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Expression française assez ancienne puisqu’elle aurait existé depuis le milieu du XVIIème siècle sous la forme de « être sot come un panier percé ». En effet le panier percé, avant de prendre la définition contemporaine de celui qui dépense sans compter servait à décrire une personne sans mémoire qui a l’habitude de tout oublier. Ceci viendrait des traditions grecques de l’époque qui insistent sur le fait que le sot est semblable au panier percé.
Exemple d’utilisation
G. Brassens : Je voudrais avoir la foi, la foi de mon charbonnier, qui est heureux comme un pape et sot comme un panier.
Louis de Loménie Beaumarchais et son temps - 1858
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Jean-Marc Nattier, Portrait de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (1755)
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"La caisse de M. de Beaumarchais, dit le gardien de cette caisse, Gudin, était devenue celle du prince, qui y puisait pour presque tous ses besoins." - "Mon cher ami, délivrez-moi de mes créanciers ; ils m'accablent et me font tourner la tête.... Mon cher Beaumarchais, je vous recommande mes affaires, que vous m'avez promis de soigner, et je vous prie d'être certain que l'amitié que je vous ai vouée ne finira qu'avec ma vie...." Tel est le refrain ordinaire des innombrables lettres du prince de Nassau à l'auteur du Mariage de Figaro. Celui-ci se prête avec une complaisance inépuisable, entremêlée cependant quelquefois de mauvaise humeur, à ce rôle de caissier et de tuteur, que la princesse de Nassau contribue pour sa part à rendre très difficile, car elle est aussi panier percé que son mari. » | ||||||||