| © Laurent COLASSE Clocher de France
Le Mobilier
Le chœur et la perque.Plusieurs mobiliers sont également classés au titre des monuments historiques :
- Une Vierge à l'Enfant du 16e siècle, en bois polychrome recouvert d'un badigeon, classée le 27 février 1926 - La chaire à prêcher du XVIIe et XIXe siècle, composée d'une cuve en calcaire sculpté et un ensemble abat-voix et couronnement en bois sculpté, peint et doré, classée le 21 janvier 1981 - Une statue de saint Laurent (84 cm) provenant de la Cour d'Yvetot, classée le 21 janvier 1981 - Une statue en pierre calcaire ou en terre cuite, représentant sainte Catherine d'Alexandrie. Datant de la seconde moitié du XVIe siècle, elle aurait été offerte par Catherine de Médicis à Antoine de La Luthumière, et classée le 21 janvier 1981 - La poutre de gloire en bois sculpté, peint et doré et son Christ en bois polychrome, classée le 21 janvier 1981 - Un coffret (9,5 cm de largueur et de hauteur, 4,5 cm de profondeur), renfermant trois ampoules aux saintes huiles, réalisé en argent en 1784 par l'orfèvre Hugues Le Forestier, et classé le 21 janvier 1981. Saint Georges D'après "Point de Repère" Ed. FLOHIC
Selon la légende, saint Georges, officier de la légion romaine, terrassa un dragon à qui une princesse devait être sacrifiée. Converti au christianisme, il aurait été martyrisé sous l'empereur Dioclétien.
Son culte, très répandu en Orient, se développe en Occident à partir du VIe siècle. La chronique de l'abbaye carolingienne de Fontenelle rapporte, à propos de saint Georges, un curieux miracle, survenu en Cotentin vers le milieu du VIIIe siècle.
Les reliques du saint (fragments d'os le plus souvent), probablement échappées d'un navire en route vers l'Irlande ou l'Angleterre, vinrent s'échouer à Portbail. Installées sur un chariot tiré par deux vaches, elles furent ensuite transportées «sans conducteur et sans guide» jusqu'à Brix, où une église Saint-Georges fut édifiée.
La diffusion du culte de saint Georges en Cotentin fut probablement liée à ces évènements.
Au-delà de la légende, ce récit témoigne de l'action d'encadrement menée par les grandes abbayes de la vallée de la Seine pour implanter le christianisme dans notre région.
Jeune et imberbe, saint Georges est souvent représenté en armure de chevalier, à pied ou à cheval et combattant le dragon, à l'instar de l'Archange saint Michel. Figure chevaleresque, saint Georges bénéficiait d'un culte important au sein de l'aristocratie militaire du Moyen Age. Les chapelles des châteaux lui étaient souvent consacrées. Il devint au XVe siècle le saint tutélaire de la dynastie anglaise.
Attributs:
– Le dragon vaincu agonisant à ses pieds – Une lance brisée, une épée – Un écu estampillé d'une croix – Une bannière blanche à croix rouge remise par un ange | |