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Léonord Mériel Source Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, tome 2, Jean-François Hamel, sous la direction de René Gautier, ISBN 2914541147
Léonord Mériel, né à Angoville-au-Plain le 11 octobre 1799 et y décédé le 30 mars 1871
Un pionnier éleveur du Plain
On oublie parfois que le Cotentin n’est pas une terre d’élevage bovin que depuis le XXe siècle seulement. Au siècle précédent, déjà, certaines familles de marchands herbageurs ont contribué à la prospérité et à la renommée de la région. C’est, entre autres, le cas de la famille Mériel, originaire de Liesville-sur-Douve, qui, pendant près de deux siècles, fait les beaux jours de l’élevage cotentinais.
Un de ses plus fameux représentants est Léonord Mériel, originaire d'Angoville-au-Plain dont il devient maire comme son père Jacques originaire, lui, de Saint-Côme-du-Mont.
Propriétaire de la grande ferme de la Pillonerie qu’il fait construire, Léonord Mériel accède à la notoriété à l’occasion du concours de l’Association normande de 1847 à Carentan. Il se distingue avec un taureau de pure race normande, âgé de deux ans et demi. Cette bête magnifique est issue de la vacherie expérimentale de Saint-Côme-du-Mont. À ce même concours, il obtient d’autres prix pour des vaches de six et de huit ans. Il brille encore au concours de Chartres de 1862.
La tombe de ce pionnier de l’élevage cotentinais est visible dans le petit cimetière d’Angoville-au-Plain. |
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