BEAUCOUDRAY
  CC 47.01 CA SAINT-LÔ AGGLO
   
  HISTOIRE
         
 

Beaucoudray le château (début XIXe), collection CPA LPM 1900

 

Extrait de " Historique canton de Tessy sur Vire de André Hardel "

 

L'abbé Bernard explique que ce nom doit tirer son origine du bois de Moyon tout proche ; belle coudraie, c'est-à-dire lieu planté de beaux et grands coudriers. Près de Saint-Lô, vous trouverez en la commune d'Agneaux, dans le village de " la fouquelinière ", le fief de Beaucoudray d'où était originaire Julienne Couillard qui s'illustra pour la défense de Saint-Lô, en 1574. Dans le sud du département, beaucoup de noms de communes se terminent par ailleurs par " ey ". 

 

...  Les dictons populaires disparaissent tant soit peu ; autrefois on disait, paraît-il, les blaireaux de Beaucoudray et aussi  les bérets de Beaucoudray    

 

Le premier dicton peut s'expliquer par la proximité du bois de Moyon, mais le second bien moins de prime abord.

 

Histoire

 

La seigneurie de l'endroit relevait de la baronnie de Moyon, sous le fief de la Haye-Hue, aujourd'hui la Haye-Bellefonds. Du grand fief de Beaucou-dray, en dépendaient vingt-et-un autres moins importants et du petit fief de Beaucoudray, sept autres. De la sieurie de la Trinité relevaient également quatorze fiefs ; c'est sur ce dernier que se trouvait le manoir seigneurial. Le premier seigneur connu, Jean de la Haye-Hue accompagna, en 1066, le duc Robert à la première Croisade et ses descendants possédèrent jusqu'au XIIIe siècle cette seigneurie qui passa ensuite dans la famille Le Moussu, puis dans celle des de Mathan vers 1630 et successivement dans les familles Le Breton vers 1710, puis Ganne de Grand'Maison et actuellement Ganne de Beaucoudray.

 

Il existait, autrefois, une chapelle attenante au manoir seigneurial de la Trinité ; les textes anciens la désignent sous le nom de chapelle du Mesnil-Raoul et de Beaucoudrey.

 

Il y a environ un siècle se tenait à Beaucoudray la foire dite de la Trinité vous trouviez aussi des charbonniers qui faisaient du... charbon de bois c'est ainsi qu'en 1858 un nommé Auguste Havel, 28 ans, était qualifié de charbonnier.