d'un temple, ainsi que des vases, une lance, une clé romaine, une bague, des pièces de monnaie et un graphium en bronze.
Il trouva également des cendres, du charbon et des fers tordus qui furent pour lui la preuve des invasions barbares dans notre région: notamment les Francs qui pillaient et incendiaient tout sur leur passage.
Un laboureur, en 1 645, trouva au lieu-dit "La Giguetterie", un pot de terre rempli d'environ 800 pièces de monnaie romaine datant du 3ème siècle.
On peut supposer que nos ancêtres décidèrent de construire l'église afin de faire face à d'éventuels invasions ou pillages, et avoir ainsi un lieu construit en pierres pouvant servir de refuge. Jusqu'en 1910 le cimetière se situait autour de l'église, comme dans beaucoup d'autres villages, mais devenant trop exigü, il fut transféré dans une nouvelle parcelle de terre achetée par la commune au lieu dit "les Graviers".
Broué la gare CPA LPM 1900 | ||||
LIGNE PARIS A GRANVILLE De Saint-Cyr à Dreux 12 | ||||
DREUX | ||||
Gare de Dreux
Gare de bifurcation, elle est située au PK 81,181 de la ligne Saint-Cyr - Surdon, au PK 42,7 de la ligne Chartres - Dreux fermée au service des voyageurs. Elle était également l'origine de la ligne Dreux - Saint-Aubin-du-Vieil-Évreux partiellement déclassée, et le terminus de la ligne Auneau-Ville - Dreux déclassée en totalité. Son altitude est de 105 m.
Une ligne à voie métrique exploitée par les Tramways d'Eure-et-Loir unissait Dreux à Senonches. Elle avait été ouverte par étapes entre 1899 et 1907 et a été fermée le 26 mai 1933.
La gare a été ouverte le 15 juin 1864 à l'occasion de la mise en service de la ligne de Saint-Cyr à Dreux. Elle a été transformée en 1932 par l'architecte Paul Louis Genuys. C'est une construction imposante en briques, pierres et ardoise dont la silhouette rappelle celle d'un manoir.
La prolongation de la ligne vers L'Aigle a été mise en service le 1er octobre 1866 et la ville de Surdon déjà desservie par la ligne Le Mans - Mézidon depuis 1859 fut reliée à Dreux le 5 août 1867.
La traction électrique des trains entre Plaisir-Grignon et Dreux date du 12 septembre 1984
La gare de Dreux coté cour 1864-1932 CPA LPM 1900 Dreux
Dreux fut la capitale de la tribu gauloise des Durocasses. Mais, contrairement à une légende répandue à partir de l'époque romantique au XIXe siècle et exploitant une étymologie fantaisiste, Dreux n'est pas la capitale des druides . Sa position topographique, proche de la cité des Parisii, à un carrefour de voies de communications, ainsi que la haute colline qui la domine, réunissaient toutes les conditions requises pour un poste militaire. Aussi les Romains y établirent-ils une forteresse du nom de Castrum Drocas, succédant à l'ancien oppidum gaulois.
L'importance prise par le burgus de Durocassis à l'époque gallo-romaine est attestée dès le IVe siècle par sa présence dans la table de Peutinger.
La gare de Dreux coté cour 1862 CPA LPM 1900
Ville frontière entre le domaine royal et le duché de Normandie, Dreux a longtemps commandé l'accès au royaume. Cela lui vaut d'être une ville royale, également, à de multiples reprises au fil de l'histoire, d'être disputée.
La ville fut le chef-lieu d’un comté célèbre : elle fut érigée en commune vers 1108, par Louis le Gros, ou même, selon quelques-uns, dès 1092.
Elle est confirmée par Robert de Dreux en 1180, les bourgeois s’engageant alors à défendre la place contre les ennemis du roi. Cette place forte soutint divers sièges remarquables. Henri IV la prit en 1593 et la démantela. Au cours des guerres de religion, en décembre 1562, Dreux fut le siège d’une bataille entre l’armée catholique et royale de Catherine de Médicis, régente et comtesse de Dreux, et les troupes protestantes du prince Louis de Condé et de l’amiral de Coligny. Les catholiques remportèrent la victoire, mais au prix de 8 000 morts laissés sur le champ de bataille.
Il y avait une rue aux juifs.
La présence d’une communauté juive à Dreux est attestée par la littérature des Tossafistes Elle a reçu Rabbi Abraham Ibn Ezra, de passage entre 1155 et 1157. Elle a participé en 1160 au synode de Troyes dirigé par Rabbenou TaM. Au 13ème siècle, Rabbi Salomon Ben Yehouda a dirigé à Dreux une académie talmudique et on lui doit une codification de lois de Pessah.
La gare de Dreux coté cour 1932 CPA LPM 1900
En 1816, la duchesse d'Orléans, fille unique du duc de Penthièvre, et mère de Louis-Philippe Ier, fait ériger la chapelle Saint-Louis sur la colline qui domine la ville suite au saccage de la collégiale Saint-Étienne dont son père avait fait sa nécropole familiale.
Dreux est l'héritière d'une longue tradition industrielle : papeterie et imprimerie (famille Firmin-Didot), draperie au XVIIIe siècle puis métallurgie (Grosdemouge, Facel, Potez). Les préoccupations sociales de la municipalité de l'époque de Maurice Viollette aboutissent à la création d'une des toutes premières sociétés d'Habitation à Bon Marché (HBM) en France. Le souci hygiéniste est ainsi à l'origine d'un habitat ouvrier (petits immeubles et surtout maisons collectives) qui entourent la vieille ville. Cette période industrielle, inspirée par la familiale, fait progressivement faillite à partir de 1945. À partir des années 1960, à cause d'une nouvelle génération d'industries, délocalisées depuis la région parisienne (Radiotechnique, automobile, pharmacie), la localité utilise des travailleurs immigrés (Maghreb, Portugal, Afrique subsaharienne). Des cités au nord de la ville ancienne (Prudhomme) et au Sud (Chamards) poussent dans les anciens champs de blé. Au total, la population de la ville double de 1945 à 1975. La politique migratoire est alors perçue comme un facteur de progrès pour la ville et, surtout, pensée comme si la période de croissance des Trente Glorieuses devait se poursuivre indéfiniment. La gare de Dreux coté cour 1960 CPA LPM | ||||