CARENTAN
  CC 21.05 BAIE DU COTENTIN
   
  LES ARMOIRIES DE CARENTAN
         
 

Les dernières plus riches et plus compliquées sont encore les siennes aujourd'hui.


Elles sont, dit la lettre-patente du 19 avril 1817, signée de la main même du Roi : "D'argent, à l'aigle de gueules (couleur rouge) accompagné de neuf billettes du même (rouge) posées en orle (en bordure de l'écu) au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or en fasce".

 
         
 

Les premières étaient encore en usage sous Louis XIV lorsque en 1697, le juge d'armes et généalogiste d'Hozier, fut chargé de contrôler tout les blasons de France. Carentan fit alors enregistrer les siennes qui étaient : "D'azur à un navire sans mats d'or, sur des ondes d'argent et, en chef (partie supérieure de l'écu) une étoile d'or". Elles marquaient le rôle de navigation maritime et fluviale de la cité, rôle secondaire représenté par le navire sans mâture.

   

 

Selon d'Hozier < d'azur à un navire d'or, sans mâts, sur des ondes d'argent et en chef une étoile d'or >

 

 
 
   
 

Les dernières plus riches et plus compliquées sont encore les siennes aujourd'hui.


Elles sont, dit la lettre-patente du 19 avril 1817, signée de la main même du Roi : "D'argent, à l'aigle de gueules (couleur rouge) accompagné de neuf billettes du même (rouge) posées en orle (en bordure de l'écu) au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or en fasce".

 
         
 

La présence des trois lys d'or en fasce surprend un peu car c'était là un rare privilège et ces symboles n'entraient au blason que par concession royale.

 

L'importance de Carentan dans la passé, quoique relativement plus grande qu'aujourd'hui ne paraît pas justifier leur présence.

 

Il est bon toutefois de rappeler que la ville relevait directement du domaine royal sans aucune appartenance seigneuriale.

 

Depuis la dernière guerre, les armes de la ville se sont enrichies d'une distinction militaire rappelant l'attitude de ferme courage qui fut celle de ses habitants pendant les dures journées du débarquement et des premiers combats : une croix de guerre avec étoile de vermeil accompagnée d'une citation à l'ordre de l'armée. Cette croix figure maintenant dans les ornements extérieurs du blason : elle est fixée au nœud de ruban qui relie les deux palmes de chêne et de laurier.

 

 

Pendant le Premier Empire

D'hermine, au coq de gueules,

chef d'azur chargé de trois étoiles d'argent ;

franc quartier des villes de troisième ordre.