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Pont-Hébert. CPA collection LPM 1900 | |||||||||||||||||||
Jusqu'en 1836, la commune s'appelait Bahais. En 1836, elle absorbe les communes d'Esglandes et de Mesnil-Durand et prend le nom de Pont-Hebert.
Les trois communes faisaient partie du canton d'Esglandes pendant la période révolutionnaire.
Sous l'ancien régime, les deux paroisses relevaient du bailliage secondaire de Saint-Lô et du grand bailliage du Cotentin ou de Coutances. Elles dépendaient de l'élection de Saint-Lô, de la généralité de Caen. Elles appartenaient à la sergenterie du Hommet.
1790, Esglandes chef-lieu de Canton
En 1790, c'est une division du district d'environ quatre lieues carrées. Cette circonscription devait, dans l'esprit de ses initiateurs servir seulement de circonscription électorale.
Il fut donc créé un canton avec pour chef-lieu Esglandes et comprenant les communes de Amigny, Bahais, Cavigny, Le Dézert, Le Hommet, La Meauffe, Le Mesnil-Angot, Le Mesnil-Durand, Le Mesnil-Rouxelin, Le Mesnil-Véneron, Rampan, Saint-Aubin-de-Losques, Saint-Fromond, Saint-Jean-de-Daye, Saint-Pierre-d'Arthenay.
En l'an VIII, le canton sera supprimé. | |||||||||||||||||||
Pont-Hébert. CPA collection LPM 1900 | |||||||||||||||||||
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D'aprés un article de Wikimanche
Henri Claudel, né à Saulxures-sur-Moselotte (Vosges) le 15 juillet 1884, mort le 30 octobre 1971, est un industriel de la Manche.
La laiterie Claudel à Pont-Hébert vers 1920.
Dès 1900, à seize ans, Henri Claudel est responsable d'une laiterie de Haute-Saône, puis est embauché, après son service militaire, par les laiteries Maggi comme inspecteur des installations parisiennes.
Il arrive dans la Manche en 1910 pour diriger la laiterie de Rauville-la-Bigot. En 1912, il achète à Pont-Hébert un vieux moulin qu'il transforme en laiterie. Il assure la collecte lui-même. | ||||||||||||
Mobilisé en 1914, Henri Claudel laisse sa femme, épousée en 1912, diriger l'affaire. Il reprend le contrôle de l'entreprise à sa démobilisation, en 1919, et ne cesse de la développer, rachetant la fromagerie de Remilly-sur-Lozon en 1919 et celle de Pont-Tardif, près de Périers en 1923.
Le 30 novembre 1923, les établissements Claudel deviennent la Société des laiteries et minoteries de la vallée de la Vire et du Cotentin, dotée d'un capital de 5 millions de francs. | ||||||||||||
La société se constitue en Société anonyme le 12 janvier 1924.
En 1926, la société emploie 200 ouvriers, spécialisés dans le pont-l'évêque et la la farine de sarrasin à Remilly-sur-Lozon, le port-salut à Pont-Tardif, le camembert à Caumont-l'Éventé (Calvados), tandis que le site principal de Pont-Hébert concentre la fabrication et l'expédition des beurres, crèmes et camemberts. L'entreprise étend son activité en s'implantant à Caumont-l'Éventé, Saint-Germain-d'Elle (1929), Carantilly (1932), à La Meauffe dans l'ancienne distillerie (1937), Saint-Fromond (scierie pour l'emballage) et Saultchevreuil-du-Tronchet. Elle ouvre également un comptoir à Paris en 1932. Elle se spécialise dans la fabrication et la vente de produits extra-fins : beurres, crèmes, fromage frais, camemberts, pont-l'évêque, Port-Salut. | ||||||||||||
L'usine de Pont-Hébert, détruite en 1944, est reconstruite aussitôt. L'entreprise reprend ses acquisitions dans les années 1950 avec des établissements dans l'Orne et en Mayenne jusqu'à être rachetée à son tour.
En 1964, l'entreprise absorbe la société Laitière normande et récupère l'usine de Fougerolles (Mayenne).
Les établissements Claudel sont finalement rachetés par le groupe laitier suisse Oursina, propriétaire de Mont-Blanc et du lait Guigoz, lui-même acquis par la multinationale Nestlé dans les années 1970. Ils sont intégrés en 1984 au groupe Besnier qui fermera la plupart des sites. | ||||||||||||