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Carneville, reste du chateau CPA LPM collection 1900 | ||||||||||||
Dans les anciens titres, Carneville est désignée sous les noms de Chernetville, Kernetville, Querneville, Quierneville et Kneville. Cependant, d'après François de Beaurepaire qui mentionne en outre les formes Carnanvilla, Kiernevilla, Carnanvilla au XIIe siècle et Carnanvilla encore en 1280, il n'est pas sûr que les formes du type Quernet villa se rapportent à Carneville, mais plutôt à Quesnay-Guesnon, commune du Calvados.
Au milieu d´un amas de blocs de granite, on voyait encore en 1833, un menhir de 12 pieds de hauteur. Mince et de forme triangulaire, on l´appelait la Devise. Presque au pied se trouvait une pierre plane, désignée sous le nom de table de Carneville. Il n´en reste plus trace. Les tailleurs de pierre ayant transporté ces monuments à Cherbourg. Près de la Devise on a decouvert une grande quantité de coins en bronze.
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De Pontaumont « Notes historiques et archéologiques sur les communes de l'arrondissement de Cherbourg », Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, 1856
Les seigneurs du lieu possédaient le patronage de l'église et de la chapelle Saint-Simon. La terre de Galon de Montigny, à Carneville, est donnée en 1222 par Philippe-Auguste à son camérier, Jean Tristan.
La seigneurie et le château appartenaient en 1471 à la famille Lefort, portant d'argent au croissant de gueules mis en cœur, accompagné de trois merlettes de sable.
En 1666, ce fief passe dans la famille Simon, portant d'azur à la croix d'argent chargée de huit croissants de gueules et cantonnée de quatre cygnes d'argent, qui compte parmi les siens François Symon de Carneville, de l'armée de Condé, mort en 1816 avec le titre honorifique de lieutenant général, et Georges Symon de Carneville, son frère, militaire également. | ||||||||||||