SIDEDEVILLE
  CC 41.06 DE DIVE ET DIVETTE
   
  BOIS DU MONT-ROC
         
 

Avenue du Mont-Roc

 
         
 

Article issu du site de la mairie

 

Le Bois du Mont du Roc se trouve à cheval sur les communes de Sideville et de Nouainville, au sud-ouest de Cherbourg Octeville. Il domine le cours de la Divette. La Roque ès Fays y culmine à 171 m d’altitude.Le bois faisait initialement partie de la forêt de Brix. Il est cité par Gilles de Gouberville (1521-1578) dans son Journal.

 

En 1780, le Bois du Mont du Roc couvrait encore 350 arpents (1 arpent équivaut à 0,5 Ha).

 

Louis XVI octroie ce bois à Louis de La Couldre de La Bretonnière, qui en est ensuite dépossédé à la Révolution.

 

Le comte Alexandre du Moncel, propriétaire du Château de Martinvast, achète en 1821 le bois du Mont du Roc, qui couvre alors 100 hectares. Il le revend en 1824 à la famille Vrac, qui en sera en partie expropriée au début du 20e siècle pour aménager des terrains militaires.

 

Le Bois du Mont du Roc possède de nombreux vestiges de l’occupation allemande, notamment la piscine et une guérite situées au lieu dit « Le Boulay ».

 

Situé au sud du bois du Mont du Roc, le site du Fort des Monts se trouve à  altitude de 119m.

 Le premier projet d’aménagement militaire datant de 1886 est resté sans suite. Cet ouvrage projeté dans la courbe de la ligne de chemin de fer menant à Cherbourg au sud de Martinvast, aurait constitué le point central d’un axe de cinq ouvrages  destinés à protéger les poudrières  de l’Oraille (projet non réalisé)  et du Nardouet (1877-1879) d’une attaque terrestre depuis la base du Cotentin.

 La Marine française fortifie et arme le site de batteries, dans le cadre de la défense de Cherbourg. L’immense panorama d’environ 220° offre une domination géographique depuis les hauteurs de La Glacerie à l’Est, celles de Les Pieux au sud,  jusqu’aux plateaux de La Hague. Sous l‘occupation (1940-1944), le bois et ses environs font l’objet de divers aménagements notamment pour le casernement de nombreux soldats allemands. La guérite et la piscine à proximité de l’avenue du Mont du Roc en sont des vestiges étonnants. Apres le débarquement des forces alliées le 06 juin 1944, le « Fort » devient une puissante et redoutable batterie d’artillerie équipée notamment de canons de 88mm. Il contribue à la défense de Cherbourg et de son port bien tenus par l’armée allemande

 
         
 

La Roque es Fay

 

La Roque es Fay ou la Roche aux Fées culmine à 170 mètres, elle forme l’épine dorsale de la pointe de la Hague (il faut savoir qu’il y des milliers d’années le Cotentin était une chaîne montagneuse comparable aux Alpes).

 

Pourquoi la roche aux fées ? Nous remontons là, à l’époque du paganisme, si vivace en Cotentin. Autrefois, on racontait que les collines étaient les demeures de fées (comme les fontaines ou la forêt…tout ce qui paraissait mystérieux à l’époque était habité d’esprits).

 

Certaines nuits, notamment les nuits de pleines lunes, une porte s’ouvre dans la colline et laisse entrevoir le monde de féerie au paysan ou au voyageur ; on y voit tout un peuple s’amuser et festoyer. Un monde très attrayant, mais quiconque se fait piéger, n’en revient que rarement…

 

Les fées ont souvent été, avec l’arrivée du christianisme, considérée comme des créatures du diable. En fait, elles auraient été inspirée des druidesses de l’époque gauloise qui avait le pouvoir de guérir de part leur connaissance des plantes