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D'après la légende :
"Un jour, un homme et une femme de Pierreville découvrirent sur le rivage, abandonnée par les flots, une statue de femme. Ils décidèrent d'en opérer le sauvetage... Arrivés déjà loin de la grève, ils éprouvèrent le besoin de poser leur fardeau afin de se refaire des forces. Hélas, bien mal leur en prit car ils ne purent, en aucune façon, déplacer à nouveau leur trouvaille tellement elle s'était alourdie. Et c'est ainsi, que sur place, afin de l'honorer, on construisit un sanctuaire."
Sur les ruines d’une chapelle romane du VIIe siècle, le bâtiment remonte au début du XIe siècle. La nef conserve un appareil en arêtes de poisson et du chœur détruit reste l'arc triomphal aux chapiteaux représentant des animaux fantastiques.
Propriété du prieuré anglais de Burton au XIe siècle, la chapelle passe dans le patrimoine de l'abbaye Saint-Martin de Troarn en 1260.
En ruines, ses pierres ont servi à la construction de l'église de Surtainville. Charles Duhérissier de Gerville déplore en 1817 que « les ronces et les lierres croissent sur les ruines, et bientôt probablement sa destruction totale nous privera d'un monument qu'il aurait été si important de conserver ».
Les vestiges de la chapelle avec leurs chapiteaux sculptés font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 2 février 1993.
Les ruines de cette chapelle de style roman, une des plus anciennes de la région, encore visible aujourd'hui, présentent beaucoup d'intérêt aussi bien par le mode de maçonnerie (en arête de poisson) que les les ornements des chapiteaux
Une statue de Sainte Ergouëffe en pierre polychromée d'époque indéterminée, a été transférée dans la chapelle sud de l'église paroissiale. | Ruine de la chapelle Sainte-Gudule Collection CPA LPM 1900
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