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Picauville. CPA collection LPM 1900 | ||||||||||||
Entre 1790 et 1794, la paroisse du Homme, aussi appelée l'Isle-Marie, lui est rattachée.
Sous l'ancien Régime, les deux paroisses relevaient du bailliage de Valognes secondaire du bailliage de Cotentin. Elles dépendaient de l'élection de Valognes, de la généralité de Caen. Elles dépendaient de la sergenterie de Pont-l'Abbé.
La sergenterie de Pont-l'Abbé
Siège d'une sergenterie qui comprenait, en 1735, 24 paroisses : -Saint-Marcou, Fresville, Emondeville, Amfreville, Cauvigny, Le Ham. Ces paroisses faisaient partie du ressort de l'élection de Carentan, de la généralité de Caen. -Picauville, Le Homme, Estienville, Orglandes, Hemesvée, Urville, Heroudeville, Ecausseville, Sorthosville près Vallognes, Rauville la Place, Golleville, Sainte Colombe, Crosville, Biniville, Regneville, Morville, Hauteville, Colomby. Ces paroisses faisaient partie du ressort de l'élection de Valognes, de la généralité de Caen.
1790, chef-lieu de Canton
En 1790, c'est une division du district d'environ quatre lieues carrées. Cette circonscription devait, dans l'esprit de ses initiateurs servir seulement de circonscription électorale. Il fut donc créé un canton avec pour chef-lieu Picauville et comprenant les communes de Amfreville, Beuzeville-la-Bastille, La Bonneville, Etienville, Les Moitiers-en-Bauptois. En l'an VIII, le canton sera supprimé.
Picauville Le bon sauveur. CPA collection LPM 1900 L'hôpital du Bon-Sauveur
L'abbaye de Blanchelande avait en cette paroisse une baronnie, qui lui fut donnée par Raoul de Lestre, fils d'Odon, bouteiller de Normandie. La donation fut confirmée en 1192 par l'évêque Guillaume de Tournebu. Dès ce temps ou peu après, un abbé de Blanchelande y fit jeter un pont sur la rivière d'Ouve, d'où le lieu prit le nom de Pont-l'Abbé. C'est sur cet ancien domaine ecclésiastique que fut fondé, en 1836 l'établissement du Bon-Sauveur.
La congrégation du Bon Sauveur est créée à Caen en 1732. Après s'être déjà installées à Saint-Lô et Albi, les soeurs du Bon Sauveur fondent en 1836 à Picauville, bourgade du Cotentin dans la Manche, une communauté pour accueillir, soigner et accompagner dans la plus grande humanité les personnes exclues par la précarité, l’âge et la maladie mentale. Quelques années plus tard, les religieuses s’installent également à Bégard.
L’hôpital psychiatrique du Bon Sauveur de Picauville prend son essor à la fin du 19ème et au début du 20ème siècles. Il accueille alors un millier de patients dont une majorité vient de la région parisienne. La congrégation assure également la formation du personnel psychiatrique du Cotentin. Après la guerre, les premières consultations externes de psychiatrie ont lieu dans les dispensaires de Cherbourg, Valognes, Carentan et Granville.
Héritier d’une tradition pédagogique, un institut de formation du personnel soignant est créé à Picauville. Après 1970, l’hôpital s’ouvre progressivement. Dans les années qui suivent, il implante une partie de ses services à La Glacerie et transfère ceux qui subsistent à Picauville dans des pavillons neufs. C’est la fin de l’organisation asilaire. Picauville Le bon sauveur. CPA collection LPM 1900 | ||||||||||||
Gare de Picauville. CPA collection LPM 1900 | ||||||||||||