MONTFARVILLE
  CC 18.07 DU VAL DE SAIRE
   
  EGLISE NOTRE-DAME
         
 

L'église Notre-Dame de Montfarville, CPA collection LPM 1900

 
     
 

L'église de Montfarville a été édifiée en 1763 et construite en granit blanc. Elle contient d'exceptionnelles richesses artistiques : une Vierge à l'enfant en pierre polychromée (XII ème siécle), quatre grandes statues en bois de Saint-Paul, Saint-Charles, Saint-Maur et Saint-Jean-Baptiste adolescent.


Cette église s'enorgueillit de très beaux tableaux du paintre Révillais, Guillaume Fouace.18 toiles, représentant des scènes de la vie du Christ, tapissent la voûte et le choeur de l'église.


Ces tableaux sont classés à l'Inventaire des Monuments Historiques.

 

Extérieurement, elle ne paye pas de mine. c'est une Eglise trapue, sans charme particulier, construite dans la pierre du coin: le granit.

Mais quand vous entrez à l'intérieur, tout change. Vous remarquez immédiatement les nombreux tableaux au plafond, peints par Guillaume Fouace, l'autel aux magnifiques dorures, les tableaux en relief du chemin de croix, les vitraux... Une visite à ne pas manquer.

 

HISTOIRE ET ANTIQUITÉS. 1857

NOTES HISTORIQUES ET ARCHÉOLOGIQUES

LES COMMUNES DE L'ARRONDISSEMENT DE VALOGNES, par M. Renault,

MONTFARVILLE.

 

Montfarville, Morfarvilla. Montfarvilla. On trouve aussi Morfarville.

 

Le clocher de l'église de Montfarville sert de guide aux marins dans le passage difficile de l'énorme remous formé par les courants de la mer, et connu sous le nom de raz de Barfleur.

 

L'église paroissiale est sous le vocable de Notre-Dame ; elle était taxée à 70 livres pour les décimes, et dépendait de l'archidiaconé du Cotentin et du doyenné de Saire. L'abbaye de Montebourg en avait le patronage qu'elle tenait de Sanson de Morfarville, qui le lui avait donné vers la fin du XIe siècle, avec la foire, les terres, les dîmes et toutes leurs appartenances. Cette donation fut faite du consentement de Robert du Neufbourg et de ses frères, et confirmée, en 1159, par Richard de Bohon, évêque de Coutances; et ecclesiam de Morfavilla cum feria, et terris et decimts et omnibus ad eam pertinentibus. L'abbaye, d'après le Livre noir de Févèehé, avait les deux tiers de la dime des gerbes, de l'aulelage et des droits d'inhumation; le curé avait le surplus. Lors de la rédaction du Livre blanc," le patronage appartenait encore à l'abbé de Montebourg, et les revenus se partageaient dans la même proportion entre lui et le curé. En 1065, l'abbé de Montebourg était toujours patron de l'église de Montfarville, et la cure valait alors 1,000 livres de revenu.

 
     
 
 
     
 

Jésus et les docteurs de la loi Guillaume Fouace