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SAINT CLAIR SUR ELLE Article issu du site de la mairie
Aussi loin que l’on puisse remonter dans le temps, on peut supposer que, vers l’an 1050, la localité de St Clair se signalait par une chapelle où l’on priait un saint moine ermite : St Clair. Autour de cet endroit, objet d’un important pèlerinage, s’est cristallisée la vie sociale et économique du pays. De là remonte la traditionnelle foire annuelle devenue maintenant le modeste marché du mardi. Le culte de St Clair était connu de Guillaume le Conquérant et richard de Saint-Clair fut l’un des compagnons de guerre du Bâtard lors de la conquête de l’Angleterre en 1066. Les descendants de Richard ont, dit-on, organisé et dominé la vie du pays du XIème au XVIIème siècle. Dès 1139, ils ont cessé leurs activités guerrières pour se consacrer à leurs terres qui s’étendaient jusqu’à La Meauffe et à Villiers-Fossard. En 1712, s’éteignit le dernier seigneur de St Clair au lieu-dit "Le Château" près du bourg. Or de nos jours, Saint Clair sur Elle a su conserver l’aspect traditionnel du bocage. Sa campagne reste émaillée de constructions anciennes plus ou moins modifiées au cours des ans. François de Beaurepaire indique que le déterminatif sur-l’Elle date de 1897 et fait référence à la rivière dont le nom trouve son origine dans Ala, thème élémentaire des premiers parlers européens. A la Révolution, Saint Clair sur l’Elle a pris le nom de Clair-Bocage, forme déjà existantes en 1743 et 1768 sous la forme Saint Clair en Bocage.
LE CHÂTEAU
Au milieu des herbages et des arbres, le Château fut sans doute une maison fortifiée au temps de la féodalité : les douves pleines d’eau qui l’entouraient sont encore visibles en partie. Une Tourelle accrochée à la muraille est percée de trous et de meurtrières. L’immense cheminée de la cuisine existe toujours avec sa triple crémaillère à laquelle on pouvait suspendre trois chaudron à la fois. |
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