SIDEVILLE
  CC 41.06 DE DIVE ET DIVETTE
   
  EGLISE SAINT-OUEN
         
 

Église Saint-Ouen de Sideville,  Xfigpower — Travail personnel

 
         
 

Article issu du site de la mairie

 

L'église Saint-Ouen est un édifice du 16e siècle, est construite sur les ruines d’un ancien château du Moyen-âge.  A l’extérieur, il faut retenir la plaque à droite en entrant (donnant la date du porche « 1547 fut faite »), le cadran solaire et le coq dominant le clocher. A l’intérieur, un superbe maître-autel d’origine dont le retable restauré en 1998-1999 est attribuable pour partie à François Armand Fréret (1830).

 

 L’église abrite aussi du mobilier classé au titre d'objets aux Monuments historiques: une chaire du 19e siècle en orme de François Armand Fréret, classée le 30 mai 1958 une statue de saint Gorgon en calcaire polychromé (105 x 35 cm) du 16e siècle classée le 24 juin 1975, une statue en calcaire de Saint Ouen en évêque (130 cm de hauteur) fin 15e ou début 16e siècle, mutilée pendant la Révolution, exposée sur le pignon à l'extérieur jusqu'en 1977, classée le même jour que la précédente.

 
 

 

Ont également été classées diverses pièces d’orfèvrerie : un calice en argent battu, repoussé, doré intérieurement (24,5cm de haut, 9,5 cm de diamètre pour la coupe) du milieu du 17e siècle, un calice à fausse coupe (27,4 cm de haut, 16 cm de diamètre au pied, 9,8 de diamètre pour la coupe) avec sa patène, réalisés par Jean-François Jobart II en 1761, tous classés le 24 juin 1975 et un ciboire en argent doré réalisé au troisième quart du 18e siècle par Jean-Antoine-Joachim François de Prémarest et retravaillé au début du siècle suivant, classé le 21 juin 1981. Toutes ces pièces d’orfèvrerie ne sont plus présentes sur la commune.

 

Un bas-relief (43 x 27 cm) du 15e siècle en albâtre représentant la Messe de saint Grégoire, classé le 26 février 1954, a été dérobé fin 1993.

   
         
   
  SIDEDEVILLE
  CC 41.06 DE DIVE ET DIVETTE
   
  DE CI DE LA...
         
 

Église Saint-Ouen de Sideville

 
         
 

Article issu du site de la mairie

 

Certainement d’origine ancienne, la bourgade de Sideville est traversée par la Divette qui murmure et y coule des jours heureux, au rythme de ses habitants. Sideville offre de multiples atouts : fidèle à son passé avec son église du XVIème, bâtie sur un château du Moyen-âge, son presbytère avec sa cheminée octogonale, ses manoirs dont celui des Ravalet, la commune est aussi tournée vers l’avenir, en abritant plusieurs entreprises et commerces. Son équipe communale dynamique et ses nombreuses associations sportives et culturelles sont les témoins du présent. Située entre Cherbourg et Les Pieux, la commune, qui compte un peu plus de 600 habitants, vit également au rythme des saisons: les champs fleurissent au printemps, les bois en automne se parent de mille couleurs, que ce soit les arbres du bois des Roches ou ceux du Mont du Roc qui recèlent de nombreuses espèces végétales.

 

Ceux qui disent que Sideville est "le plus joli petit coin de la Divette" ne se trompent pas. Cependant si le village se trouve dans un écrin de verdure, l’histoire de Sideville a aussi un passé économique où se côtoyaient les paysans et les ouvriers qui travaillaient le lin à la filature et plus tard à la laiterie dont la cheminée, haute de 15 mètres, en reste le dernier vestige. Pour être complet, il faut prendre les chemins de la commune  et garder son âme d’enfant. Alors vous partez sur les circuits de randonnées concoctés par l’association les Trois déesses et quand vous arrivez au Fort des Monts, vous découvrez un remarquable panorama,  assoyez-vous et observez …

 

Le manoir St Gilles (propriété privée, située sur Nouainville) est une demeure du XVIIIème siècle bâtie sur les restes d’une bâtisse du XVIème dans le bois du Mont du Roc. Elle a tout d’abord appartenu à la famille Ravalet, propriétaire également du manoir « Ravalet » de Sideville et, bien sur, du château de Tourlaville. Le manoir surplombe la Divette par une série de jardins en gradin. La bâtisse a beaucoup souffert des bombardements de la dernière guerre, en témoigne les ruines d’une chapelle et d’un petit pavillon.

 

Le manoir de Ravalet (domaine privé) avec ses trois lucarnes dont l’architecture d’origine est conservée (XVIeme)

 

La résidence du Boulay, fin XIXème siècle, accolée aux restes d’un manoir du XVIème siècle, possède une tour d’angle cylindrique contenant un escalier en vis et de vastes caves voûtées. (Domaine privé)

 

La Divette et ses méandres, a une partie de son bief passant sous l’actuelle école et débouchant par une double arcade en briques rouge. Elle possède des ponts aux anciennes appellations : « Pont de l’Amour ou Pont aux Soupirs ».

 

 
 

 

La Croix du Pont Roger (aussi appelé « Pont Simon ») pourrait être le seul vestige encore visible de la très ancienne chapelle dédiée à Saint Gorgon dont on prête la destruction aux anglais (Guerre de cent ans).

 

Le Bois du Mont du Roc se trouve à cheval sur les communes de Sideville et de Nouainville, au sud-ouest de Cherbourg Octeville. Il domine le cours de la Divette. La Roque ès Fays y culmine à 171 m d’altitude.Le bois faisait initialement partie de la forêt de Brix. Il est cité par Gilles de Gouberville (1521-1578) dans son Journal.

 

En 1780, le Bois du Mont du Roc couvrait encore 350 arpents (1 arpent équivaut à 0,5 Ha).

 

Louis XVI octroie ce bois à Louis de La Couldre de La Bretonnière, qui en est ensuite dépossédé à la Révolution.

 

Le Bois du Mont du Roc

 

 
         
   
  SIDEDEVILLE
  CC 41.06 DE DIVE ET DIVETTE
   
  BOIS DU MONT-ROC
         
 

Avenue du Mont-Roc

 
         
 

Article issu du site de la mairie

 

Le Bois du Mont du Roc se trouve à cheval sur les communes de Sideville et de Nouainville, au sud-ouest de Cherbourg Octeville. Il domine le cours de la Divette. La Roque ès Fays y culmine à 171 m d’altitude.Le bois faisait initialement partie de la forêt de Brix. Il est cité par Gilles de Gouberville (1521-1578) dans son Journal.

 

En 1780, le Bois du Mont du Roc couvrait encore 350 arpents (1 arpent équivaut à 0,5 Ha).

 

Louis XVI octroie ce bois à Louis de La Couldre de La Bretonnière, qui en est ensuite dépossédé à la Révolution.

 

Le comte Alexandre du Moncel, propriétaire du Château de Martinvast, achète en 1821 le bois du Mont du Roc, qui couvre alors 100 hectares. Il le revend en 1824 à la famille Vrac, qui en sera en partie expropriée au début du 20e siècle pour aménager des terrains militaires.

 

Le Bois du Mont du Roc possède de nombreux vestiges de l’occupation allemande, notamment la piscine et une guérite situées au lieu dit « Le Boulay ».

 

Situé au sud du bois du Mont du Roc, le site du Fort des Monts se trouve à  altitude de 119m.

 Le premier projet d’aménagement militaire datant de 1886 est resté sans suite. Cet ouvrage projeté dans la courbe de la ligne de chemin de fer menant à Cherbourg au sud de Martinvast, aurait constitué le point central d’un axe de cinq ouvrages  destinés à protéger les poudrières  de l’Oraille (projet non réalisé)  et du Nardouet (1877-1879) d’une attaque terrestre depuis la base du Cotentin.

 La Marine française fortifie et arme le site de batteries, dans le cadre de la défense de Cherbourg. L’immense panorama d’environ 220° offre une domination géographique depuis les hauteurs de La Glacerie à l’Est, celles de Les Pieux au sud,  jusqu’aux plateaux de La Hague. Sous l‘occupation (1940-1944), le bois et ses environs font l’objet de divers aménagements notamment pour le casernement de nombreux soldats allemands. La guérite et la piscine à proximité de l’avenue du Mont du Roc en sont des vestiges étonnants. Apres le débarquement des forces alliées le 06 juin 1944, le « Fort » devient une puissante et redoutable batterie d’artillerie équipée notamment de canons de 88mm. Il contribue à la défense de Cherbourg et de son port bien tenus par l’armée allemande

 
         
 

La Roque es Fay

 

La Roque es Fay ou la Roche aux Fées culmine à 170 mètres, elle forme l’épine dorsale de la pointe de la Hague (il faut savoir qu’il y des milliers d’années le Cotentin était une chaîne montagneuse comparable aux Alpes).

 

Pourquoi la roche aux fées ? Nous remontons là, à l’époque du paganisme, si vivace en Cotentin. Autrefois, on racontait que les collines étaient les demeures de fées (comme les fontaines ou la forêt…tout ce qui paraissait mystérieux à l’époque était habité d’esprits).

 

Certaines nuits, notamment les nuits de pleines lunes, une porte s’ouvre dans la colline et laisse entrevoir le monde de féerie au paysan ou au voyageur ; on y voit tout un peuple s’amuser et festoyer. Un monde très attrayant, mais quiconque se fait piéger, n’en revient que rarement…

 

Les fées ont souvent été, avec l’arrivée du christianisme, considérée comme des créatures du diable. En fait, elles auraient été inspirée des druidesses de l’époque gauloise qui avait le pouvoir de guérir de part leur connaissance des plantes