Le Docteur Edward Bach (1886 – 1936)
Edward Bach naquit près de Birmingham le 24 septembre 1886. Enfant, il avait un grand amour de la nature et une très grande sensibilité envers la souffrance des personnes et des animaux. Il commença ses études de médecine en 1905 à l'université de Birmingham.
Diplômé en 1912,
il travailla à Londres en milieu hospitalier dans des conditions difficiles. En 1917, négligeant sa propre santé, il s'effondra dans son laboratoire. On l’opéra d’urgence pour une grosse hémorragie abdominale et d’après ses confrères médecins, il ne lui restait que 3 mois à vivre. Malgré les souffrances et son affaiblissement, il mit à profit les jours qui lui restaient et travailla sans relâche dans son laboratoire. Après plusieurs mois, il sentit sa santé se rétablir…
Après avoir retrouvé force et vitalité, il entreprit un travail au London Homeopathic Hospital et s’intéressa au travail sur l'homéopathie de Samuel Hahnemann. Il découvrit plus tard, en tant qu'assistant bactériologique à l' « University College », que des germes intestinaux étaient étroitement liés à certaines maladies chroniques et prépara des vaccins de type homéopathique. Il venait de découvrir les « Nosodes Intestinaux »
C’est pendant ses vacances au Pays de Galles en 1928 qu’il trouva ses premières fleurs (impatiens, mimulus et clematis). Il en fit des préparations homéopathiques et traita des patients chroniques dès son retour à Londres. Les résultats furent à la hauteur de ses espérances.
Il quitta Londres définitivement en mai 1930 pour s'installer au Pays de Galles. Il partait vers une destinée qu'il pressentait au fond de lui à la recherche de cette méthode qu'il avait à mettre au point. Il parcourut de longues distances à pied en observant différentes plantes, accompagné dans son périple par Nora Weeks, une femme dévouée qui l’aida dans ses recherches. Un jour, une idée lui vint à l'esprit : chaque goutte de rosée devait contenir toutes les propriétés de la plante sur laquelle elle se trouvait. La collecte de la rosée étant laborieuse, il fit macérer la plante au soleil, en plein milieu d'un champ, dans un bol rempli d'eau de source récoltée dans l'environnement de la cueillette. Il constata que, après le temps de solarisation nécessaire, l'eau était imprégnée de la même force vitale que la plante.
En contact avec les fleurs, il ressenti l'intuition de leur apport subtil et de l'effet possible sur la psyché humaine et l'équilibre émotionnel. Il parcouru la nature en quête des fleurs sauvages qui furent bientôt connues sous le nom des « 12 guérisseurs » et des « 7 aides ». Il traita de nombreuses personnes, écrivit des descriptions et fit des conférences sur ses méthodes de guérison. Malgré les foudres de la Société des médecins, il forma des assistants pour prescrire ses élixirs. Dès 1935, il souffrit dans son corps et son âme et fut ainsi guidé dans la découverte des derniers 19 élixirs. Pour ces élixirs, il utilisa une méthode d'ébullition; le feu de la Terre pour la transformation.
Sentant sa fin prochaine, il détruisit ses papiers de recherches et annonça qu’il avait accompli son travail. Il nous laisse un petit livre "Guéris-toi toi-même", véritable condensé de ses idées sur la santé et la guérison avec des indications sur chacune des fleurs et leurs effets. Il mourut en septembre 1936, laissant à Nora Weeks et Victor Bullen le soin de préserver la pureté de son travail.
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