GAVRAY
  CC 34.02 BOCAGE COUTANCAIS
   
  LE MESNIL-BONANT 
         
 

Église Saint-Jean-Baptiste du Mesnil-Bonant

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En 1972, Gavray absorbe Le Mesnil-Bonant, à l'est du territoire, et Le Mesnil-Hue , au sud-est, qui gardent le statut de communes associées.

Pour Le Mesnil-Bonant, la fusion devient totale en 1988.

 

Le Mesnil-Bonant, Mesnillum Bornenc, Mesnillum Bournenc.

Revue monumentale et historique de l’arrondissement de Coutances

Renault, « Annuaire du département de la Manche » 1854 et additifs de 1861


L'église est sans intérêt architectonique. Les fenêtres n'ont aucun caractère. Le chœur et la nef sont voûtés en forme de tonneau. A droite, entre chœur et nef, il existe une petite chapelle.

 
   
 

La tour, placée à l'extrémité de la nef, est carrée et se termine en bâtière. A chacun des angles, à la naissance du toit, on remarque un animal paraissant avoir la forme d'un chien ou d'un lion. Celte partie de l'église est du XVII° siècle, ainsi que l'indique la date de 1656 qu'on lit sur un des murs.


La croix du cimetière date de l'année 1666.


On lit sur une pierre tumulaire :


CI GIT LE CORPS DE

M. MARIN ANTOINE LE

FEBVRE NE EN CETTE

PAROISSE LE 28 AVRIL 1755

ET Y DECEDE LE 19 MAI

1828 BON FILS BON

MARI BON PERE ET BON

AMI PRIEZ POUR LUI.

 

Cadran solaire sur l'église


   

L'église est sous le vocable de saint Jean-Baptiste. Elle payait 18 livres pour décime, dépendait de l'archidiaconé du Val-de-Vire et du doyenné de Gavray. Le patronage appartenait à l'abbaye de Hambye : il lui avait été donné en l'année 1210 par Raoul de Grosfarto, alors seigneur du Mesnil-Bonant. Le curé avait toutes les dîmes que les religieux lui avaient abandonnées à condition qu'il leur fournirait, à la Chandeleur, douze marcs de cire. Il avait droit dans la forêt de Gavray au bois nécessaire à son chauffage ; il y pouvait aussi faire pâturer ses bestiaux : diclus rector habet calfagium et pastum bestiarum suarum in faresfa Gavreii. En l'année 1210, Hugues de Morville confirma cette donation faite à l'abbaye de Hambye de l'église et du patronage du Mesnil-Bonant.


On trouve qu'en 1201, Rodolphe, alors curé du Mesnil-Bonant, donna au chapitre une rente, payable au synode de Pâques, afin qu'on lui chantât un obit dans l'église cathédrale.


La paroisse du Mesnil-Bonant relevait entièrement du roi, à cause de la châtellenie de Gavray