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L'église Saint-Ébremond © Émile TAILLEFER | ||||||||||||
« Mémoire et présence – Canisy, notre canton » Réalisé par Fernand Le Rachinel.
L’église de Saint-Ebremond présente un intérêt historique. Elle comporte une petite chapelle à ogive sous le clocher : on y trouve deux fenêtres à meneaux fourchus de chaque côté. Le clocher est carré avec la pointe couverte en ardoises. L’église fut souvent remaniée mais on y trouve encore des traces de maçonnerie anglaise et de maçonnerie en arête de poisson au nord de la nef. Le portail et l’arche du chœur sont du XVIIIe siècle, le chœur date du XIVe siècle. | ||||||||||||
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Deux pierres tombales sont disposées à l’entrée de l’église, datées de 1723-1747. Trois pierres tombales sont placées sous les fonts baptismaux, datées de 1592, 1637 et 1727.
On trouve encore dans l’église de belles boiseries du XVIIIe siècle et un retable en pierre du début du XVIe siècle, ce dernier retrouvé par hasard dans la maçonnerie en 1920 et représentant trois scènes de la passion du Christ. Le retable, en pierre de Caen, fut brisé en trois morceaux et les trois pierres servirent à boucher une fenêtre.
Quelques statues sont visibles également dans l’église : un Saint Ebremond évêque, une Vierge à l’enfant, une éducation de la Vierge, un Saint Sébastien, Saint Gaud et Saint Jean Baptiste. Des processions avaient lieu autrefois en l’honneur de Saint Job, pour obtenir de bonnes récoltes (contre les insectes), mais Job n’a plus de statue dans l’église.
Les autels sont de style Louis XV.
On admirera le très beau carrelage du XVIIIe siècle.
Les fonds baptismaux sont classés monument historique : en calcaire, datant du XIVe siècle, leur cuve hexagonale est ceinturée d’un rinceau très fouillé et souple, surmonté d’une corniche comportant un tore et une gorge. Elle s’appuie sur des ogives trilobées et ajourées. La base, taillée dans un autre monolithe, est aussi élevée que la cuve. Elle est moulurée et comporte de haut en bas un talon renversé, une gorge.
Une première plate-bande puis une seconde plus large forment un socle octogonal. Le couvercle hémisphérique est orné d’élégants rinceaux de feuillages. Ces fonts reposent sur des pierres tombales, ce qui prouve qu’ils ont été déplacés | © Émile TAILLEFER Clocher de france
Les fonts baptismaux photo Ikmo-ned | |||||||||||