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Stéphanie JAVEL Julien DESHAYES, 2004 closducotentin.over-blog.fr
En 1722, les frères Thomas et Jacques Néel vendent à Catherine Hamon un tènement de maisons comprenant quatre salles et chambres jouxtant l'hôtel de Blangy, dont ils avaient hérité en 1670 de Pierre Huel et Sébastienne Duclos. En 1733, la nouvelle propriétaire cède une portion de la propriété comprenant une salle et une chambre, puis, en 1769, le reste du lot est racheté par un dénomé Jean Blanvillain, qui constitue ainsi l'assise du futur hôtel de Carville. Le petit fronton triangulaire de la façade sur rue porte la date de 1778, indiquant vraisemblable-ment l'année de la construction. A droite de la façade sur rue, des pierres d'angles saillantes en attente indiquent un projet d'extension qui ne fut pas réalisé.
L'hôtel de Carville possède une façade sur rue constituée de cinq travées, édifiées sur trois niveaux d'élévation.
La séparation entre les différents niveaux est soulignée par un bandeau horizontal. La travée centrale est couronnée par un petit fronton triangulaire percé d'un oculus servant à éclairer les combles. Les baies du rez-de-chaussée et du premier étage sont coiffées d'arcs segmentaires à clef saillante, tandis que les fenêtres du deuxième étage possèdent des linteaux droits à clef.
Les appuis de fenêtre des deux niveaux supérieurs sont ondulés. La façade, initialement conçue pour être enduite, est désormais laissée en pierre apparente. L'absence de porte cochère ou de portail en façade mérite d'être signalée. | L'hôtel de Carville. Façade sur rue
Petit fronton triangulaire percé d'un oculus | |||||||||||