CARANTILLY 
  CC 43.01 SAINTLÔ AGGLO
   
  ORIGINES & MOYEN AGE
         
 

 Carantilly en 1910 CPA collection LPM 1900

 
   
 

Origines

 

Faute de témoignage précis sur ces temps anciens, la toponymie (= étude des noms de lieux) est d'une grande utilité. Le village trouverait son nom et peut-être son origine dans une villae (domaine de type gallo-romain) datant des environs de l'an 100 : Carantiliacum. Ce nom serait tiré de celui du détenteur "Carantillus". Sa famille devait être de souche gauloise car son nom est d'origine celte. Cette villa fut certainement détruite par les invasions barbares de la fin du IIIe siècle. Il est fort probable qu'un village se soit créé par la suite sur les ruines de l'ancien domaine.

 

Moyen Âge

 

La réorganisation du diocèse par Geoffroy de Montbray conduit à la scission entre Carantilly et Quibou, cette dernière devenant une paroisse indépendante.

 
 

     
 

Vers 1056: L'église et la paroisse de Carantilly étaient placées sous la dépendance personnelle du duc de Normandie, Guillaume le Conquérant. Ce dernier y disposait d'un certain nombre de droits et d'honneurs.

 

1065: Carantilly est en tout ou partie le fief du comte de Mortain, Robert, frère de Guillaume le Conquérant, duc de Normandie et roi d'Angleterre. La Corbetière sera une seigneurie indépendante de celle de Carantilly jusqu'à la guerre de Cent Ans. Le comte Robert de Mortain, cède son fief de Carantilly à la famille de Soulle « à charge de fournir 54 hommes pour monter la garde de nuit à la foire de Montmartin-sur-Mer, et de faire chaque année 40 jours de garde à la barre de Montfautrel, à l'entrée du château de Mortain ».

 

1271: Hélie Desfontaines est le premier curé dont le nom soit conservé. Depuis cette époque, on a pu retrouver la trace de quelque 35 curés à Carantilly.

 
 
         
 

On ne connaît pas la date de la création de la paroisse, ni celle de la première église même si sa dédicace à Notre-Dame tend à laisser penser qu'elle remonterait comme souvent dans ce cas, aux Ve et VIe siècles. Elle fait partie du doyenné de Cenilly et de l'archidiaconé de la Chrétienté (archidiaconé englobant l'église cathédrale).

 

1278: D'après le Livre noir de l'évêché de Coutances et d'Avranches, la cure a un revenu de 105 livres.

 

1367: Pierre Paisant est le premier habitant de Carantilly dont le nom soit conservé. À la suite de l'extinction de la famille de Soulle, la seigneurie de Carantilly passe à la famille de Grimouville.

 

1421: On compte deux moulins à Carantilly (celui de l'étang et celui du Boscq) et deux étangs, d'après le "Rôle de fouage".