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Eglise Sainte Marie-Madeleine, collection CPA LPM 1900 | ||||||||||||
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L'église Sainte Marie-Madeleine L'ancienne église date de 1683 mais une église romane pouvait exister.
L'église est sous le vocable de Sainte Marie-Madeleine. La nef de l'église actuelle date de 1858, le choeur de 1932 et la tour et les cloches de 1954. La nef a été restaurée et la tribune construite en 1958. | ||||||||||||
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Cette église de style néo-gothique ressemble à beaucoup d’édifices refaits du XIXème aux débuts du XXème. Cependant, son histoire est relatée à l'intérieur. | ||||||||||||
On peut aussi y voir un vitrail récent et intéressant parce que peu courant : celui qu'un abbé Sohier a fait réaliser en hommages aux soldats de la paroisse tués pendant la Grande Guerre.
On y voit les photos de ces hommes qui restent ainsi en permanence dans le souvenir collectif. Il est placé au-dessus d'une petite porte Sud.
Classés monuments historiques, les confessionnaux sont datés de 1691 et sont dûs aux frères Nivard, artisans locaux.
Sous l'ancien régime, cette paroisse dépendait de l’archidiaconé du Val de Vire et du doyenné de Gavray
Le cimetière ancien a disparu comme dans presque toutes les villes de cette importance.
La croix qui se dresse près de l'église est récente.
Plan en croix avec portail latéral nord, qui fait office d'entrée principale et clocher à ballustrade latéral Sud.
Une cloche révolutionnaire
Classée monument historique, cette cloche fut fondue en mai 1793 par Sulpice JOURDAN à Ver. On peut y lire cette inscription gravée :
Egalité-Liberté Vive la république françoise - Périsse les tirans -Leurs satellite - Et tous les aristocrate -Mai 1793- L'an 2ème de la république.
| Vitrail de l’abbé Sohier | |||||||||||
Eglise Sainte Marie-Madeleine, collection CPA LPM 1900 | ||||||||||||
Avranchin monumental et historique Par Edouard Le Héricher 1847 L'église est bâtie au milieu du bourg, et elle est sous l'invocation de sainte Madelaine. Elle n'a d'ancien que sa tour, la base des murs d'un transept, parties qui doivent remonter aux temps de la Conquête, et des débris de colonnettes, épars dans le cimetière, venus des anciens fonts baptismaux. La tour est à trois retraits avec des ouïes légèrement ogivées, bordées d'un tore. Une baie cintrée se trouve au-dessous de ces ogives romanes. Les modillons n'ont pas de caractère. Dans la zône inférieure , on remarque des cintres postiches. La nef, le chœur et les transepts sont très-modernes. De l'intérieur, il n'y a rien à dire, si ce n'est la note d'un ancien dictionnaire : « L'église paroissiale de ce bourg est remarquable par sa propreté2. » Trois pierres tombales de l'un des transepts ont été piquées et ont perdu leurs inscriptions. Dans la pauvreté artistique de cette église , on remarque les sculptures rocailles des deux confessionnaux. On conserve dans le trésor un calice que la tradition fait remonter à saint Louis. Il est plus bas que les calices actuels; il est renflé au milieu , et sur ce renflement il y a douze médaillons , qui ont été émaillés et qui représentent en buste les douze apôtres. Sur le pied est un émail du Crucifiement. Sous la patène est la Déposition dans le sépulcre. Ces objets sont d'un dessin qui ne permet pas de faire remonter le calice plus loin que la Renaissance. On y voit la fleur de lis moderne, courte et recourbée, et non la fleur de lis allongée du Moyen-Age. En outre, le pied est brodé d'une arcature de cintres classiques. | ||||||||||||