COSQUEVILLE
  CC 17.05 SAINT-PIERRE-EGLISE
   
  HISTOIRE
         
 

Le bourg en 1960, CPA collection LPM 1960

 
         
 

Cosqueville , Vrasville et Angoville en saire (communes associées en 1973) possède des plages agréables, bien abritées au fond de criques rocheuses et très fréquentées. De nombreux pêcheurs plaisanciers sont d'ailleurs attirés par les crustacés et les poissons.Dès l'origine, le territoire de Cosqueville semble avoir été partagé en deux fiefs.

 

    -L'un appartenait à une famille des Coskets (d'où le nom de Cosqueville), famille qui aurait participé à la conquête de l'Angleterre, où ses descendants s'implantèrent, ce qui explique de nombreux Coskeville figurant dans les chartes de l'île de Wight.

 
 
     
 

   -L'autre fief appartint à la famille de Beaumont, d'où vient Bellanville, puis à celle d'Argouges.

 

Une partie de son territoire a été envahie par la mer. Aux marées basses, on a retrouvé des traces de chemins charretiers qui ont laissé des empreintes dans la pierre, des troncs d'arbres enfouis dans une tourbe noirâtre qui devait être de l'humus.


Certaines dénominations, comme la roche du Vicq et celle du Bourg, à présent submergées, indiquent l'emplacement d'habitations.

 

La commune était jadis riche en monuments druidiques, dont la plupart ont été détruits pour être utilisés comme pierre de granit lors de la construction du port de Cherbourg. A la limite de Fermanville, existait une pierre branlante, ou logan, appelée la " Meule ". Une autre pierre, nommée le " Poteau ", pour sa forme cylindrique, fut renversée par la mer.


En 1820, un dolmen a été démoli au hameau de la Trigalle. Onze ans plus tard, on découvrit aux environs une petite niche souterraine, dans laquelle il y avait quarante coins en bronze.Près de la mare de Vrasville, on trouva en 1835 un grand nombre d'outils en fer ayant servi à battre la monnaie : pinces, marteaux, cuillers et enclumes. Parmi ces outils, figuraient des pièces d'essai à l'effigie de Philippe VI de Valois.


Au moment des guerres de religion, Robert de Hennot, seigneur de Cosqueville, se déclara en faveur du protestantisme. Le Parmentier combattait son influence avec ardeur. Un drame sanglant s'ensuivit : En 1558, Jean Le Parmentier fit un affront à Robert de Hennot, qui le souffleta. Sans attendre le jugement du procès, les Le Parmentier assaillirent Robert de Hennot, et lui portèrent plusieurs coups de poignard. Le seigneur de Cosqueville en réchappa, mais le sergent qui l'accompagnait fut tué. Le frère de l'assaillant en fuite, alors curé, fut condamné à être rompu vif ; ses membres furent attachés sur les quatre principales portes de la ville de Rouen.


En épilogue à cette exécution, le 6 juin 1562, Robert de Hennot et plusieurs des ses coreligionnaires furent massacrés.

 
     
 

Plage de Cosqueville

 
         
   

COSQUEVILLE
  CC 17.05 SAINT-PIERRE-EGLISE
   
  EGLISE D'ANGOVILLE
         
 

Église Saint-Blaise d'Angoville-en-Saire Xfigpower — Travail personnel

 
 

Texte issu du site de la mairie de Cosqueville

Eglise d'Angoville

 

L'église d'Angoville-en-Saire est sous le vocable de Notre-Dame. Saint Blaise en est le second patron. Cette église se compose d'une nef, d'un chœur et d'une sacristie avec, sur le pignon ouest, un campanile à deux ouvertures mais il n'y a qu'une cloche.

 

En 1163, l'église fut donnée à l'abbaye de Montebourg, ce qui fut confirmé par Henri II, roi d'Angleterre, et ratifié en 1201 par Gautier, archevêque de Rouen. Au XIIIe siècle, l'Abbé de Montebourg en était le patron.

 

A la révolution, les biens de l'église furent mis en vente : presbytère, jardins, terres. Le 21 juin 1794, le mobilier de l'église passa en vente au plus offrant : maître-autel, deux petits autels, confessionnal, croix du cimetière, fonds baptismaux, perque du crucifix. Les acquéreurs les achetaient uniquement pour les soustraire aux profanations. Ils les rendirent plus tard à la restauration du culte catholique. Le produit de la vente s'éleva à 42 livres 3 sols.

 

En 1803, une circulaire préfectorale décida que les églises de Vrasville et Angoville ne formeraient qu'une succursale avec prééminence à Angoville, mais, en 1807, une ordonnance de l'évêque prescrivait que la résidence du succursaire serait Vrasville. Beaucoup de changements sont survenus depuis lors, mais cette église a toujours fait l'objet d'un entretien intelligent.

 

Après ce bref historique, voyons comment se présente actuellement cette église.

A l'intérieur : dans le sanctuaire, un autel en bois avec un retable supportant un bas-relief en bois peint représentant l'annonciation (XVII siècle) et, au dessus, une statue de la vierge à l'enfant.

 

A gauche, statue de saint Blaise; à droite, statue de sainte Anne. A remarquer, à gauche dans la muraille, un reliquaire dont les portes ont disparu et, à droite dans la muraille, une jolie crédence. Dans le mur du chevet existe une fenêtre ogivale mais elle est masquée, d'un côté, par le retable et, de l'autre côté, par la sacristie.

 

Le chœur est bien éclairé par quatre fenêtres ogivales. Remarquez le dallage en granit et pierre calcaire ainsi que quelques pierres tombales. Une voûte en anse de panier couvre sanctuaire et chœur. Le chœur et la nef sont séparés par une grande arcade ogivale supportant la perque du crucifix (XVIIIe siècle) restaurée depuis peu. A gauche se trouve une statue aux mains mutilées - serait-ce saint Jean l'évangéliste ? - et, à droite, statue de sainte Barbe, remarquez à gauche la chaire qui n'avait pas besoin d'être surélevée.

 

A voir, les fonds baptismaux du XVIIIe siècle en pierre calcaire et remarquez la torsade qui en fait le tour.

 

Cette nef n'a jamais été voûtée et une partie des murailles est restée avec un enduit en torchis blanchi. La bancellerie est de pose récente; elle provient de l'église de Clécy dans le Calvados. A l'extérieur, on remarque une date - 1778 - au dessus d'une fenêtre ainsi qu'un cadran solaire très abîmé; à voir aussi l'assemblage de la pierre à l'embrasure de la porte

 

Un renforcement de la muraille a été fait de chaque côté de l'église au niveau de la séparation du chœur et de la nef. Dans la muraille du sud est apposée une plaque en granit portant l'inscription "ici repose Marie Asselin des Conteries décédée l'an 1819 à l'âge de 70 ans".

 

Pour compléter la chronique sur l'église d'Angoville-en-Saire, voici les inscriptions qui ont pu être relevées sur la cloche      C O N R Y  D U  R O Y  P R E S I D E N T  A V S U  R .

 

Cette inscription est incomplète et il y manque une date. Il est curieux que des lettres aient disparu alors que la cloche, par elle-même, est restée en bon état; le métal a bien résisté au temps et aux intempéries. Doit-on en déduire qu'une main d'homme est passée par là, ce ne serait pas un cas unique. Cette cloche sans nul doute est antérieure à la Révolution.

 

Cette église n'a pas de vitraux.

 

Dans sa simplicité, elle rappelle une chanson de Jean Lumière : "Ma petite église ".

 
     
 

Église Saint-Blaise d'Angoville-en-Saire Jean-Louis Ambroise — Travail personnel

 
     
   

COSQUEVILLE
  CC 17.05 SAINT-PIERRE-EGLISE
   
  CHATEAU DE BELLANVILLE
         
 

Le château en 1920, CPA collection LPM 1900

 
         
 

Le Château de Bellanville, ou Maison de Cosqueville

(XVIIIème-XXème siècles) - Cosqueville - Domaine privé

 

Il doit son originalité et son aspect romantique à sa double rangée de lucarnes, à sa vigne-vierge, à son parc et à sa pièce d'eau. Le château actuel,aussi appelé " Maison de Cosqueville ",daté de 1751 dans sa partie la plus ancienne. Il a été construit en trois fois : la partie centrale,une autre a été rajoutée au milieu du XIX° siècle et la dernière achevée en 1912.

 
     
 

 Le château en 1900 , CPA collection LPM 1900

 
     
 
 
         
 

Texte issu du site

fr/vivre.valdesaire/france


"Harmonie et romantisme"


L'ensemble forme un tout harmonieux et majestueux,agrémenté par un beau parc,une pièce d'eau.Outre les travaux d'entretien,les propriétaires actuels remettent en état le lavoir en-dessous et ces différentes nappes d'eau reflètent de façon romantique végétation et beaux ciels normands.Jolie vue sur la mer.L'asymétrie du château lui donne un caractère assez exceptionnel rehaussé par ses toitures et son originale double rangée de lucarnes.Il fut construit sur la place d'un ancien manoir par Thomas Dagier de Tourville et sa femme Madeleine Le Sens,dont le père Jean Le Sens (à l'origine du nom du hameau voisin " Les sens ") avait hérité de Bellanville.Trois familles s'y succédèrent le plus souvent par les femmes (ce qui explique les changements de nom dans la filiation) : aux Dagier succédèrent les d'Espinose,le château échouant par héritage en 1804 à Marie-Monique d'Espinose.

 

CPA des années 1960

 
     
 

A son décès,en 1827,son frère Jacques-Baptiste d'Espinose en devint propriétaire,ancêtre d'Ivan de Resbecq et Madame de Leschevin de Prévoisin qui le conserva.

 
   
 

Le château en 1916 , CPA collection LPM 1900

 
     
 
 
     
 
 
         
   
  COSQUEVILLE
  CC 17.05 SAINT-PIERRE-EGLISE
   
  EGLISE NOTRE-DAME
         
 
 
 

L'église de Cosqueville, collection CPA LPM 1900

 
     
 

Texte issu de la mairie de Cosqueville

 

L'église de Cosqueville est sous le vocable de Notre Dame et en second de St Marcouf.

Les seigneurs du lieu en ont eu le patronage en tout temps.

 

A l'arrivée, une curieuse construction que l'on pourrait appeler "narthex" dont l'entrée ogivale, belle dans sa simplicité, masque, malheureusement, un magnifique portail roman à trois ouvertures dont les deux petites sont murées. Il est surmonté de deux fenêtres meurtrières et d'un oculus. Passé ce portail, la nef est marquée par le 12ème siècle, époque de transition avec un mélange de cintres et d'ogives. Voûtée en maçonnerie, les arcades ogivales qui la traversent de distance en distance annoncent, dans leur combinaison et leur disposition sur leurs piliers, une origine romane.

 

Remarquez sur le côté gauche, sur une plaque de marbre, la liste des curés successifs de cette paroisse. A la suite, nous nous trouvons sous le clocher du 15ème siècle, porté sur la gauche, par une robuste muraille et deux piliers, puis sur deux piliers à droite, tous les quatre à colonnettes et chapiteaux, la nef et le bas du clocher, avec les fenêtres meurtrières n'ayant subi aucune transformation dans leur gros œuvre, sont remarquables d'unité de style.

 

Ensuite nous entrons dans le chœur. Démoli vers 1770, il fut reconstruit sur le même emplacement avec une abside et une voûte plus légère avec probablement  le réemploi de certaines pierres. Il donne une impression d'inachevé.

 

Le maître-autel avec son baldaquin à quatre colonnes, couronnement et gloire, réalisé par un menuisier de St-Pierre-Eglise a remplacé l'autel, détruit le 23 mars 1794 ainsi que les statues, croix, argenterie, vases sacrés; c'était la Révolution. Au dessus du maître-autel est placée la statue du Sacré-Coeur (1888) et deux anges adorateurs.

 

Mis à part un vitrail de Notre-Dame de Lourdes et un autre de Ste Jeanne d'Arc, tous les autres vitraux sont des années 1970. Sur le côté droit se trouvent deux chapelles, l'une accolée au clocher, dédiée à son origine à St Fiacre, devenue chapelle de la Ste Vierge avec un autel en marbre blanc, fin du 19ème siècle. L'autre à la suite, dédiée à Ste Anne est devenue chapelle St Jean. L'on peut y remarquer, à droite de l'autel, une plaque complètement massacrée et rendue illisible. S'y trouve la statue de St Marcouf. A l'extérieur, remarquez côté Sud, au niveau de la nef, une porte romane, mais le bas-relief placé au-dessus est du 19ème siècle.

 

Ne pas oublier de regarder la toiture du "narthex" faite de pierres sur voûte en maçonnerie; elle imite, en beaucoup plus petit, la toiture des clochers à bâtière. Il faut porter son attention sur le clocher octogonal, assez rare dans le Cotentin, avec ses fenêtres en lancettes. Chaque angle est souligné par un boudin.

 

En 1770 une sonnerie de cinq cloches, parfaitement accordées, y prirent place, mais à la Révolution, quatre d'entre elles furent portées au district de Cherbourg. Aujourd'hui, une seule cloche rythme la vie des habitants et porte les inscriptions suivantes : d'un côté : 1877 bénite par Mgr Abel, Anastase Germain, évêque de Coutances et Avranches assisté de Messieurs Paul Noël, curé de Cosqueville Jourdan, président de la fabrique principaux donateurs : Messieurs H. Michel. M. D'Espinose. M. de Tocqueville, Cte de Choiseul, M. Noël, curé.

 

M Michel, Comte de la Loyère Havard Villedieu- de l’autre côté : nommé Marie Thérèse Hyacinthe par M. Hyacinthe Michel, maire et Madame la Baronne d’Espinose.

 
     
 

Église Notre-Dame de Cosqueville  Xfigpower — Travail personnel

 
         
   

COSQUEVILLE
  CC 17.05 SAINT-PIERRE-EGLISE
   
  EGLISE DE VRASVILLE
         
 

Église Saint-Sébastien de Vrasville Xfigpower — Travail personnel

 
   
 

Texte issu du site de la mairie de Cosqueville

Eglise de Vrasville

 

Cette église est sous le vocable de la Ste Vierge et de St Martin. Elle serait du 12ème ou 13ème siècle. Très basse et éclairée par de petites fenêtres en forme de meurtrières, elle se limitait à l'emplacement de la nef actuelle; ce qui se distingue très nettement à l'extérieur en regardant les pierres d'angle situées des deux côtés au milieu de l'édifice.


Quand le chœur a-t-il été construit ? Nous n'avons aucun renseignement à ce sujet. Cet ensemble - nef et chœur - vu de l'extérieur, comporte, au nord, quatre fenêtres étroites plus une qui a été bouchée. L'on distingue aussi l'encadrement d'une autre fenêtre en pierre calcaire et placée au niveau du sol.


Au sud se trouvent 5 fenêtres semblables à celles du nord et une petite à lancette. L'on distingue également une embrasure de porte au niveau du chœur. La sacristie a été construite vers 1868. Ses deux fenêtres sont ogivales.

 

A la Révolution, le mobilier de l'église fut vendu au plus offrant, maître autel, petit autel, confessionnal, fonts baptismaux, croix du cimetière, coq sur l'église, le tout produisant 85 livres 17 sous 6 deniers. L'église n'avait qu'un campanile pour une cloche.

 

C'est en 1904 que, par une reprise de maçonnerie faite dans le pignon du portail, avec l'adjonction d'une forte muraille, qu'il fut possible d'y asseoir un petit clocher en bois avec au-dessous une niche où siège une statue de la Ste Vierge.

 

Vers 1890 s'effectuèrent quelques restaurations; mais là encore, les informations font défaut.

L'intérieur de l'édifice est sobre. Une arcade plein cintre sépare la nef du chœur. La chaire est très belle, l'embrasure des fenêtres se trouve agrémentée d'un boudin et les fenêtres sont garnies de vitraux en verre éclaté. Les enduits intérieurs sont des années 1960. Les bancs du chœur sont bien conservés. Le maître autel et son retable attirent l'attention. Restaurés en 1980, ils forment un ensemble harmonieux avec les deux colonnes ioniques encadrant une niche centrale dans laquelle est placée la statue du Sacré-Cœur. De chaque côté se trouvent les statues de St Sébastien à gauche (retrouvée sous l'autel) et celle de Notre Dame, à droite. Le retable peint en faux marbre et doré sous badigeon, du 19ème siècle, a été restauré récemment.


En plus des statues citées ci-dessus, l'on peut admirer les statues de St Joseph, la Ste Vierge, Ste Thérèse de Lisieux, St Sébastien, Ste Catherine et Ste Marie Madeleine Postel.


Sur la cloche figurent les inscriptions suivantes :

 

"Nommée Colette, Jeanne, Mélanie, Louise

Parrain : Jean Cadel. Marraine : Mélanie Lamache

Je sonne à la gloire de Dieu et de Notre Dame

Et pour partager les joies et les peines des

Paroissiens qui m'ont généreusement offert.

 

J'ai été bénite par Mgr Jacques FIHEY en la fête de St Sébastien le 20 janvier 1991

L'Abbé Gosselin étant curé

Joseph Lemasle étant maire délégué ".

   

A côté de l’église de Vrasville, un boqueteau couvre et dissimule une forte motte féodale. Un chercheur de trésor l’avait éventré au XIXe siècle. Des fouilles y furent également effectuées au XXe siècle mais sans résultat connu.

 

Par contre, dans un clos, nommé le Clos-à-bœufs, situé au point le plus élevé du pays et qui a l’aspect d’une cuvette inclinée vers la mer, on a découvert en 1823 plusieurs pièces mérovingiennes en or et en argent. A peu près à la même époque, en nivelant un tertre  près de l’église on mit à nu un petit caveau tumulaire en maçonnerie du XIIe siècle.

 

 
 
 
         
   
  COSQUEVILLE
  CC 17.05 SAINT-PIERRE-EGLISE
   
  LA PIERRE PLANTEE
         
 

Par Pierre Lefillastre 1833

Annuaire du Département de la Manche

Menhir de Cosqueville

 

Cette pierre est inédite : je l’ai trouvée le 17 juin 1828. Elle est en granite et placée à un demi-quart de lieue de l’église vers le levant , dans une pièce dépendant de la grande ferme de Cosqueville, pour M. le baron d’Anneville, et tout près de cette ferme. Elle se nomme la pierre-plantée.

 
         
 
 
 
 

Photo 201 0http://www.megalithic.co.uk

 

CPA collection LPM 1900

 
         
 

Elle approche un peu de la figure d’un coin ayant sa base en forme de losange dont les faces sont légèrement renflées et qui est placé sur sa tête , de manière à avoir une de ses faces rectangulaire et verticale, et celle opposée, en plan incliné. On remarque au haut de la face O., qui est presque perpendiculaire , 5 ou 6 sillons , qui descendent verticalement du haut de la pierre jusqu’au tiers de sa hauteur.

 

Ces rainures sont peu profondes et mal terminées ; l’une d’elles est beaucoup plus large que les autres. Il est aisé d’y reconnaître la main de l’homme. Au haut du principal sillon, la pierre se termine en une espèce de tête conique, travaillée peut-être de main d’homme. La hauteur de ce menhir est de 9 pieds , sa largeur moyenne d’environ 4 pieds, et son épaisseur au bas un peu moindre.

 

Nous retrouvons encore à Saint-Pierre-Eglise et à Cosqueville, la tradition que les pierres butées de ces communes tournent 3 fois pendant la messe de minuit. 3 pierres érigées, d’après une autre tradition, y portent le nom du mariage des trois princesses ; il parait que ce sont les 2 pierres de Saint-Pierre-Eglise et celle de Cosqueville. les trésors ou la dot de ces princesses sont, dit-on, cachés dans l’espace triangulaire déterminé par les pierres.