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Eglise Saint Jean-Baptiste, CPA collection LPM 1900 | ||||||||||||
Texte issu du site de la mairie © 2012 Mairie de Omonville-la-Rogue
La construction de l’église Saint Jean-Baptiste d’Omonville la Rogue remonte à la 2e partie du XIIIè siècle. Elle comprend un chœur, une 1ère travée sous le clocher et 2 autres travées. On est surpris de constater l’absence de tout portail sur la façade occidentale, alors que 2 porches importants desservent la première travée de la nef. L’explication peut être la suivante : dès l’origine de la construction s’élevait une tribune qui prenait appui sur les massifs débordants de cette travée, elle donnait accès à deux chambres hautes où des peintures murales, couvrent partiellement les murs.
Les scènes peintes sur les murs de la chambre nord, représentent d’après la légende, l’assassinat de Saint- Hélier, quant à la chambre sud, les peintures retracent le meurtre de Thomas Becket dans la cathédrale de Cantorbéry le 29 décembre 1170. Ces peintures datent de la fin du XIIIe siècle.
Au XVIIe siècle le portail sud fut condamné et celui-ci transformé en chapelle des fonts baptismaux. La chapelle nord qui s’ouvre sur le chœur fut construite de 1662 à 1667, la construction de la sacristie remonte à la même époque, mais elle a été modifiée en 1865 pour permettre de dégager et de mettre en vitraux les trois baies du chœur obstruées par la toiture de la sacristie. Un ex-voto marin représentant un 3 mâts orne l’une des voûtes comme dans beaucoup d’églises littorales de la Hague. La chapelle le retable et sa vierge
La construction de la chapelle nord qui s’ouvre sur le chœur a pour origine un profond différent qui opposait les 2 seigneurs du lieu : Pierre de St Mère Eglise et Jacques de Surtainville.
Trône de célébrant ou les mystères du Rosaire
Ce meuble est une pièce unique en son genre A-t-il été, à l’origine, un trône abbatial ou un siège monumental de château ? | ||||||||||||
Il porte le blason des De Coskaer de Rosanbo, illustre famille de la noblesse bretonne, ainsi que le blason des armes de Bretagne.
Le dosseret comporte quinze bas-reliefs des Mystères du Rosaire, un bas-relief du Père Éternel, ainsi que deux pilastres ornés de pampres. Bois sculptés, peint et doré.
Les motifs sculptés sur le grand panneau du dossier présentent l’ensemble des Mystères du Rosaire que l’artiste nous conte avec gravité et minutie.
humbles. | Trône du mystères du Rosaire | |||||||||||
On pourrait presque, en voyant ce chef-d’œuvre, parler des livres d’images et des bandes dessinées. Ce trône provient du château de Tourlaville, il en a été fait don en 1935 par monsieur Panzani à monsieur Edmond Duval, maire d’Omonville la Rogue. | ||||||||||||
Photo 2011 | ||||||||||||
Eglise Saint Jean-Baptiste, CPA collection LPM 1900 | ||||||||||||
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