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L’église de Lieusaint | ||||||||||||
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La plus petite commune du canton par la superficie est divisée en deux hameaux : l’Eglise et les Fontaines. Traversée par la départementale n°2 et par la ligne de chemin de fer, Lieusaint a conservé son aspect rural entretenu par la présence de grands corps de ferme, telles la Ferme de la Fosse ou la Ferme de Turin. La ferme de Beaulieu avec son ancien colombier, ou celle de la Madeleine, qui servit de léproserie, sont autant de traces du passé. Deux sites d’extraction de sable rappellent aux anciens qu’autrefois, une carrière de grès a existé à Lieusaint
L’étymologie du nom de la commune de « Lieusaint » s’attache probablement aux origines chrétiennes de la région. Les nombreux sarcophages mérovingiens trouvés là et à trouver dans son cimetière ont fait penser que c’était là le lieu d’inhumation des chrétiens (corps saints) de cette région. Loco sancto ou locus sanctorum, comme disent les chartes du XIIIème siècle.
En 1833 on trouva un sarcophage en pierre qui se voit encore à la bibliothèque de Valognes, a-vec une demi-colonne portant le nom de « Sunnovira ». En 1859, on en trouva un autre, mais en plomb, orné de figurines qui a disparu en 1945, lors de la ruine du musée de Saint Lô où il se trouvait.
Lieusaint possède la particularité d’avoir été rattachée jusqu’à la Révolution, au diocèse de Bayeux : elle faisait partie depuis le VIème siècle de l’enclave de Ste Mère Eglise, qui comptait cinq paroisses, comme nous l’avons vu, en échange de la ville de Saint-Lô et de quelques paroisses environnantes qui appartenaient au diocèse de Bayeux | ||||||||||||