|
||||||||||
LES BIARDS Publié par Georges DODEMAN
Au Moyen Age
Du fait de son importance à l'époque féodale, l'histoire de la paroisse primitive est assez bien connue car étudiée par un grand nombre d'historiens et que l'on peut résumer ainsi. La baronnie des Biards (voir notre encadré sur les « barons des Biards ») est directement liée aux débuts de la Normandie ducale. Des Avenel des Biards sont signalés à la Conquête et la formidable forteresse dominant les gorges de la Sélune était au départ une pièce maîtresse à l'Ouest d'un quadrilatère défensif Tinchebray, les Loges, le Teilleul dont Mortain était le centre.
Cette baronnie considérable qui s'étendait fort loin jusqu'à les Chéris, Chalandrey, Marcilly, mais aussi Heussé aux limites du Teilleul, perdit un peu de son importance une centaine d'années plus tard quand, en 1082 (date de la construction du Prieuré dont on va parler plus loin), Saint-Hilaire, mieux placée juste aux frontières de la Bretagne et du Maine, prit de l'importance. Un phénomène à rapprocher de celui de la forteresse de Charuel (Sacey) quand Pontorson autre « ville nouvelle » bénéficia des générosités ducales (exemptions d'impôts, justice ducale directe) pour inciter l'économie à démarrer dans une province bien structurée jusqu'à sa prise par le roi de France Philippe-Auguste un peu plus tard en 1202.
Les grands barons des Biards
Sous les premiers ducs de Normandie, cette baronnie, avait pour vocation de prendre la suite de la ligne établie sur le Couesnon contre les incursions bretonnes et de défendre l'étroit défilé allant en gros, de Ducey à Saint-Hilaire, là où s'étale encore pour quelques temps le plan d'eau des barrages. En face, c'était la « Terre gaste » ou terre dévastée, vaste « no man's land » ce glacis sur lequel s'opéraient les allées et venues des Bretons et des Normands.
Cette baronnie, point stratégique de la ligne de défense normande devait donc être confiée à des hommes sûrs et il n'est pas étonnant que le premier sénéchal du château construit autour de l'An Mil soit Guillaume Avenel. Participant à la Conquête de 1066, il était d'ailleurs, l'année précédente, de l'expédition contre le duc breton Conan de Dol dont les empiètements étaient continuels sur cette frontière mouvante.
En 1096, l'évêque Turgis d'Avranches ayant prêché la croisade, se retrouvèrent sous les murs de Jérusalem, trois preux chevaliers des Biards : Guillaume et Fraslin Avenel, Geoffroy Ferrey. Malheureusement, lors de la succession du Conquérant, les Avenel ayant pris le parti des adversaires du futur gagnant Henri Beauclerc, le château fut détruit et le fief remis à un de ses fidèles, François de Subligny, future victime du naufrage de la Blanche nef en 1120. Malgré tout, le fief revint une cinquantaine d'années plus tard aux Avenel, un autre Guillaume, personnage considérable, sénéchal de tout le comté d'Avranches de 1150 à 1191 obtiendra d'y ajouter, grâce à l'appui du fameux abbé du Mont Robert de Torigni, l'important fief du Mesnil-Adelée. Son fils Robert Avenel est en 1189 de la troisième croisade et à l'origine de la fameuse légende d'Avoise, inventée il faut bien le dire par H. Sauvage et dont nous parlons par ailleurs.
En 1204, lorsqu'il fallut choisir entre la France et l'Angleterre, la famille se divisa. Même chose pendant la guerre de Cent Ans où Robert Avenel disparaissant en 1380, la baronnie se partagea entre ses deux filles : l'une, épousant le sieur de la Champagne en Plomb et l'autre le sieur d'Amfréville qui fera relever les murailles du château détruit en 1368 par du Guesclin. Le fief doit à sa situation de frontière avec la Bretagne un certain renforcement en 1469 sous Guyon des Biards et de beaux mariages pour ses fille et petite-fille ; la première avec Jean de Tardes, échanson royal et la seconde en 1517 avec Nicolas de Mouy, sieur de la belle forteresse royale de Chinon. Antoine de Mouy rend encore aveu en 1555 mais cette famille vend la baronnie aux Le Prévost en 1575 ; puis par alliance, elle revient aux du Parc, une famille importante dans la mouvance royale (François du Parc sera lieutenant général au gouvernement de la province) qui rachète même en 1609 la seigneurie de la Mancellière.
François du Parc ayant du mal à être partout à la fois vend une partie de ses domaines à sa sœur qui épouse en 1665 Louis de Pierrepont, sieur de St-Marcouf. C'est cette famille qui mènera la baronnie des Biards à son apogée puisqu'en 1690, le Roi-Soleil l'érige en marquisat pour services rendus aux armées par Louis de Pierrepont. Son fils Charles uni aux de Macey et ses descendants directs seront au XVIIIème siècle les derniers représentants des fameux barons des Biards dont plusieurs s'étaient illustrés aux croisades. Ils résidaient à la Ville, dans un vieux manoir rénové en 1740 en maison bourgeoise : deux pièces au rez-de-chaussée avec un premier étage et une couverture en essentes de châtaignier. Guillaume, dont la mère Anne de Pierrepont, avait épousé en secondes noces en 1759 Jacques d'Oillamson, fut en titre le dernier baron des Biards. En 1789, il n'avait plus que deux infimes possessions aux Biards, la Ville et le Manoir. Il fut également électeur pour la noblesse mais émigra avant les états généraux et, à ce titre, se fit confisquer comme biens nationaux ces dernières possessions.
Pour rester dans cette époque des véritables débuts de la paroisse, il faut se dire aussi que le bourg ne se trouvait pas à l'emplacement actuel. On l'a vu, il y avait déjà autour du château fort à « la Ville » un gros rassemblement humain mais le bourg, autour de sa première église très certainement en bois, se situait entre la Rue-Gérault et la Grande-Chapronnière, sans doute dans le lieu-dit « le champ St-Martin »... St Martin qui est l'évangélisateur de toute la région et comme par hasard également, le patron de la paroisse. Le cimetière était tout à côté, lieu-dit « la Fosse », et un champ voisin nommé « le Brûslin » accrédite bien la thèse que l’église brûla pendant la Guerre de Cent Ans.
Ce qui nous ramène au fameux Prieuré fondé trois siècles plus tôt lui, exactement où se situe le bourg actuel. En 1249, l'archévêque Eudes Rigaud (celui là même qui offrit la plus grosse cloche de la cathédrale de Rouen d'où le fameux adage « sonner à tire la Rigaud » !) y trouva seulement sept religieux, des bâtiments déjà en mauvais état et un prieur trop souple sur la règle, se faisant sermonner car il allait trop souvent trinquer « au bourg » avec les laïcs ! Ce qui montre bien que le bourg, comme on va le voir plus loin, n'était pas là où il est actuellement.
Le château ayant été démantelé en 1368 par les garnisons de Champeaux et Genêts aux ordres de du Guesclin, on peut penser que l'église primitive fut elle aussi brûlée dans ces parages et qu'il y eut une entente entre les paroissiens et le prieuré dont la chapelle dut servir provisoirement d'église. L'histoire officielle de celle-ci, du fait d'une datation sur une verrière aujourd'hui disparue, démarre en 1532 mais plusieurs détails architecturaux montrent qu'elle est plus ancienne. On sait aussi que le prieuré n'était plus conventuel à cette époque ; les prieurs étaient toujours nommés par l'abbaye de la Couture près du Mans (à qui le prieuré avait été donné, tout comme l'église de Vezins) par Guillaume d'Astin (ou Datin), mais n'étant pas tenus à résidence, ils nommaient un procurateur et touchaient les (faibles) revenus. Ce fut d'ailleurs le prétexte maintes fois réitéré de ne rien y faire ! Et le bâtiment, menaçant ruine, ne reçut plus jamais de moines. |
||||||||||
Les Biards, CPA collection LPM 1900 |
||||||||||
L'ère moderne
Après l'Empire, la situation de la commune est bien connue grâce aux archives. Il y a 1042 habitants en 1821 et les Biards doit se préoccuper des écoles (voir ce chapitre) et surtout des voiries. De ce côté, tout le réseau vicinal sera achevé en cinquante ans : la route de Saint-Martin-de-Landelles (1864-1875), de la Ville aux Cinq Tournées (1843-1850), de Vezins aux Cinq Tournées par la Lande (1857), la Planche (1849), la Poissonnière (1875), les Hautes-Landes (1911), la Desnière (1906).
La vie communale est marquée par le long sacerdoce du curé François Lericolais (1823-1848) et c'est son successeur l'abbé Desgrippes qui bénit le 11 mai 1848 le chêne de la Liberté planté près de la barrière du cimetière.
L'examen des archives municipales nous montre des élus tout d'abord préoccupés par la voirie : Jean Joseph Lair (1800-1816) ; Jacques Pinel (1816-1831) qui enregistre sous son mandat déjà une forte baisse de population : seulement 1042 habitants quand on en dénombrait 1649 lors des visites épiscopales avant la Révolution.
Sous Henry Martin (1832-1838), la demande pour les écoles se fait pressante de la part des préfets et de l'Académie mais c'est son successeur Louis Charuel (1838-1848) qui verra en 1845 la réalisation du projet école de garçons plus mairie.
Sous Charles Davy (1846-1869), hormis le chêne de la Liberté évoqué plus haut (abattu en 1954) a lieu le transfert du cimetière (1857) et la construction de la nouvelle école de filles (1866). Nous détaillons l'activité école un peu plus loin dans un chapitre spécialement dédié. Depuis 1860, la fête St-Nicolas (9 mai) se tient au bourg. Avant, elle se tenait à la chapelle du même nom, à la Ville et on s’y rendait en procession lors des Rogations, C'était l'ancienne chapelle du château et la statue du saint était censée aider les enfants à marcher; on y venait de toutes les paroisses alentour. C'est aussi là, dans le pré attenant dit « bruyère St-Nicolas », que se tint jusqu'en 1810 la « foire aux chats », elle aussi immémoriale. Elle se tenait dans les festivités de Carnaval à Carême prenant c’est-à-dire le premier jour de l’entrée en Carême. Michel Lericollais (1869-1870) supervise à partir de 1864 le passage du chemin de grande communication qui traverse désormais le bourg.
A la fin du siècle néanmoins, sous le long mandat de Louis Davy de 1870 à 1926, les Biards perd rapidement beaucoup d'habitants : 911 en 1870... 695 en 1911, même si le bourg est bien actif et a bien failli disparaître dans l'incendie parti le 15 juillet 1904 de la boulangerie Lericolais. Il y a un boucher, un boulanger, six épiciers également aubergistes et de nombreux artisans : un bourrelier, trois charpentiers, quatre charrons, deux menuisiers, deux tisserands. Dans cette période, juste avant la « Belle Époque », les Biards s'est doté (1882) d'un bureau de bienfaisance qui, chaque mois, délivre 140 kg de pain et 8 kg de graisse pour faire de la soupe à destination de la dizaine de pauvres qu'entretient la commune ainsi que d’une assistance médicale et pharmaceutique (1894). L'agriculture se modernise et le Crédit agricole consent des prêts et des aides au développement à partir de 1913.
La Grande Guerre fait 42 morts aux Biards ; le monument est inauguré dans la foulée (1919) et, entre les deux conflits, la période est fertile en développement pour cette commune bientôt très concernée par la transformation de la vallée.
Le conseil, sous Jean Abraham (1927-1932), doit prévoir l’accueil, tout comme Vezins proche, de milliers d'ouvriers qui construisent les ponts et le barrage.
Mais les Biards sous le mandat François Martin (1932-1935), outre la démission du conseil municipal en 1935 lors de la poussée des bouilleurs de cru, est surtout concerné par les allées et venues autour de ses deux ponts et de ceux voisins de la République à Virey, et de celui sur l’Air, si bucolique et si difficile à réaliser car en courbe. La vallée va changer d’aspect, ses deux moulins vont être recouverts d’eau ; nul doute que ces grands travaux on dû attirer beaucoup de curieux ! |
||||||||||
Les Biards , CPA collection LPM 1900 |
||||||||||
|
|
||||||||||
|
||||||||||
Les Biards château de L'Aubiniere, CPA collection LPM 1900 |
||||||||||
LES BIARDS Isigny le Buat Publié par Georges DODEMAN Le château de l'Aubinière
Discrètement situé en contrebas du carrefour des Biards, ce joli manoir mêle tout à la fois de pittoresques tourelles et une harmonie très ancien régime qui lui confère un charme provincial certain. On sait par la date de 1787 portée en tête d'une de ses cheminées qu'il fut construit par Jean Joseph Julien Lair de la Gérardière. Il était fils (en 1755) du seigneur de ce lieu, allié aux Monthallé et à la tête d'une fortune considérable.
Il avait racheté pendant la Révolution ce qui restait des propriétés du marquis d'Oillamson, dernier baron des Biards (voir ci-dessus) et était en 1812 une des personnalités les plus importantes du canton. Il avait été délégué de la commune à l'élection des États généraux de 1789, maire de 1800 à 1816, membre du conseil d'arrondissement.
Après plusieurs ventes, héritages et partages, le manoir fut acheté en 1924 par Victor Garnier du Mesnil-Boeufs et attribué par donation-partage, quatre ans plus tard, à sa fille Armandine Garnier. A la mort de cette dernière en 1955, l'association diocésaine de Paris en hérita,en fit une colonie de vacances, puis le vendit en 1957 à M. Denis Renaudin qui le restaura avec beaucoup de soin. Depuis 2006, le château de l’Aubinière appartient à M. Jean-Pierre Derouand.
On y entre par un petit mur en demi-cercle et ce qui frappe, c'est la symétrie rigoureuse de la façade. A l'intérieur, les pièces du rez-de-chaussée ont conservé leurs boiseries anciennes et un escalier central du XVIIIème siècle. Une cheminée à hotte du XVIIème siècle, donc de récupération, est surmontée d'un écu bordé d'une torsade avec des fleurs de lys qui sont l'enseigne des nombreux tabellions qui exerçaient aux Biards à cette époque dont un certain François Lericollais-l'Aubinière en 1662. Serait-il l'ancien propriétaire du manoir originel... et le fantôme dont la jolie bâtisse serait, paraît-il, hantée ?
On sait par les registres paroissiaux qui font état des visites épiscopales de Mgrs César Leblanc (1721) et surtout Durand de Missy (1748), qu'il y avait plus de 1600 habitants aux Biards et des tas de professions étonnantes de nos jours : avocats, chirurgiens, tabellions, des émigrants au Canada (1) et même un gros poste de « gabelous », c'est-à-dire employés des fermes du Roi, chargés de traquer les faux-sauniers, contrebandiers du sel avec la Bretagne toute proche. Un lieutenant et quatre ou cinq archers ou gardes s'embusquaient aux points de passages connus comme ce 24 février 1737 où ils interpellèrent un convoi de 8 chevaux, mettant la main sur près d'une tonne de sel gris. Les fraudeurs parvinrent à s'échapper mais se vengèrent en assiégeant et fusillant le poste ! Le 14 mars 1772, ces « douaniers » furent de nouveau mêlés à une échauffourée bien loin de leurs bases, en renfort jusqu'au sortir de Parigny sur la route de Mortain, passé Saint-Hilaire. |
||||||||||
|
||||||||||
Les Biards, CPA collection LPM 1900 |
||||||||||
|
||||||||||
Les BiardsIkmo-ned 2009 église Saint-Martin |
||||||||||
LES BIARDS Isigny le Buat
Publié par Georges DODEMAN L'église
La vie religieuse
On ne sait rien ou pas grand chose de l'église primitive des Biards. Elle fut sans doute contemporaine de la complète évangélisation de l'Avranchin quand, en 578, Léodovald évêque d'Avranches, en recevant de Tours des reliques de St-Martin, signala que trente églises de la région se placèrent sous sa protection. Les Biards (dont c'est justement le patron) devait être du nombre.
L’église fut sans doute un modeste bâtiment de bois, situé comme nous l'avons dit plus haut, à l'emplacement de l'ancien bourg, entre la rue Géraud et la Chapronnière, soit donc à moins d'un km à l'Ouest du bourg actuel ; elle dut souffrir des incursions normandes, et là, nous en sommes plus sûrs, des destructions de la guerre de Cent Ans.
Le château ayant été détruit en 1368, sauf la chapelle St-Nicolas épargnée par les troupes de du Guesclin, on peut penser que l'église brûla elle aussi et qu'une entente put se faire dans les années 1400 avec le prieuré (où il n'y avait plus de moines) et dont la chapelle servit alors provisoirement d'église paroissiale. La dédicace un peu plus de cent ans plus tard (1532) de Martin de Broc, abbé de St-Callez, prieur de Berné et des Biards, d'une verrière disparue vers 1880 semble accréditer cet échange de bons procédés.
Le portail d'entrée de l’église actuelle (singulièrement décalé d'un mètre à gauche et non situé au centre), de même que la tour et le tympan de tuffeau blanc représentant St-Martin, semblent en effet antérieurs à cette date. Les deux chapelles furent refaites en 1751, les fenêtres de la nef en 1760, le chœur en 1897. En 1639, on refondit la petite cloche pour en faire une plus grosse qui ne dura que quelques années (1671). Il fallut refondre deux fois encore en 1749 et pas pour longtemps puisque des trois cloches existantes, deux partirent à Mortain pour faire des canons, la plus petite allant à Martigny. Les cloches actuelles, offertes par la famille Pautret, la commune et le curé Fouasse, datent de 1876. Deux nouvelles cloches furent encore offertes par les anciens combattants en 1929.
Outre le toit de son clocher à bâtière caractéristique de l'architecture normande, cette belle église qui a connu en 1980 de grands travaux réalisés par l'entreprise spécialisée caennaise Dagan, possède une belle fresque de l'Annonciation effectuée (1960) par un ecclésiastique à la fibre artistique, l'abbé André Lecoutey (1890-1974). Originaire de la Bloutière, élève de Maurice Denis et de Georges Desvallières, touché par la foi en 1926, ordonné en 1932, vicaire de Saint Nicolas de Coutances, curé de Hyenville et Montchaton, puis des Biards de 1955 à 1970, il est aussi l'auteur d'un remarquable chemin de croix à Martigny.
Le 29 juin 1967, Marcel Blanchet, originaire de la commune, sera ordonné prêtre par Mgr Wicquart. En 1970, au départ de l'abbé Lecoutey, l'église est administrée par Robert Langlois avant l'arrivée, le 12 septembre 1971, de l'abbé Mary, dans un presbytère entièrement rénové. Le père Mary, originaire d’une famille d’agriculteurs, fut ordonné prêtre en 1944. Il était apprécié pour ses qualités d’organisateur : animation d’un comité d’accueil pour estivants et création du club du 3ème âge. Ce qui le caractérisait, c’était sa franchise, son sens du dévouement, sa compréhension des problèmes. |
||||||||||
|
||||||||||
Les Biards église Saint-Martin, CPA collection LPM 1900 |
||||||||||