BREUVILLE
  CC 40.01 COEUR DU COTENTIN  
   
  HISTOIRE
         
 

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MOMO 50 Église Saint-Pierre (refaite au XVIIIe siècle), abritant des fonts baptismaux du XIIe siècle classés à titre d'objet aux Monuments historiques

 
         
 

ANNUAIRE DE LA MANCHE 1885

BREUVILLE.

Breuville, Berrevilla, Bretovilla, Broemlla, Breuvilla.

 

L'église paroissiale de Breuville est en grande partie du XIeme ou XIIeme siècle : le chœur appartient surtout à l'architecture romane. Elle est classée au nombre des monuments historiques.

 

Cette église est sous le vocable de saint Pierre.

 

Son patronage était laïque, et le seigneur du lieu présentait à la cure : la famille Bertran, lorsque le Livre blanc fut rédigé, en avait le patronage.

 

Elle payait 40 livres pour les décimes, et dépendait de l’archidiaconé du Cotentin et du doyenné des Pieux.

 

Le curé était seul décimateur ; cependant d'après le Livre noir, l'abbé de Gerisy prélevait cinq sous tournois à cause des novales. En 1665, la cure valait 600 livres et payait cinq sous huit deniers pour la débite.

 

Henri II, duc de Normandie et roi d'Angleterre, abandonna à l'Hôtel-Oieu de Rouen la moitié des dîmes de sa forêt de Breuville.

 
     
 

On trouve à Breuville les vestiges d'un menhir de grès quartzeux, planté verticalement, d'une hauteur d'un mètre 70 centimètres.

 

Une roche, nommée la roque de Breuville, renferme une petite caverne appelée indifféremment la chambre aux fées, au loup ou au capucin. Elle doit, suivant une tradition, tourner trois fois quand on sonne la messe de la nuit de Noël.

 

Faits historiques

 

 — La seigneurie et le patronage de Breuville appartenaient dans le XIVeme siècle aux Bertrand de Bricquebec; en 1665, à M. de Longueville, baron de Bricquebec, et, dans le cours du XVIIIeme siècle, à la feumlle de Matignon.

 

La paroisse de Breuville dépendait anciennement de l'intendance de Caen, de l'élection de Valognes et de la sergenterie de Tollevast. Masseville en 1722, lui compte 92 feux imposables ; Saugrain, en 1726, 112 feux, et Expilly, en 1762-70, 502 habitants. Sa population, en 1867, n'est que de 452 habitants.