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Dans « Annuaire de la Manche » 1854 par M. RENAULT Les Fiefs
On trouve que les armes de Robert de Lengronne, qui devait vivre dans le XIV° siècle, portaient semblable à un frémaillet d’or en quartier. | ||||||||||||
Le registre des fiefs de Philippe-Auguste nous apprend que Fouques Paynel, à cause d’un fief qu’il tenait au Mont-Saint-Michel, devait le service d’un chevalier, service qu’il faisait au roi sur l’avertissement que lui en donnait l’abbé : Fulco Paganellus… hoc autem quod ipse habet in Briquevilla…. Et Lengronne tenet de abbate Montis per servicium unius militis quod facit domino regi per submonitionem abbatis.
Dans le XII° siècle, on comptait à Lengronne cinq fiefs nobles. Le fief du Mesnil-Aubert appartenait à Louis-Georges Hue, écuyer, seigneur du lieu. On trouve qu’un François Hue de Lengronne dit Cérences fut anobli par édit de Louis XI.
Les fiefs de Saint-Jean et de la Cour-marcey, avec extension sur Cérences et Gavray, appartenaient au sieur du Mesnil-Aubert.
Le fief du Quesnay, qui s’étendait sur la paroisse du Quesnay, était celui de Rigault, receveur des tailles à Senlis.
L’abbé et les religieux de Hambye avaient le cinquième fief.
On trouve comme seigneurs et patrons de Lengronne, dans le XVIII° siècle :
- Messire Jean Hue, écuyer. - Messire Charles-François-Nicolas-Bourdon, écuyer, mousquetaire dans la garde du roi et chevalier de l’ordre militaire de Saint-Louis. - Georges-Jacques-Robert de Péronne de la Sablonnière. Il fit partie, en l’année 1789, de l’assemblée des trois états du bailliage du Cotentin. Sa famille avait été anoblie en 1593. | ||||||||||||
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Le télégraphe
Il est établi sur le clocher de l'église en janvier 1835 et cesse de fonctionner en décembre 1853.
Il possédait deux lunettes dirigées l'une sur Montpinchon et l'autre sur La Meurdraquière.
Entre Avranches et Cherbourg, il y avait quinze postes intermédiaires :
| © Marie-Thérèse MAROCCO | |||||||||||