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Église Saint-Martin de Brévands, collection CPA LPM 1900 | ||||||||||||
Article tiré de Wikipédia
L'église et sa crypte souterraine Saint Loup fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis1954. L'église Saint-Martin présente une nef de trois travées séparée d'un chœur à chevet plat par un transept saillant avec une tour de clocher établi sur la croisée. La première et la troisième travées du mur sud de la nef, ainsi que la façade occidentale conservent des assises de maçonnerie extérieures appareillées en opus spicatum. Le reste de la nef a fait l'objet d'importants remaniements, pour l'essentiel entre 1893 et 1895. Cette modernisation a entraîné l'ouverture de nouvelles fenêtres et l'installation d'une voûte en brique d'ogives, supportée par une série de chapiteaux néo-romans à décor végétal. Cette partie de l'édifice, ainsi que le porche, partiellement détruits par les bombardements américains lors du débarquement de juin 1944, a fait l'objet d'une nouvelle restauration au début des années 1950. Le transept et les trois travées du chœur ont subi des reprises de moindre importance. Extérieurement, subsistent plusieurs contreforts à ressauts, ainsi qu'une corniche à modillons plats du XIIe siècle. Ainsi donc, l'église Saint-Martin fut construite vers le milieu du XIIe siècle et fortement remaniée vers la fin du XIXe. Elle adopte un plan en croix latine à transept saillant surmonté d'une tour carrée à toit en bâtière. À l'intérieur, on y trouve de remarquables chapiteaux. | ||||||||||||
Dans la partie sud-est du cimetière actuel se trouvait un gisant dont on relate la translation dans le registre paroissial de 1858 : "transport d'une pierre sépulcrale dans le cimetière de Brévands. Le jeudi 15 avril 1858 on a transporté dans le cimetière de Brévands une grande pierre sépulcrale qui était restée sur le bord du chemin qui faisait partie de l'ancien cimetière (champ de la croix), désaffecté vers 1663. On a trouvé sous cette pierre des ossements qu'on a enterrés sous la dite pierre, dans le cimetière actuel, le dimanche suivant, 18 avril". Les restes précieux que l'on a retrouvés sous la pierre paraissent être ceux de Demoiselle Anne de Mesnildot et son enfant, décédés le 29 juillet 1632. Ladite Demoiselle de Mesnildot était l'épouse de Jacques Godefroy, sieur de la commune de Brévands, qui habitait le manoir de Vermont et possédait le colombier. Pour la sauver de la dégradation du temps, depuis le 9 septembre 1978, ce gisant repose dans la chapelle Nord de l'église.
L'une des principales spécificités architecturales de l'église réside dans la présence d'une crypte. Celle-ci est mentionnée dans des documents de 1683 et 1774, évoquant "la chapelle Saint-Loup". | Statue de la vierge, collection CPA LPM 1900 | |||||||||||
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Ce modeste édifice est surtout connu des amateurs pour son décor de peintures murales. On peut y voir notamment une Vierge à l'Enfant assise ainsi que la crucifixion du Christ entouré par la Vierge et saint Jean l'évangéliste.
On estime les origines de la crypte à la fin du XIe siècle ou début du XIIe, alors que les peintures murales datent du XIIe siècle. Les peintures murales sont classées aux monuments historiques depuis le 19 février 1954. | | |||||||||||
Église Saint-Martin de Brévands | ||||||||||||