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Eglise de Dragueville
Revue monumentale et historique de l’arrondissement de Coutances Source : Renault, « Annuaire du département de la Manche » 1854 et additifs de 1861
L'église est petite et complètement insignifiante. Les fenêtres sont rondes, et le mur absidal est à pans coupés.
La voûte du chœur et celle de la nef sont en plâtre. Les toits sont couverts en chaume.
La tour est carrée, et se termine par un petit toit pointu, couvert en essente.
On remarque sur le mur méridional de l'église un cadran solaire qui porte la date de 1671. Il fut donné à l'église de Dragueville par Th. Vachot. Dans le XVII° siècle, beaucoup d'églises rurales furent pourvues d'un cadran solaire, afin sans doute de suppléer au défaut d'horloge, ou peut-être aussi pour rappeler à ceux qui entraient dans l'église la rapidité du temps et la brièveté de la vie.
La croix du cimetière fut donnée, en l'année 1777, par J. B. Lhermitte de Dragueville.
Une pierre tombale, portant la date de 1662, sert d'échalier à l'une des entrées du cimetière. Les fabriques qui font servir à un pareil usage les pierres funéraires, qu'elles devraient conserver avec soin, méritent à juste titre d'être accusées de vandalisme.
La paroisse est réunie, pour le temporel, au Mesnil-Villeman ; mais elle continue, pour le spirituel, à être desservie par un prêtre.
L'église est sous l'invocation de Notre-Dame. Elle payait une décime de 18 livres, et dépendait de l'archidiaconé du Val-de-Vire et du doyenné de Gavray. Le patronage était laïque, et le seigneur du lieu présentait à la cure. Guillaume Paynel, chevalier et sire de Hambye, assigna au prieuré de Tombelaine, en l'année 1393, des revenus sur des terres qu'il avait à Dragueville.
On trouve, dans les XVII° et XVIII° siècles, soit comme seigneurs, soit comme seigneurs et patrons de Dragueville :
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Eglise de Dragueville | ||||||||||||