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| EGLISE REFORMEE LE PETIT TEMPLE LE GRAND TEMPLE LE CIMETIERE | |||||||||||
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Un temple sera édifié après l’édit de tolérance de Nantes (1598) au lieudit « le chêne Guérin » à la jonction entre quatre paroisses : Le Chefresne, Margueray, Montabot et Gouvets en 1613 selon les sources de l’abbé Blouet, entre 1612 et 1615 selon monsieur Vivier. Sa construction sera financée par les seigneurs des environs. Le cimetière est établi en 1612. Des pasteurs viendront soutenir la communauté du Chefresne. Ce temple sera détruit sous la persécution en 1679.
Le consistoire de l’Église réformée du Chefresne, et son pasteur résidant, entreprendront la construction d’un temple au lieudit le Neufbourg entre 1817 et 1824. Ce petit temple sera restauré en 1857, 1878 et 1883. L’Église du Chefresne ne fut officiellement reconnue par l’administration que le 31 mars 1842.
Le consistoire décida de la construction d'un grand temple. La première pierre fut posée le 25 mars 1847. C’est une grande et impressionnante construction en carré allongé (rectangulaire). Il ne fut jamais terminé, le consistoire abandonna définitivement les travaux de construction en 1856.
TEXTE ISSU DU SITE DE LA MAIRIE Les Sieurs de Sainte Marie seigneur de Gouvets et de Pont-Farcy ainsi qu’Hardy de Moyon se convertissent à la religion réformée en 1553. Jean Loyer, sieur de la Giffardière au Chefresne, anobli par Henri IV, participa au siège de Villedieu en 1572 avec de Sainte Marie.
Une Eglise rurale, dite de possession est fondée au Chefresne dès 1553.
Un temple sera édifié après l’édit de tolérance de Nantes (1598) au lieu dit « le chêne Guérin » à la jonction entre quatre paroisses : Le Chefresne, Margueray, Montabot et Gouvets en 1613 selon les sources de l’abbé Blouet, entre 1612 et.1615 selon monsieur Vivier. Sa construction sera financée par les seigneurs des environs. Le cimetière est établi en 1612. Des pasteurs viendront soutenir la communauté du Chefresne | ||||||||||||
Ce temple sera détruit sous la persécution en 1679 et ses revenus affectés aux hôpitaux de Thorigny et de Villedieu. Une partie de la pierre et notamment la croix de pierre sculptée en relief sur une console sera selon la tradition orale locale employée à la reconstruction du clocher porche classique de l’église Saint Pierre en 1746.
La conservation de certaines appellations sur la propriété de Monsieur et Madame Hulmel pourrait servir à la localisation du temple et du cimetière primitifs.
Des fondations accordées par les hobereaux locaux entre 1620 et 1624 assurèrent la subsistance du pasteur Isaac de Vemmes qui y sera ministre du Saint Evangile entre 1620 et 1664 (†) et de ses successeurs. Les documents confirment l’existence du premier temple en ce lieu. Les assemblées se tinrent malgré les dénonciations et les persécutions dans les villages des environs notamment dans le pressoir de la Loudière (1750/1770) et la chambre de la Crespinière (1776) au Chefresne. | LeChefresne_temples.JPG | |||||||||||
La révolution française et la déclaration des droits de l’homme permirent aux Pasteurs réformés d’obtenir légalement la reconnaissance de l’exercice de culte, mais ils seront sous la terreur pourchassés comme les prêtres Catholiques.
Les Eglises réformées se réorganisent avec l’application du concordat de 1801 et deux pasteurs seront nommés pour le département de la Manche le 23 Juin 1819, l’un à Cherbourg et à son arrondissement, l’autre au Chefresne pour les arrondissements d’Avranches, Coutances, Mortain et Saint Lô. | ||||||||||||
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