HOUESVILLE
  CC 20.16 BAIE DU COTENTIN
   
  HISTOIRE
         
 

Église Saint-Gilles d'Houesville Xfigpower — Travail personnel

 
 
 
 

Annuaire du département de la Manche, année 1867,

Article de Mr Renault

 

Houesville, Hoyvilla, Houesvillà.

 

L'église paroissiale de Houesville était primitivement un carré oblong; mais des additions faites au côté méridional du chœur et au côté septentrional de la nef lui ont enlevé son premier caractère. Ces additions consistent dans deux chapelles. Le mur occidental est percé d'une porte.

 

— L’église est antérieure au XVIeme siècle; car une des chapelles a été construite par Pierre Mangon, écuyer, sieur du Houguet, qui vivait de 1591 à 1640; il la fit construire à ses frais et plaça son écusson à une clef de voûte : il portait d'or au chevron de gueules, accompagné de trois gonds de sable, au chef d'azur chargé d'une main d'or, sortant d'un nuage de même. Pierre Mangon fut inhumé dans l'église des Cordeliers de Valognes.

 

Cette église est sous le vocable de saint Brice; le patronage, en 1665, en était laïque, et le seigneur du lieu présentait à la cure: elle faisait partie de l'archidiaconé du Cotentin et du doyenné du Plain. Sa taxe, pour les décimes, était de 50 livres. D'après le Livre noir, le patronage appartenait, dans le XIIIeme siècle, à l'abbé de Saint- Sauveur. Le curé percevait toutes les gerbes de la dime de la paroisse, excepté sur quelques fiefs, où l'abbé avait deux gerbes et le curé la troisième.

 

On a trouvé à Houesville beaucoup de traces romaines, des médailles, et surtout une médaille en or du Veme consulat de Trajan avec un aigle au revers. On la découvrit en 1850, dans un terrain par où passait la voie romaine de Grannonum, Portbail, à Crociatonum Saint-Côme .

 

Pendant les guerres religieuses qui désolèrent le pays dans le cours du XVIeme siècle, les seigneurs d'Houesville et de Cosqueville furent ma«isaciés par les protestants .

 

Roissy, en 1599, trouva nobles à Houesville, Charles Varroc, sieur de Houesville, et Guillaume Banquet, fils de Thomas, anobli en 1543.

 

Ghamillard, en 1666, y trouva nobles Joseph et Yalentin Simon, dont la noblesse datait de 1579. En 1646, Jacques Simon était seigneur de Houesviile.

 

Dans le cours du XVIIeme siècle, l'un des membres de la famille de Varroc était seigneur d'Houesville. Cette famille portait de gueules à six roses d'argent. Cette seigneurie a passé dans les mains d'une famille Le Sauvage, car, en 1789, Pierre-Bon Antoine Le Sauvage, était seigneur d'Houesville : il portait d^azur au trône de chêne d'argent à trois chicots, deux à droite et un à gauche, accompagné en chef de deux glands, le fruit d^argent et Vécorce d'or, et deux feuilles d'argent en pointe.

 

La paroisse d'Houesville dépendait de l'intendance de Caen, de l'élection de Cnrentan et de la sergenterie de Sainte-Marie du-Mont. Masseville lui comptait 70 feux imposables, et ExpiUy 308 habitants. En 1871, elle en compte 340.

 
 
 
   
  HOUESVILLE
  CC 20.16 BAIE DU COTENTIN
   
  CHATEAU DU VIVIER
         
 

Château du Vivier collection LPM 1900

 
 
 
 

Article issu du site:

Houesville par Aurelie et Michel

 

Le 21 aôut 1754,  Pierre Claude de Varroc, chevalier, seigneur et patron de Houesville, demeurant à Saint-Germain-en-Laye, vend pour 6500 livres à Thomas Alexandre "un ténement appelé la ferme du Vivier, consistant en maison manables, cellier, grange, chartérie, étable, boulangerie, cour, deux jardins et un circuit de terre au bout du plus grand des deux jardins qui comprends : - le grand clos, 12 vergées, - les grands Crutteaux, 35 vergées, - les Marettes, 15 vergées, - les deux champs des Marettes, 2 vergées, - 2 champs en labour, 2 vergées, - au triage de Loups Pend, un champs en labour de 30 perches, - au triage de la Courte Piéce, les Longs Prés, 15 vergées, - un "trantain en prairies" de 30 perches, - au triage des Longs-Prés un champs d'une vergées." notariat de Sainte-Mére-Eglise, 25 aôut 1754.

 

C'est par le mariage de René Nicolas FRIGOULT avec Jacqueline LE PERCHOIS en 1763 que la terre du Vivier passa dans la famille FRIGOULT DE LIESVILLE.

 

Le Château du Vivier était aussi appelé le Château des Pavillons à cause de deux pavillons, situés à l'entrée du parc, ils ont été rasé en 1958.

 

Le Château se compose d'un corps central et de deux ailes en retrait sur ce corps principal.

 

Le 17 juin 1814, le général russe KRAPOWSKI, commandant le 3éme régiment de grenadiers de la Garde impériale, logea avec son épouse, sa fille, son aide de camp et 18 domestiques au Château du Vivier.

 

En 1943, un soldat Allemand s'est noyé accidentellement dans les douves qui se trouvait aux pavillons.