BINIVILLE
  CC 39.02 C.A du COTENTIN
   
         
   
 

Église Saint-Pierre de Biniville Xfigpower — Travail personnel

 
         
 

Article paru en 1880

BINIVILLE

 

Biniville, Benevilla, Binivilla.

 

L'église paroissiale de Biniville est sous le vocable de saint Pierre. Elle payait 35 livres pour les décimes, et dépendait de l'archidiaconé du Cotentin et du doyenné d'Orglandes. Le patronage, d'après le Livre noir, appartenait, dans le cours du XIIIeme siècle, à Roger Karetot. Le chapitre de Coutances avait deux gerbes de la dlme, et le curé la troisième avec l'autelage et des produits en nature. Dans le siècle suivant, le patronage était encore dans la famille Raretot, et le partage des dîmes était le même ; le curé avait en outre un presbytère.

 

En 1665, le patronage appartenait à l'abbé de Longues, et la cure valait alors 700 livres.

 

Après une enquête que fît Fauvel de Yaudencourt, bailli de Cotentin, le roi, au mois de mars 1331, établit une foire à Biniville, le jour Saint-Biaise, sur la demande de Guillaume de Karetot.

 

Montfaut, en 1463, impose à Biniville Robin Martin; plus tard Pierre Martin fut anobli aux francs fiefs, à cause de son fief de Réthoville.

 

Ghamillard, en 1666, y trouve les de Breuilly, qu'on trouvait dans plusieurs autres endroits dès 1463 et 1599.

 

En 1789, André de Hennot, comte d'Octeville, était seigneur de Biniville, Grosville et autres lieux.

 

La paroisse de Biniville dépendait de l'intendance de Caen, de l'élection de Valognes et de la sergenterie de Pont-l'Abbô. IhinM)uliii lui donne 49 feux imposables et Expilly 220 habitants : en 1871, elle n'en a que 180.

 
   

Saint-Mathurin


Prêtre et confesseur de la fin du IIIe siècle. Il est né dans la région de Sens, dans une famille païenne.


Converti, il renonça à tous ses biens. Devenu prêtre, il travailla à la conversion des idolâtres et eut le bonheur de gagner à Dieu son père et sa mère. A Rome il guérit, dit-on, la fille de l'empereur Maximien.


Ce saint populaire en France au Moyen Age était invoqué pour la guérison des fous.
Il fut inhumé à sens, d'où son corps fut transféré à Larchant en Gâtinais. (Fête le 1er novembre).

 

 

L'église Saint-Pierre (XVIIe siècle) abrite une sculpture du XVe, Saint Mathurin entre deux possédés, classée à titre d'objet aux Monuments historiques.