CHERENCE-LE-HERON
  CC 35.03 INTERCOM DU BASSIN DE VILLEDIEU
   
  EGLISE NOTRE-DAME
         
 

Église Notre-Dame (Chérencé-le-Héron) Ikmo-ned — Travail personnel

 
 
 
 

WIKIMANCHE

Église Notre-Dame (Chérencé-le-Héron)

 

Histoire: Une lettre de Monseigneur Théophile Louvard, évêque de Coutances et Avranches, datée du 2 juin 1919 renforce très certainement la conviction et la détermination du curé de la paroisse car, je cite l’évêque : « mon cher curé, le rapport de la dernière visite canonique faite à Chérencé au mois d’avril dernier me rend compte du très mauvais état dans lequel se trouve votre église. Le lambris du chœur et des chapelles est en décomposition ; deux fenêtres surtout exigent une réparation d’urgence ; les murs sont très malpropres ; bref il est impossible que la situation présente se prolonge. Je vous demande donc instamment de vous mettre à l’œuvre et après entente avec messieurs les conseillers municipaux et monsieur le Maire d’entreprendre la restauration qui s’impose ».

 

Jules le Quertier se lance alors dans un programme qui modifiera profondément l’aspect de son église entre 1919 et 1937. Les archives révèlent un important courrier du curé à l’attention de l’architecte et curieusement la municipalité, alors principal financeur sera absente du dialogue jusqu’au changement de maire. La situation matérielle de l’église s’était à priori détériorée. Une lettre du 24 prairial an XIII de la République motivée par le refus de la municipalité de se voir privée du poste vicarial dit ceci « l’église (est) dans le meilleur état possible ». La translation du vicariat se fera en septembre 1831.

 

L’église et la paroisse relevaient sous l’ancien régime de l’évêché d’Avranches et de l’archidiaconé du même nom. Elle faisait partie du doyenné de Tirepied.

 

Le seigneur était le patron présentateur. Charles Duroser écuyer, était en 1766, seigneur et patron de Vaudry, Viessoy, Chérencé et autres lieux. Chérencé relevait du bailliage de Saint-Vigor-des-Monts où l’on rendait la haute justice.

 

Notre-Dame de Chérencé était dirigée en 1726 par Adrien Mahé, curé titulaire du bénéfice. Il y avait 300 communiants et le curé avait en rentes et obits la somme de 76 livres 13 sols soit un équivalent de 164 messes annuelles. Son bénéfice était de 500 livres 10 sols par an y compris deux vergées de terre d’aumône. Les charges du curé s’élevaient à 212 livres 10 sols et la rente du trésor était du montant de 59 livres 8 sols. Une lettre de Monseigneur César Le Blanc, évêque d’Avranches, signale la présence de Nicolas Adrien Pichard.

 

La visite épiscopale de monseigneur Pierre, Jean-Baptiste Durand de Missy en date du 12 septembre 1749 nous apprend que Charles Collardin était curé et il était aidé par Samson Anquetil vicaire et Jean-Baptiste Yvon prêtre habitué. Il y avait 400 communiants. L’évêque se montre très attentif à l’état de l’immeuble et du mobilier. Il fait écrire à son greffier que l’église n’est pas en bon état. La chaire est en très mauvais état. Les deux autels de sainte Marguerite et de (la sainte Vierge, je suppose car le secrétaire a écrit deux fois Marguerite et a voulu corriger en faisant une importante rature qui masque le nouveau mot) sont en bon état mais les cartons sont interdits et qu’il faut prévoir l’achat d’un graduel-missel en usage du diocèse d’Avranches.

 

La cure était vacante le 28 juillet 1784 puisque monseigneur Pierre Augustin Godart de Belbeuf, évêque d’Avranches reconnut Louis Pierre Anquetil comme desservant. Il y eut cette année 200 personnes qui reçurent le sacrement de confirmation. La dite église est trouvée à cette occasion en bon état tant qu’à la partie du chœur, laquelle est de nouvelle bâtisse bien pavée, éclairée et lambrissée. La contretable de l’autel majeur est bien dorée (synonyme de mise en couleurs). La nef n’est pas lambrissée et a besoin de quelques réparations. Auxquelles on s’occupera dès que le curé nommé sera à son bénéfice. Il y a deux chapelles collatérales qui sont placées à la sortie du chœur, l’une est sous le vocable de la sainte Vierge et l’autre consacrée à sainte Marguerite et toutes les deux sont en suffisant état. Le tableau conservé dans la chapelle de la Vierge est fort ancien est « abîmé ». La chaire à prêcher est bonne ; il y a deux confessionnaux ; les fonts baptismaux sont bien conditionnés. L’église est en totalité garnie de bancs en 1784. La sacristie située derrière le chœur s’en trouve séparée par la contretable, bien éclairée et pavée. Les ornements sont déposés dans des armoires derrière le maître autel et sont trouvés en grand nombre dont plusieurs fort beaux et tous en bon état. Les petites écoles sont tenues gratuitement. Pierre Léonord Julien Fortin, fut ordonné diacre en 1787 puis il reçut l’ordination assez rapidement. Deux lettres furent envoyées à l’ensemble des curés et des abbés du diocèse pour leur demander de lui proposer le premier bénéfice qui vaquera. Il fut vicaire à Sainte-Pience. Sorti de l’université de Caen il en fut gradué, maître es arts et qualifié sur tous les bénéfices séculiers du diocèse. Jean Lair, fut canoniquement pourvu la succursale le 29 janvier 1809.


Il y eut un contrat le 13 juillet 1834 entre la fabrique et les sieurs Pierre Robine et Julien Gesbert, marchands de bois, qui s’engagèrent à faire deux autels avec leur contretable suivant les plans et devis dressés par le sieur Levannier de Villedieu-les-Poêles. D’ordre Corinthien, les autels seront fabriqués en bois de châtaignier à l’exception des marches et paliers qui seront en chêne. Le tout fut estimé à une valeur de 600 francs. Le contrat précise que l’entrepreneur fera son profit des vieux autels des chapelles. Aucun des autels latéraux, ni les anciens, ni ceux fabriqués en 1834, ne sont parvenus jusqu’à nous. Heureusement que l’autel majeur fut mis à l’écart du contrat, car, même s’il se trouve disposé au fond de la nef, il représente un art non négligeable du XVIIIe malgré ce qui a été supprimé. Une confrérie de Notre Dame du Mont Carmel fut érigée en 1839.

 

Monsieur Piedoye, desservant en 1841, érigea un chemin de croix en 1841, remplacé par un autre en 1898 dont le procès-verbal est daté du 20 novembre.

 

L’enquête demandée par l’évêque en 1845 sur l’état général des églises et presbytères laisse entrevoir de futurs travaux, le curé s’exprime ainsi « le haut de l’église est en bon état, le chœur et les deux chapelles collatérales ne datent que depuis 70 ans. La construction n’a rien de monumental. Un agrandissement de 12 mètres deviendrait nécessaire. L’église est toute couverte en bois. La nef n’est point lambrissée. La côtière du midi est le cas à ce qu’on ne puisse lui appliquer (la moindre chose). Il n’y a point de clocher, mais une frêle charpente sur le portail porté sur un mur tout lézardé et dont la saillie en dehors laisse entrevoir un écroulement plus ou moins prompt. Un triste beffroi porte deux cloches de 400 kilos. Il faudrait une somme de 9 000 francs ».

 

Les statues et les autels sont repeints au milieu du XIXe. Julien Bunel, maçon à Chérencé se fait payer, le 21 juin 1847, 310 francs pour des travaux faits à la costière du midi consistant en construction de la costière vers le midi dans une longueur de 10 mètres sur une hauteur de 5 mètres. Pour cela il entreprend la démolition de la vieille côtière. Il construit deux fenêtres neuves, semblables à celles déjà existantes, pose un crépi sur le mur intérieur et le blanchit. Une sablière double est également posée. Une tribune est construite en 1850, avec plancher, balustrade et escalier (détruite depuis).

 

Le curé très heureux des travaux s’exprime ainsi le 22 avril 1850 « toujours dans la plus parfaite harmonie avec monsieur Lejemetel, mon respectable maire, toujours si porté de bonne intention et de générosité pour les réparations et embellissements de notre église ».

 

Prosper Xavier Carouge est installé comme curé le 20 mars 1869 suite au décès de Jean Baptiste Piedoye survenu le 27 février de la même année. L’épitaphe moulée sur une plaque de fonte d’aluminium dit ceci « ici repose en attendant la résurrection / le corps de Jean-François Piedoye / curé de cette paroisse depuis le 22 / mars 1841 jusqu’au 27 février 1860 chanoine / honoraire de la cathédrale de Coutances, chevalier / de l’Ordre impérial de la Légion d’Honneur, ancien / serviteur du premier Empire depuis 1803 à 1816 / décédé dans sa 89ième année justement regretté / de sa famille, de ses confrères et de ses bons / paroissiens qui en garderont le souvenir / souvenir éternel de son neveu aimé, Krien».

 

Des dépenses pour travaux sont estimées par la préfecture le 31 août 1875 à 13 376,79 francs. Ils seront financés par la fabrique (2 000francs), une souscription (2 000francs), la commune (7 106,90francs) et un secours du ministère des cultes (3 500francs).

 

 Le préfet autorise la commune le 8 août 1876, à emprunter une somme de 5 000 francs et à s’imposer extraordinairement pour l’agrandissement de l’église. Les travaux supplémentaires sont évalués à 7 546,72 francs. Le procès verbal dit ceci « ces travaux bien que non prévus dans le budget primitif ont cependant un caractère incontesté de nécessité et d’urgence ». Un crédit supplémentaire est accordé par le ministère pour une valeur de 3 000 francs utilisables pour la restauration du clocher et l’agrandissement de l’église. Une correspondance est échangée entre le Préfet et le Sous-Préfet d’Avranches à propos des travaux à réaliser à l’église.

 

Les cloches

 

Une souscription est lancée le 6 mai 1879 pour fondre trois cloches et refaire le beffroi. Frédéric Houssin est curé et Emmanuel Anquetil maire. La grosse cloche, qui sonne le ré dièse, pèse 810 kilogrammes sera nommée Alexandrine par Valentin Belloir propriétaire à Saint-Jean-du-Corail et par Augustine Lerosey veuve de l’ancien maire. La seconde cloche pèse 562 kilogrammes et sonne le fa ; elle sera nommée Jeanne par Armand Leprovost, membre du conseil municipal et du conseil de fabrique avec Angélique Lair veuve Danguy, propriétaire à Chérencé et la troisième de 406 kilogrammes chante le sol et sera nommée Pauline par Paul Houssin étudiant et neveu de monsieur le curé et par mademoiselle Octavie Pascaline Anquetil. Elles seront fondues par Viel-Tétrel frères, ancienne maison Viel-Tétrel et Viel-Ozenne. Il y eut 368 souscripteurs pour les cloches. Jacques Benoit, charpentier de Saint-Maur-des-Bois, s’engage à construire le beffroi nécessaire pour les 3 cloches.

 

Mademoiselle Marie le Pracontal décida d’offrir le 8 septembre 1904 un vitrail sur fond de grisaille avec en médaillon la Vierge de la médaille miraculeuse et dans le bas un écusson. La notice devait comporter  chapelle et vitrail offerts par Melle Le Pracontal. La commande fut passée chez Houssard d’Avranches (n’existe plus).

 

Monsieur Lelièvre, curé, empêchera le percepteur le 5 mars 1906 de faire l’inventaire en vertu de l’application de la Loi de séparation de l’Église et de l’État. Celui-ci aura lieu le 20 novembre 1906. Voici ce qu’il nous apprend au cours de l’inventaire du mobilier de l’église :

 

 un maître autel en bois, une statue d’ange de chaque côté de l’autel ;

 quatre statues dans le chœur ;

 un lutrin ;

 un autel du sacré cœur en bois ;

 une statue du sacré cœur ;

 un autel Notre Dame de Lourdes en bois;

 une statue (non identifiée)

 un tableau représentant un ange et un prêtre avec des soldats prussiens, vœu de 1870;

 deux tableaux dans le bas de l’église ;

 une statue de saint Michel archange sur la grande porte.

   

Cet inventaire aussi lacunaire soit-il nous permet de prendre conscience des objets qui ont disparu ou qui ont été remisés.

 

Émile Lebon, ébéniste d’Avranches, reçoit 600 francs le 16 janvier 1919 pour la confection de l’autel de la Sainte Vierge. L’abbé Lequertier était curé.

 

C’est à partir de l’année 1923 que l’édifice commença sa métamorphose avec le concours de l’architecte de l’arrondissement d’Avranches Louis Cornille qui fournit les plans de la grande fenêtre du chevet de l’église et de l’ensemble des baies.

 

Nous noterons parmi les recettes qu’il y eut diverses ventes de meubles, débris et vieux tabourets à monsieur Beaufils (?). Le tronc de sainte Thérèse fut particulièrement fertile pour l’équilibre financier de monsieur le curé. Parmi les artisans moins connus, citons le travail de croquis de chapiteaux fait par monsieur d’Haese, sculpteur statuaire de Caen, qui demeurait au 21 rue de Louvigny. Monsieur Corbeau, entreprise de maçonnerie de Villedieu fer le gros œuvre. Monsieur Desfriches sera chargé de faire la taille en granit bleu de Coulouvray des façades latérales et de la grande fenêtre du chevet. Les pierres seront bouchardées avec une 64 dents conforme au devis du 20 février 1923. Paul Lemesle, charpentier, se chargera des travaux de voûte en bois avant le plâtrage.

 

Emile Lebon, patron de l’entreprise de sculpture et de menuiserie située au 8 place du marché à Avranches, dont la maison avait été fondée en 1864, sera l’artisan choisi pour réaliser l’ensemble du mobilier néogothique en bois de cette église. L’équipement se fera par étapes au cours des années 1927-1929. Les croquis datent du 24 décembre 1927(la commande de l’autel de la Vierge est plus ancienne puisqu’elle date du 16 janvier 1919):

 

 deux maîtresses stalles sculptées en bois de chêne ciré à raison à 1600 francs pièce et * quatre petites stalles ;

 l’autel du sacré cœur (la souscription avait été lancée en 1924 pour l’autel et le monument aux morts intérieur de la guerre 1914-1918 ;

 la chaire pour une valeur de 7000 francs

 la table de communion (appelée ici appui de communion) en 1929.

   

Henry Mazuet de Bayeux sera le créateur de l’ensemble des vitraux. Une lettre de L. Mazuet, fils, est datée du 14 août 1923. Monseigneur Louvard, évêque de Coutances et Avranches vint bénir ces travaux le 11 août 1927.

 

Description

 

L’église présente depuis le XVIIIe siècle la forme d’une croix au sol avec ces deux petites chapelles élevées au transept. Elle se prolonge d’une sacristie édifiée à l’extrémité est. Les interventions du XIXe et du XXe ont été brutales et il est extrêmement difficile de distinguer les vestiges du passé sur les maçonneries.

 

L’église fut rallongée à l’ouest avec une tour clocher porche néogothique récente. Elle est coiffée d’une fine flèche de bois et d’ardoises. Les travaux se firent en deux étapes : le portail en arc brisé néo-gothique est surmonté d’un écu millésimé de «1877 », puis la tour. Une fenêtre trilobée est percée sur la façade ouest de la tour à l’étage médian. Les fenêtres de l’étage supérieur contenant le beffroi sont géminées et en arc brisé (lancettes), garnies d’abat son. La flèche prend appui sur une corniche portée par des modillons de granit. De hauts contreforts épaulent la tour ainsi que les extrémités de la façade où ils sont posés en oblique. Le portail est intégré dans un gable.

 

Le flanc nord de la nef est éclairé par une fenêtre en arc déprimé. Le corps de bâtiment est plus élevé vers le bas de la nef. Une haute et large fenêtre en arc brisé néogothique éclaire également cette partie de l’édifice. La chapelle nord est éclairée d’une fenêtre à meneau en arc brisé. Le chœur est éclairé sur ce même flanc de deux fenêtres géminées à meneaux en arc brisé, toujours néogothique.

 

Les parois latérales du midi présentent le même type de fenêtres à la réserve près que la nef en possède trois. Il semblerait que des sablières de pierre anciennes (église primitive) se retrouvent en fondation des murs du midi.

 

La nef est pavée d’un très beau carreau de granit et sa voûte lambrissée se présente sous la forme de pans coupés.

 
 
 
 

Les fonts baptismaux datés de 1626 avec une très belle cuve octogonale illustrée d’un décor de dents de scie et une arcature d’ouvertures aveugles en plein cintre dont l’une possède une croix de Malte. Le couvercle plat est illustré d’une croix templière. La cuve s’appuie sur une base (malheureusement ensevelie dans le dallage) de même forme dont les facettes sont ornées de huit colonnettes appliquées.

 

Deux toiles peintes de contretable d’autels sont conservées au fond de la nef : une Assomption de Notre-Dame (la vierge est portée par trois anges) et une sainte Marguerite (elle porte la palme du martyr). L’assomption est une copie de la célèbre toile de Nicolas Poussin réalisée à la fin du XVIIe ou au début du XVIIIe.

 

Le visiteur peut découvrir à l’entrée un joli bénitier octogonal de granit avec une bague sur le fût.

 

L’ancien autel majeur du XVIIIe a été (en partie) conservé au fond de la nef. Il fait partie du mobilier bien connu et se trouve protégé au titre d’une inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en date du 21 janvier 1977. Il fut fabriqué par Pierre Lehodey, sculpteur de Saint-Denis-le-Gast et peint et doré par Vaudatin originaire de Hambye en 1776. L’ensemble, qui coûta 700 livres fut mis en place dans l’église le 25 mai 1776. Le travail de peinture (mise en couleur) coûta 350 livres et le travail fut terminé le 20 août 1776. Vaudatin était installé, d’après le curé, à Avranches. L’autel en forme de tombeau a un devant illustré de longs feuillages et de crête de coq en cartouche. Un haut gradin le surmonte, il est orné d’acanthes et de fleurettes accompagnées de crêtes de coq. Le tabernacle est un bel exemple à courbes et contre courbes. Il est épaulé par deux ailerons sur lesquels sont accrochées deux guirlandes tombantes. Il est surmonté d’une petite exposition. La prédelle présente un panneau de chaque côté du tabernacle. Ils sont illustrés des attributs de l’Eucharistie : (à gauche) chandelier, ostensoir, missel, épis de blé et pampres ; (à droite) : calice, ciboire, patène, burettes, raisins. Les objets sont reliés par un ruban attaché à une agrafe.

 
 
       
   
 
 
 
 

Une bannière a pris place au fond de la nef. Elle est illustrée d’une vierge de l’Apocalypse sur l’avers avec un phylactère « ora pro nobis » et de saint Joseph sur le revers.