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CPA collection LPM 1960 | ||||||||||||
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Adolphe Joanne Itinéraire général de la Normandie de 1866 :
« Un mur à contreforts, qui jadis était crénelé, et supportait un chemin de ronde, conduit à la porte d'entrée du château, dont l'archivolte et la voûte sont romanes, et dateraient, je crois, du XIIIe s., si l'usage de ces voûtes, souvent surbaissées au-dessus des portes, ne s'était conservé dans les siècles suivants. La tour de l'horloge est à côté. Une troisième tour mutilée s'élève à l'angle du jardin qui est très-vaste. A l'intérieur de la cour, on voit, enchâssées dans le mur, des colonnettes rondes, à base et chapiteaux plats, supportant de larges arcades, les unes romanes, les autres ogivales. »
Léon de la Sicotière Le Rozel, dont l’origine est très ancienne fut fondé par les Bertrand, barons de Bricquebec. Cette famille descendait d’Ansleck de Bastembourg, compagnon de Rollon, qui reçut le Rozel lors de l’attribution de la Normandie à ce dernier.
La transmission s’effectua par les femmes par le mariage. C’est ainsi que le château devint la propriété de la famille Bignon, vieille famille parlementaire parisienne qui avait eu d’illustres représentants. Le plus connu était Jérome Bignon qui passait pour l’un des hommes les plus savants de son siècle et qui fut nommé par Louis XIV, grand maître de sa bibliothèque. Au moment de la révolution le Rozel, fut pillé et partiellement détruit. La dernière contesse décédée début des années 80 était une descendante de cette famille Bignon. Il est à noter que l’actuelle propriétaire est descendante à la 31ème génération de Ansleck de Bastembourg.
Le domaine du château du rozel couvre plusieurs périodes : les arcades et les portes cartières sont du XIII et XIVème une partie du logis est 17ème, deux pavillons du 16ème, le bâtiment principal est 18ème . Il a subi une grande extension au 17ème.
Jérôme-Frédéric Bignon, fait couvrir l'ensemble des tours et le colombier de couronnements de créneaux et merlons, et d'un belvédère. Il dote également le Château de bâtiments de service. Les aménagements ont préservé l'ancien système de défense des tours ainsi que l'ancien logis avec sa chambre de tir. La cohérence se lit dans le plan et dans l'implantation des bâtiments, sans oublier l'aspect paysager avec le jardin clos et ses deux pavillons. | ||||||||||||
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Photo 2010 | ||||||||||||
CPA collection LPM 1900 | ||||||||||||
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