DANS LES AIRS                                        8
 

1785 BATAILLE DE FLEURUS - GARNERIN

         
  Bataille de Fleurus 1794

 

Cette bataille voit la première utilisation militaire d'un ballon d'observation dans l'histoire de l'aérostation. Le capitaine de la compagnie d'aérostiers Coutelle et un officier peuvent ainsi observer le dispositif des coalisés. La présence de ce ballon espion affecte le moral des coalisés2.

 

Caractéristiques du ballon "L'Entreprenant" :

volume parfaitement sphérique d'un diamètre de 27 pieds (environ 9 mètres) ; d'une capacité de 523 m³, il est gonflé à l'hydrogène (H²) ;

l'imperméabilisation de l'enveloppe a été réalisée par Jean-Marie-Joseph Coutelle et Nicolas-Jacques Conté (inventeur du crayon) ; ainsi, "L'Entreprenant" restera deux mois entiers plein de gaz à l'armée de Sambre-et-Meuse ; le ballon peut élever une nacelle occupée par deux hommes et atteindre l'altitude de 500 mètres, mais en pratique, il suffit qu'il atteigne 250 à 400 mètres pour être opérationnel. pour que les observations soit transmise rapidement on utilisaient des pavillons du code de signalisation maritime,il était attaché a une corde légére qui était jointe au cable du ballon (on peut le voir dans un diaporama qui se trouve au musée de l'air au bourget dans la salle concacrée a l'aérostation).

 

Lieu d'observation de la bataille de Fleurus :

 

Le ballon captif « L'Entreprenant » s'est élevé à Jumet, sur le plateau occupé actuellement par le

 
 
 

dépôt du TEC Charleroi et l'extrémité ouest de la piste de l'aéroport de Gosselies. C'est là aussi que se trouvait l'état-major du général français Jourdan et les représentants du Peuple Guyton de Morveau, Gillet et Saint-Just, « sur le plateau du moulin de Jumey... » construit à l'altitude approximative de 180 mètres.

 
         
 
 
 
         
 

André-Jacques Garnerin

 

André-Jacques Garnerin est baptisé le 31 janvier 1769 en l'église Saint-Sauveur1. Il devient par la suite l'élève du physicien Jacques Charles, l'inventeur du ballon à gaz.

 

Pendant la Révolution française, il occupe le poste d' « aérostatier des fêtes publiques ». Il s'occupe de l'ascension des montgolfières. Il conservera ce poste jusqu'en 1804, date à laquelle il sera remplacé par Sophie Blanchard.

 

Il effectue le premier saut en parachute – sans cadre rigide – de l'histoire le 22 octobre 1797 (1er Brumaire, an VI du calendrier républicain) en s'élançant d'un ballon à Paris au parc Monceau. Il atterrit devant une foule admirative qui pensait le voir perdre la vie. Il en tirera néanmoins une entorse à la cheville.

 

Le 12 octobre 1799, son élève et future épouse, Jeanne Geneviève Labrosse, est la première femme à sauter en parachute. Le 11 octobre 1802, elle dépose au nom de son mari un brevet sur l'« appareil dit parachute, destiné à ralentir la chute de la nacelle d'un ballon après l'explosion de celui-ci.

 
         
 

Ses organes essentiels sont une calotte d'étoffe supportant la nacelle et un cercle de bois qui se trouve en dessous et à l'extérieur du parachute et servant à le tenir un peu ouvert lors de l'ascension : il doit faciliter son développement au moment de la séparation avec le ballon, en y maintenant une colonne

 

Les 3 et 4 octobre 1803, Garnerin effectue avec sa montgolfière le premier voyage aérien de longue distance entre Moscou et Polova en Russie sur un parcours de 300 km, puis, les 22 et 23 novembre 1807, il réalise un voyage de 395 km entre Paris (Tivoli) et une forêt près de Clausen en Allemagne, où il finit par s'échouer après un voyage de 7 heures au milieu des orages.

 

Sa nièce, Élisa Garnerin (1791-1853), sauta également en parachute.

 

André-Jacques Garnerin meurt le 18 août 1823 à Paris à l’âge de 54 ans alors qu’il travaille sur un nouveau ballon. En traversant le chantier de construction sur lequel le ballon est construit, Garnerin est frappé par la chute d’une poutre, le tuant instantanément.

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