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Eglise Saint Martin d’Omonville la Petite CPA 1960 | ||||||||||||
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Du prieuré de Ste Hélène, il ne reste rien, sauf une petite croix en bois visible dans l'église St Martin d’Omonville la Petite, où il était situé. On connaît son existence par les textes.
St Hélène est la sainte qui rapporta d’Orient la Vraie Croix par la mer. Et c’est sans doute à la proximité de la mer que le prieuré doit son nom.
Le prieuré a laissé son nom au petit ruisseau qui sépare les deux communes, à un hameau de Digulleville, et à une ferme dont on dit qu'elle aurait été construite au XIXè siècle avec les pierres du prieuré. Une partie des terres et des dépendances du prieuré s'étendait sur la commune : le moulin à eau par exemple. | ||||||||||||
Histoire du prieuré
Le plus ancien document connu est une bulle du Pape Innocent de 1139 qui confirme l'appartenance de " ecclesia sanctae Helenae de Hagua " à l'abbaye de Cormery. Le prieuré n’a jamais été très important : en 1338, il n'était occupé que par 2 moines. En 1523, avec une taxe de 4 livres 9 sous, c'était le prieuré le plus pauvre de la Hague. Il fut ravagé en 1407 par les Anglais. Le 25 juin 1680, Charles Bretel, prieur de St Hélène, afferme par bail au sieur Pierre Lair de la Montagne " le fief noble, terre et seigneurie dudit prieuré de St Hélaine tant en dismes rentes et revenus…", pour le prix de 650 livres par an.
Le prieuré " se co(n)sistent en chapelle, manoir, grange, écurie, colombier, cour et boelle , jardins de terre, nature de prey, terres labourables, herbage, pasturages, plant, moulin à eau faisans de bles farinne …". ( 29 avril 1693 ). Ce moulin était situé tout en bas de la petite route appelée justement la cache du moulin. Il fonctionna jusqu'au début du siècle. C'était le moulin Cedra. Le dernier chapelain du prieuré, Charles Commensail, mourut en 1707. À la veille de la Révolution, le prieuré fut vendu au sieur Richer pour 1350 livres | ||||||||||||