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"Vers 1860, le Négus a envoyé à Napoleon III un jeune Hippopotame, accompagné de chèvres de Nubie pour le nourrir. Tous furent logés au Jardin d'Acclimatation où Geoffroy St Hilaire fut étonné de la qualité et l’abondance du lait de ces chèvres (jusqu’à 10 L par jour !), et du nombre de jeunes par an (3 à 4 par mis bas) (Crépin, 1906, p. 214). Il en confia au Docteur (en Sciences) Sacc de Wesserling (68) qui les céda plus tard aux sociétaires de Nancy. Bonnes laitières, elles furent recherchées car leur lait n'avait pas d'odeur hyrcine. Cette société introduira vers 1855 des boucs du Proche-Orient et de Libye chez Monsieur Viriot à Neuve-Ville (aujourd’hui Laneuveville-devant-Nancy) mais aussi à Nomeny, Nancy-la-Malgrange et Epinal (Bulletin de la Société Régionale d’Acclimatation, d’Encouragement et de Progrès pour la Zone du Nord Est, 1873, Tome I à VI) ce qui introduisit une coloration mouchetée (ou herminée) que l’on retrouve encore actuellement. Les boucs de grande taille, difficile à garder en élevage familial, étaient souvent tenus par des gens tels les éclusiers, les gardes-barrières, les forestiers, les gardiens d’octroi ou les paysans de grandes fermes." |
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La robe des animaux est très variable et les troupeaux se font remarquer par leur aspect multicolore. Cependant, un type domine clairement par son originalité : la robe « herminée » notamment avec sa variante grise.
La taille des animaux est assez classique, la chèvre de Lorraine n’est pas un type de chèvre naine. Le travail des étudiants de l’ENSAIA a rapporté un poids moyen de 55,1 kg et une hauteur au garrot de 74 cm par animal. Le standard fixe la hauteur au garrot à 65 cm au moins (à l’âge de 2 ans).
Nous ne disposons pas encore de mesures précises de valeur laitière mais un programme de contrôle laitier simplifié pour quelques troupeaux a été lancé par l’association. |
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