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La plage de Coutainville vers 1920, collection CPA LPM 1900 | ||||||||||
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Moyen Âge : Le roi Richard Cœur de Lion aurait débarqué dans le hameau de Coutainville pour son départ en Croisade. De même, Jacques II (d'Angleterre) y serait passé lors de son exil (d'où le nom de la rue du roi Jacques près du centre).
1914-1918 : Coutainville accueille un hôpital destiné à recevoir des soldats français en convalescence. La commune va perdre 77 de ses enfants pendant le conflit.
1940 : Le village est occupé par une garnison composée d'Allemands, remplacés fin 1941 par 30 Géorgiens.
1944 : Le 25 avril 1944, un avion Allié en mauvaise posture poursuivi par un Avion Allemand lâche deux bombes sur le centre de Coutainville, en faisant 3 morts : M. Léonard Ferronier (meilleur ouvrier de France), M. et Mme Jeanne propriétaire de la pension de famille "Les trois Pavillons". La libération de la ville aura lieu le 28 juillet 1944, avec l'arrivée des Américains du 86th Cavalry Squadron. Deux Géorgiens seront tués par la résistance guidant les libérateurs. La nuit du 28 au 29 juillet les allemands ont tiré sur Coutainville des obus qui heureusement sont tombés dans le marais près du champ de courses, seules des vaches ont été tuées. Le lendemain elles ont été débitées pour ravitailler les habitants et les réfugiés. | ||||||||||
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Église Saint-Évroult
La nef de l'église paroissiale est construite au XIe siècle. Le choeur polygonal est de l'époque du gothique flamboyant. Le clocher à toit en bâtière est posé sur une tour carré percée de meurtrières, et servait d'amer aux marins.
La cure était à la présentation du chanoine prebendé d'Agon et du prieur de Saint-Laud de Rouen, alternativement. Le curé payait une décime de cinquante livres.
Après les dégâts de la Seconde Guerre mondiale, Paul Bony réalise en 1963, 3 vitraux et 1 oculus dans le baptistère | ||||||||||
Église Saint-Évroul, collection CPA LPM 1900 | ||||||||||
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Manoir de Coutainville vers 1905, collection CPA LPM 1900 | ||||||||||
Manoir de Coutainville 2010 wikipédia | ||||||||||
Manoir de Coutainville
Ce château est situé au nord-est d’Agon, il date de la fin du XVe siècle et du début du XVIe siècle. Au sud, on peut voir encore de nos jours un grand colombier, dont le rez-de-chaussée était réservé au pressoir à pommes. L’étage supérieur était réservé aux pigeons.
Ce manoir fut habité par les seigneurs de Coutainville et marquis de Costentin. Il est le fief de Jean de Costentin, seigneur de Tourville et de Coutainville.
Jean de Costentin, Seigneur de Coutainville, gouverneur de la ville de Coutances qu'il conserve longtemps dans l'obéissance d'Henri IV contre les Ligueurs menés par Des Vignes. II épouse en 1583 Charlotte de Goëlard, Dame de Coutainville et d'Anery, dont il eut : - Robert de Costentin, marié à Marguerite de Koncheroles, de laquelle il n'eut qu'une fille - Nicolas, Seigneur de Coutainville , Gouverneur de Coutances, Conseiller d'État, en 1644
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Grand colombier, collection CPA LPM 1900 | ||||||||||
Chapelle du manoir, Collection CPA LPM 1900 | ||||||||||
Manoir de Coutainville vers 1905, collection CPA LPM 1900 | ||||||||||
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Le sémaphore de Agon-Coutainville vers 1905, collection CPA LPM 1900 | ||||||||||
Mémoire en Images Agon-Coutainville de Jean-Pierre Denis
Le sémaphore de Agon-Coutainville, aujourd'hui disparu, est très représentatif du dispositif de sécurisation mis en place sur les côtes françaises par l'Administration Maritime dès les années 1860 (Second Empire).
Ces sémaphores venaient remplacer les postes de guets préexistants complètement dépassés par les évolutions techniques en particulier depuis la mise au point du télégraphe aérien de Chappe un peu avant 1800.
Ces sémaphores étaient constitués par un système de bras articulés qui permettait d'envoyer des informations aux bateaux en mer en utilisant un code dérivé du télégraphe de Chappe et adapté sûrement aux besoins spécifiques de la marine nationale.
Au cours des années, ces dispositifs furent améliorés, électrifiés et transformés en électro-sémaphores et le nombre de bras fût même augmenté pour rendre possible plus de combinaisons de signaux.
Le mât dépassait d'environ une dizaine de mètres au dessus de la tour et chaque aile mesurait 4 mètres.
Peu après leur construction, les sémaphores furent équipés d'un mât supplémentaire à pavillons pour répondre au besoin du trafic international.
Les pavillons permettaient d'envoyer des messages prédéfinis à l'image des drapeaux de plage encore en usage aujourd'hui en fonction du dessin et des couleurs visibles de loin à la jumelle.
Un exemple de pavillons est présenté sur l'image ci-dessous. | ||||||||||
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La tour était la chambre de veille où travaillaient en permanence 2 guetteurs.
L'arrivée de la T.S.F. puis, plus tard, des liaisons radio en ondes courtes et ultra courtes (UHF, VHF) viendra bien sûr remettre en question l'exploitation de ces sémaphores. Certains ne seront plus maintenus en exploitation, d'autres détruits pendant la deuxième guerre mondiale seront reconstruits et pourvus de matériels électroniques modernes (radio, radars, liaison satellitaire, ....), d'autres enfin restent encore aujourd'hui ouverts mais de façon saisonnière, pour répondre par exemple aux besoins de la navigation de plaisance. | ||||||||||
Collection CPA LPM 1960 | ||||||||||