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1825… À Boulogne est créée la première société de sauvetage sous le nom de Société humaine et des naufrages. Elle possède alors deux canots pour la surveillance des bains de mer et un poste de secours. |
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Vers 1838… Deux sociétés sont fondées, la Société centrale des naufragés et la Société générale des naufragés dans l’intérêt de toutes les nations. Leur mésentente entraîne leur disparition en 1841 et 1842.
1864 – La commission, formée en 1861 par le Ministère des Travaux publics « pour rechercher les mesures les plus propres à assurer sur le littoral un service complet de sauvetage », propose : « la solution la meilleure serait de confier la création et la direction du service de sauvetage à l’initiative d’une Société privée à laquelle le concours de l’Administration serait acquis ».
Des stations sont ouvertes ; la S.C.S. doit choisir un canot parmi les divers types existant |
Boulogne-sur-Mer. Le pilote Pollet, Patron du canot de sauvetage |
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en France et à l’étranger (Norvège, Danemark, Hollande, Allemagne, Angleterre).
À partir de 1866, la majorité des canots sera construite en France, par les chantiers Augustin Normand au Havre, mais aussi par des chantiers locaux, en Manche, Atlantique et Méditerranée. Les premières unités sont construites d’après des plans anglais.
Création des Hospitaliers Sauveteurs Bretons |
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1873… Henri Nadault de Buffon fonde à Rennes, le 25 septembre 1873, la société des Hospitaliers Sauveteurs Bretons (H.S.B.) dont l’un des buts est ainsi défini : « … auxiliaire active de la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés… ». Les liens entre les deux sociétés sont étroits ; certains sociétaires sont membres des deux conseils d’administration.
À ses débuts, la société des H.S.B. se veut, « à la fois une institution de sauvetage et de sauveteurs, et une société de bienfaisance, de moralisation, et d’encouragement au bien ». |
Pavillon des Hospitaliers Sauveteurs Bretons |
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Elle crée alors des postes de secours dans les villes de l’intérieur et en bord de mer.
Les H.S.B. s’équipèrent de leurs propres canots, conçus par Albert Henry et construits à La Rochelle, dériveurs insubmersibles et à redressement de 6,50m à 10,50m, plus adaptés à la navigation à la voile qu’à l’aviron.
Le 20 août 1895, la société des H.S.B. est reconnue d’utilité publique
Le canot à redressement
Les deux sociétés ont choisi à leur création le canot insubmersible (grâce à la fois, à des caisses à air et à l’évacuation automatique de l’eau embarquée) et à redressement spontané, obtenu par la présence de dômes à l’avant et à l’arrière.
Le type à redressement est considéré particulièrement adapté aux interventions dans les brisants ou barres, là où l’embarcation la plus stable ne serait jamais absolument garantie contre tous risques de chavirement.
Ce type de canot, de 9,78m ou 10,10m, équipera la majorité des stations dont celles de Kérity de 1868 à 1947, de Saint-Guénolé de 1889 à 1952, de Saint-Pierre de 1901 à 1913. |
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L’Amiral Roussin, de l’île Molène ; canot à redressement de 10,10m.
Le canot à grande stabilité |
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Brancy, premier canot à grande stabilité de 8,60m, construit par les chantiers Augustin Normand en 1887, pour la société de Boulogne. |
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1913 - À la veille de la Grande Guerre, époque du sauvetage à la voile et à l’aviron, la S.C.S. arme plus de 110 stations, toutes munies d’un canot ; la flotte des H.S.B. compte 22 canots de différents types et un important matériel réparti dans les postes de secours. Cette société a déjà mis en service le premier canot de sauvetage à moteur, le Docteur Jules Baisnées, à Portsall en 1908. Fréquemment en panne de moteur, il terminera sa carrière à la voile. |
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1920… La S.C.S. entreprend de remplacer les canots à voiles et à avirons par des canots à un puis deux moteurs, de la série des 9,78m, essentiellement des Augustin Normand. En 1922, elle en arme 19 tandis que la société des H.S.B. ne possède que quelques canots Henry, lourdement lestés, monomoteurs, mais équipés d’une bonne voilure, construits à La Rochelle.
La mise en place des canots à moteur est ralentie en raison de difficultés financières causées, notamment, par les dévaluations de la monnaie.
1939… Au moment de la déclaration de guerre, 44 canots à moteur et 61 à voiles et à avirons arment les 105 stations de la S.C.S.. La flotte « grand sauvetage » des H.S.B. compte 8 grands canots, 5 motorisés, 3 à voiles et à avirons. L’Occupation entraîne réquisitions et interdictions de sortir en mer, même en cas de naufrage, …
À la fin de la guerre, les dommages sont considérables. La S.C.S. est touchée : 29 canots détruits et 18 endommagés, 19 abris détruits ou inutilisables. Les H.S.B. ne sont pas épargnés : 4 canots motorisés sur 5 détruits ; les petits canots, les abris, les matériels de secours ont subi des dégâts très importants. |
Pavillon de la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés.
Pavillon de la S.N.S.M. fusionnant ceux des deux sociétés réunies : S.C.S. et H.S.B. |
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Le bilan est lourd. La S.C.S. n’arme plus que 54 stations. Chez les H.S.B., c’est presque la totalité des matériels qui ont été détruits ou pillés. Les deux sociétés sont confrontées à des soucis financiers, mais la volonté de renaître est très forte. Les H.S.B. prennent en charge quelques stations de la S.C.S., dont Audierne.
Naissance de la Société Nationale de Sauvetage en Mer
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Barfleur canot de sauvetage 1960 |
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