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Stéphanie JAVEL Julien DESHAYES, 2004 closducotentin.over-blog.fr
Le terrain sur lequel est construit l’hôtel de Bascardon appartenait initialement au domaine du presbytère. Le 13 septembre 1730, Louis François de Bernière de Sainte-Honorine, curé de Valognes, en bailla une portion au profit de Marie Françoise de Mailly, veuve de François Félix de Lestourmy de Joinville. Le 24 décembre 1743, Marie Françoise de Mailly revendait pour 9 300 livres à Marie Anne le Berceur de Fontenay, veuve de Jacques-Antoine de Saint-Simon, un édifice désormais bâtit sur ce terrain. | ||||||||||||
Cette construction se composait « d’une maison à usage de plusieurs caves, les salles, cabinets et greniers dessus, les escaliers pour en faire l’exploitation, puits, remises et autres aistres, cour et jardin ».
Le 6 thermidor an 13, Georges Antoine Dancel de Quinéville, héritier de Marie Anne Le Ber-ceur, vivant sur place depuis au moins 1786, revendait la propriété à Marie Louise Charlotte Elisabeth Catherine d’Hauchemail, veuve de André Alexandre Etard de Bascardon. L'acte de vente décrit « un corps de logis composé de cuisine, office, laverie, cave, cavot, bûcher, écurie, remise, salle à manger, salon de compagnie, chambres à coucher, boudoirs, cabinets, chambres en mansarde, greniers, cour et jardin ».
Son fils, Louis Michel André Etard de Bascardon, ayant hérité de la propriété, y décéda en 1824 et son inventaire après décès y fut dressé le 22 janvier. Ce document mentionne au nombre des pièces d'habitation un salon, une salle à manger ainsi qu'un grand nombre de chambres. L’inventaire des livres indique que le cabinet situé près du perron du jardin abritait une importante bibliothèque. L’hôtel devait être soigneusement meublé car l’ensemble du mobilier fut évalué à 13 700 livres. | ||||||||||||