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La grande rue Le Teilleul, CPA collection LPM 1900 | ||||||||||||
La châtellenie du Teilleul remonte au Xe siècle et semble n'avoir vécu que 2 siècles. La première trace écrite d'une souveraineté au Teilleul apparait avec Unsfrield, dit le Danois (Unfred le Danois ou Unfrid le Danois), terre donnée par Guillaume-Longue-Épée pour le zèle de ces preux chevaliers (933). Ces terres furent érigées en baronnie.
C'est à partir de ce moment que la ville se fortifie: Massif formidable de tours, de contreforts, de fort et de créneaux, dominant la vallée et présentant le flanc au tertre de Montécot. L'un des issues des remparts est nommée « La Basse-Porte ».
Robert du Teilleul donna aux moins d'Ouches l'église du Teilleul et plusieurs fiefs : Terra in quaest templum Sancti Petri quom Robertus de Rodeland (Ruddlam) olamabat ad Teiland.
Alors seigneurie de Omfroy-du-Teilleul, son château-fort fut l'un des quatre pris par Geoffroy, comte d'Anjou courant XIIe siècle.
En 1169 et 1173, la ville fut brulée par des rebelles par les troupes de Henri II sous les ordres de Robert de Fougères : Castrum Tellioli traditit incendio'. Robert-du-Mont dit que ce fut ce dernier qui incendia Le Teilleul.
Une tempête s'abattit le 17 janvier 1739, renversant bon nombre d'arbres et de demeures
14 novembre 1795 : le bourg fut de nouveau incendié : quelques centaines de Chouans ont mis le feu aux maisons afin de faire sortir les gardes nationaux et volontaires réfugiés dans des maisons. Ce qui mit 300 personnes sans abri.
14 juillet 1845, 15 h : Une météorite, d'un poids de 0,8 kg, de type achondrite howardite AHOW, tombe à La Vivionère
En 1801, la commune faisait partie de l'arrondissement de Mortain. En 1926, elle était sous celui d'Avranches.
Seigneurs d'Oissey
La sergenterie d'Ouessey était un demi-fief de Haubert, la charte de Navarre 1401 dit : Un demi-fief, le fief d'Ouessey, le chef, assis au Teilleul, appartenant à Jéhan d'Ouessey, écuyer, tenu de Guillaume le Gotherel, écuyer, à cause de la barronerie des Biard, vault le renvenue de C livres.
En 1418, Jean d'Ouessey se soumit au roi anglais ce que ne fit pas Geffroy d'Ouessey, époux de Catherine d'Harcourt, ses biens furent confisquées et donnés à Nicolas Burdet.
Foire de la Saint-George
Foire de la Saint-George, fête annuelle de la commune, un titre de 1609 la mentionne. Tous les lundis matin : marché au cadran, place du champ de foire. Tous les jeudis matin : marché, place du champ de foire. | ||||||||||||
La foire saint george, CPA collection LPM 1900 | ||||||||||||
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CPA collection LPM 1900 | ||||||||||||
L'église Saint-Patrice-du-Teilleul
La paroisse de Saint-Patrice, existant avant la construction du château, remonte à l'évangélisation du pays vers le VIe siècle ou VIIe siècle.
L'église primitive fut détruite lors de l'invasion des Normands et fut reconstruite à la même place. L'église de Saint-Patrice et ses dépendances durent données par la suite à l'abbaye de Savigny.
L'église baptismale fut construite à l'actuel lieu-dit Saint-Patrice après accord de l'abbé de Savigny (vers 1204-1212). Un cimetière se situa au château pour y enterrer ses morts. Il ne reste de cette église que deux piliers de la porte d'entrée. Son presbytère de cette église se situait au lieu-dit actuel : La Chérulière. Elle était construite en arête de poisson (Opus Spicatum)
Ce fief ecclésiastique garda son siège jusqu'en 1851. C'est aussi cette année qu'elle fut détruite et dépouillée lors de la révolution. | | |||||||||||
L'église abrite la statuette de saint Patrice le saint patron de cette église (inscrite aux Monuments historiques le 16 février 2006 ).
SAINT PATRICE Apôtre de l'Irlande (373-464)
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Saint Patrice naquit probablement près de Boulogne-sur-Mer; on croit qu'il était le neveu de saint Martin de Tours, du côté maternel. Quoi qu'il en soit, ses parents l'élevèrent dans une haute piété.Il avait seize ans, quand il fut enlevé par des brigands et conduit providentiellement dans le pays dont il devait être l'apôtre. Patrice profita des cinq ou six ans de sa dure captivité pour apprendre la langue et les usages de l'Irlande, tout en gardant des troupeaux.
Un jour qu'il vaquait à ses occupations ordinaires, un ange lui apparut sous la forme d'un jeune homme, lui ordonnant de creuser la terre, et le jeune esclave y trouva l'argent nécessaire au rachat de sa liberté. Il passa alors en France sur un navire et se rendit au monastère de Marmoutier, où il se prépara, par l'étude, la mortification et la prière, à la mission d'évangéliser l'Irlande. Quelques années plus tard, il alla, en effet, se mettre, dans ce but, à la disposition du Pape, qui l'ordonna évêque et l'envoya dans l'île que son zèle allait bientôt transformer. | Statue de Saint-Patrice | |||||||||||
Son apostolat fut une suite de merveilles. Le roi lutte en vain contre les progrès de l'Évangile; s'il lève son épée pour fendre la tête du Saint, sa main demeure paralysée; s'il envoie des émissaires pour l'assassiner dans ses courses apostoliques, Dieu le rend invisible, et il échappe à la mort; si on présente à Patrice une coupe empoisonnée, il la brise par le signe de la Croix.
La foi se répandait comme une flamme rapide dans ce pays, qui mérita plus tard d'être appelée l'île des saints. Patrice avait peu d'auxiliaires; il était l'âme de tout ce grand mouvement chrétien; | ||||||||||||
Il baptisait les convertis, guérissait les malades, prêchait sans cesse, visitait les rois pour les rendre favorables à son oeuvre, ne reculant devant aucune fatigue ni aucun péril.
La prière était sa force; il y passait les nuits comme les jours. Dans la première partie de la nuit, il récitait cent psaumes et faisait en même temps deux cents génuflexions; dans la seconde partie de la nuit, il se plongeait dans l'eau glacée, le coeur, les yeux, les mains tournés vers le Ciel, jusqu'à ce qu'il eût fini les cinquante derniers psaumes.
Il ne donnait au sommeil qu'un temps très court, étendu sur le rocher, avec une pierre pour oreiller, et couvert d'un cilice, pour macérer sa chair même en dormant. Est-il étonnant qu'au nom de la Sainte Trinité, il ait ressuscité trente-trois morts et fait tant d'autres prodiges? Il mourut plus que nonagénaire, malgré ses effrayantes pénitences. | ||||||||||||
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Chapelle Sainte-Catherine d'Ouessey | ||||||||||||
Chapelle Sainte-Catherine d'Ouessey Chapelle domestique du logis d'Ouessey, en 1670, elle avait un titulaire, mais n'en avait plus en 1752. Elle est de construction gothique. Elle y est encore présente Chapelle domestique du logis d'Ouessey, en 1670, elle avait un titulaire, mais n'en avait plus en 1752. Elle est de construction gothique. Elle y est encore présente
Chapelle de la Durandière
Elle était la chapelle domestique du château de la Durandière. Elle fut épargnée pendant la révolution, mais depuis n'existe plus.
Chapelle Saint-Aubert de Languèves Chapelle domestique du manoir de Languèves, le dernier titulaire de cette chapelle était Jean Rivière, prêtre de Heussey (actuellement Heussé) le 12 avril 1784. Chapelle Saint-Senier Petit oratoire près du lieu-dit " Gué-de-Cassour " . Chapelle Notre-Dame-de-Pitié Chapelle du cimetière de Saint-Patrice fondée et dotée par les seigneurs de la Campionnière. En 1752, Siméon Séquard, prêtre du Teilleul en était titulaire. Elle était située entre l'emplacement de l'église et l'entrée du cimetière. Chapelle de la maladrerie de la Madeleine Elle fut construite vers l'époque de la mort de Louis VIII, et dès 1336, elle n'avait guère de lépreux, un trésorier refusait à la maladrerie ce qu'auparavant elle pouvait réclamer, elle était en ruine en 1609 et fut détruite avant 1790. Une croix au carrefour de la route de Domfront et de Mantilly rappelle en ce lieu la présence d'une chapelle liée à la maladrerie planté par la famille Ferré-des-Ferris. | ||||||||||||
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Le château de la Rouérie , collection CPA LPM 1900 | ||||||||||||
Le château de la Rouérie-Benusson: Son appareil défensif rappelle la violence extrême des guerres de religion dans le Mortainais. Le manoir fut construit à la fin du XVIe siècle par Martin Davy, écuyer, frère cadet du seigneur de Vezins. | ||||||||||||
Le château de la Durandière , collection CPA LPM 1900 | ||||||||||||
Me Siméon-Léonard Séquard (1713-1786), prêtre et chapelain du château de la Durandière, fils de Estienne Séquard (1678-1742) seigneur des Gués et de La Bergeottière et de Barbe Cousin de Jarrosay.
Au XVIIIe siècle, la Durandière et la vavassorerie de la Buissonnière appartenait aux De Vaufleury . Jean de Vaufleury (° 1632, - 17 avril 1707 Le Teilleul) (d'azur à une croix d'argent), sieur de la Durandière et de Pouey ;
Étienne de Vaufleury (d'azur au sautoir d'or cantonné de quatre rose de même), écuyer, procureur du Roi, anobli en 1628, seigneur de La Durandière et du Bouet (Jeanne apporta en dot le fief de La Nocherie), époux de Jeanne de Jumilly
Henry de Vaufleury (° 1675 - 22 décembre 1710, Le Teilleul), seigneur de Pouay, sgr de la Durandière, fils de Jean
Henry- Joseph de Vaufleury (° 21 février 1708 Le Teilleul - 31 mai 1770), sieur de la Durandière, de la Buissonière, de la Rivière et de Montfoucault, fils de Henry, époux d'Antoinette Bourget
Henry François de Vaufleury, seigneur de Pouey et de la Durandière, frère de Joseph | ||||||||||||
Le château de la Basse Porte , collection CPA LPM 1900 | ||||||||||||
Le château des Louvellières, collection CPA LPM 1900
Ce manoir porte la date de 1658. Au milieu du XIXe siècle, son propriétaire, M. Ferré de Ferris fit transférer et remonter des éléments provenant de l'abbaye de Savigny. | ||||||||||||
Porte de la chapelle, collection CPA LPM 1900 venant de l’Abbaye de Savigny | Les tourelle | |||||||||||
Le château des Conches, collection CPA LPM 1900 | ||||||||||||
Le château de Nautray, collection CPA LPM 1900 | ||||||||||||