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L’église de Dangy. Photo : Régis Biaux. | ||||||||||||
D'origine latine, Dominus, maître, Seigneur, dom, dame, dam, dan; DANGY «Dominiacum» la propriété du Seigneur, Dangeie, Dangeium, Dangeyum, Dangye, Dangey, (habitation du danois).
En 1212, Robert de Dangy, resigne entre les mains de Hugues de Morville, évêque de Coutances, le patronage et le tiers de la dîme de Dangy au profit de l'hôpital de cette ville. En 1327, Jehan Tesson était seigneur de Dangy.
4 janvier 1439, Roben abbé du Mont-Saint-Michel, atteste qu'étant à Paris, il avait chargé Guillaume Biote, vicomte de Carentan de transmettre au bailli du Cotentin un ordre du roi prescrivant de démolir l'hôtel et le château de Dangy appartenant à Messire Raoul Tesson, chevalier, absent ennemi et rebelle du roi.
En 1640, la noblesse de Dangy se compose de :
-Hervieu du Boys, escuier, sieur du lieu (bon homme et de repos). -Anthoisne du Boys, escuier, capitaine d'une compagnie de carabiniers. -Melchior Basire, escuier, propre à rien.
En 1694, le Seigneur de Dangy, Adrien du Bois, escuyer sieur de Montpinson possède la terre et sieurie de Dangy. Il a un colombier dans la basse cour du château et un moulin à bled.
En 1778, Messire Louis Julien Von, chevalier, est seigneur de Dangy et de Saint Hilaire du Ham.
Fiefs nobles, «fief de la Jehennière», «fief aux mains».
En 1789, Jules Von, seigneur de Dangy et de Saint-Hilaire-Petitville prend part aux assemblées de la noblesse pour l'élection des députés aux États généraux.
En 1790, Dangy est établi en commune libre et fait partie du canton de Canisy.
La commune a fusionné en 1792 avec Pont-Brocard. | ||||||||||||