|
||||||||||||||||
|
||||||||||||||||
Moon sur Elle, CPA collection LPM 1900 |
||||||||||||||||
Texte issu d'un article de la mairie
Le nom de Moon-sur-Elle est attesté au XIIIe siècle. En bon normand, le nom de la commune se prononce Mon-sur-Elle. Il n'a rien à voir avec l'anglais et ne se prononce donc jamais moune.
Le premier Moonais Halticosaurus |
|
|||||||||||||||
La carrière d'argile, sise route d'Airel, a livré les restes d'un reptile dinosaurien - soit une dent, 35 vertèbres, des fragments d'os - qui appartenaient à un dinosaurien ayant vécu à l'époque des grands reptiles, sous un climat tropical.
Ce carnivore, dont le corps flottait dans une zone d'estuaire, aux dents crènelées coupantes, se nourrissait de poissons.
L'hypothèse la plus vraisemblable avancée par les historiens serait une origine gauloise : magodunum ou mogodunum qui signifierait : champ, agglomération ou marché (magos) + hauteur (dunon).
Ainsi les Moon, Mohon, Bohon, Moyon, Beslon auraient une origine gauloise. Reste à imaginer ce village gaulois sur la rive droite de l'Elle, au lieu-dit « La Croix de Moon » bien exposé sud-sud-ouest. Ce village devait commander l'entrée de la vallée de l'Elle en amont des sombres forêts de Cerisy et du bois d'Elle et en aval des marais du Cotentin.
Ces gaulois de Moon étaient peut-être des Unelles, tribus des marais du Cotentin, ou des Bajocasses, tribus du Bessin. D'ailleurs, l'une des places fortes des Bajocasses, l'oppidum du Castel, se trouve à quelques kilomètres en amont, sur Cerisy-la-Forêt, face à la commune de Saint-Jean-de-Savigny.
Cette place fortifiée servait de refuge lors des périodes de troubles et de guerre. L’église de Moon sur Elle, CPA collection LPM 1960 |
||||||||||||||||
|
||||||||||||
|
||||||||||||
Moon sur Elle, CPA collection LPM 1900 |
||||||||||||
Louis Groult des Rivières est né le 22 juin 1743 à Moon-sur-Elle, dans le Cotentin, décédé le 3 novembre 1832à Montfort-l'Amaury
Capitaine-colonel en survivance de la Compagnie des Suisses de Monsieur le comte d’Artois, général de brigade, conseiller général d'Eure-et-Loir, comte, chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis en 1784
Famille
Cette famille Groult (ou bien encore Grout) est originaire de Saint-Malo
Louis Groult des Rivières est le fils de Denis, sieur des Rivières et de demoiselle Catherine d'Arthenay, cousine germaine de Charles Antoine d'Arthenay, député du bailliage de Saint-Lô (1747-1812) |
Blason Groult des Rivières |
|||||||||||
A quatorze ans, il est accepté le 1er avril 1758 comme Garde du corps de l'ancien roi de Pologne, Stanislas Leszczynski, devenu duc de Lorraine et de Bar. Le 4 août 1771, à 28 ans, il est lieutenant au régiment provincial de Mantes. Sept ans plus tard, en 1778, Groult, devenu capitaine d’infanterie, est admis dans la Compagnie des Suisses du comte d’Artois. Jean-Paul Marat est le médecin ce cette compagnie.
Du fait du mariage de Louis Groult des Rivières avec Françoise Mélanie de La Fare, le 25 avril 1780, à Paris, son avancement va être plus rapide. Françoise Mélanie de La Fare est, en effet, la fille unique de Philippe Charles de La Fare, marquis et maréchal de France.
Louis Groult des Rivières est fait chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, en 1784.
Maître de camp, puis général de brigade
En 1786, il est maître de camp. En 1789, Louis Groult des Rivières figure dans L’état militaire de France pour l'année 1789, de Roussel de la Tour, comme aide-major en survivance de la Compagnie des Suisses de la Garde Ordinaire du corps de Monseigneur le Comte d'Artois, et dans son dossier SHAT colonel, surnuméraire avec le service.
Il est présent à l'assemblée de la noblesse des bailliages de Montfort-L'Amaury et de Dreux, le 28 mars 1789. Mais, Louis Groult des Rivières n'émigre pas, et en 1791 est général de brigade, mais à la retraite. |
||||||||||||