|
||||||||||||
Église Saint-Georges de Raids.MOMO 50 |
||||||||||||
L'église Saint-Georges de Raids Inventaire du patrimoine de la Reconstruction dans la Manche
Suite à l'adhésion de la commune à la coopérative, le 30 avril 1949, Pierre-André Le Breton livre un premier projet en novembre 1951. La créance définitive est notifiée le 11 novembre 1954 et l'architecte retravaille ses plans entre décembre 1955 et juin 1956. Le permis de construire est alors délivré le 12 décembre 1956, et l'appel d'offres lancé le 30 janvier 1958. Les marchés de gros-œuvre sont attribués en avril suivant et la bénédiction de la première pierre est célébrée le 13 juin 1958.
En mai 1959, Jean Casazza de La Roche-Rigault (Vienne) exécute les vitraux. Le chemin de croix peint est réalisé par Robert Guinard, de Saint-Pair-sur-Mer.
Entre temps, Pierre-André Le Breton signe également le presbytère, dont le permis de construire est délivré le 8 mai 1950, et le certificat de conformité des travaux le 12 août 1953
La reconstruction des édifices religieux en Basse-Normandie après la Seconde Guerre mondiale Alain Nafilyan
L’église de Raids, dans le marais de Carentan, est elle aussi représentative du courant régionaliste, très marqué dans le département de la Manche. L’idée directrice qui a été suivie dans l’élaboration de cet avant-projet a été dictée par le désir de rechercher dans la simplicité des lignes le sentiment liturgique qui était la base de la chrétienté à ses origines. Le clocher extérieur, destiné à recevoir le baptistère, incarne l’élévation du jeune chrétien vers Dieu, son accès à l’église ne devant se faire qu’après le baptême. L’architecte Le Breton, auteur également de l’église d’Auxais, toute proche, reprend le clocher à toit en bâtière en façade, qui comprend la chapelle des fonts, la nef unique à charpente apparente, transept saillant et chevet semi-circulaire. Cette simplicité formelle répond en contrepoint à la volonté de servir un sentiment religieux originel. |
||||||||||||
L'église en 1900
L'église est sous le vocable de saint Georges. Elle fut donnée à l'abbaye de la Lucerne vers 1180, probablement par Thomas de Périers et Giève, sa femme, qui donnèrent également l'église de Tribehou. Elle est rangée au nombre des propriétés de l'abbaye dans une bulle confirmative d'Innocent III, de l'an 1200 environ.
La paroisse dépendait, sous l'ancien régime, du diocèse de Coutances, de l’archidiaconé de Coutances (ou de la Chrétienté) et du doyenné de Périers. |
||||||||||||